Cultures et divers contextes olfactifs

Écouter le podcast sur les cultures et contextes olfactifs

5 parcours et profils olfactifs très différents

Saison 4 – Épisode 2

Une présentation groupée : Le Zen (qui porte Le Lion de Chanel), L’Ancien (en Cologne à la Russe de l’Institut Très Bien), La Panthère (en Lion aussi), Fun (qui porte Dans tes bras de Frédéric Malle) et Arsène (en Tabac Tabou de Parfum d’Empire) racontent leurs parcours liés à leur cultures, et surtout les contextes olfactifs qui les ont menés jusqu’au parfum qu’ils portent ce jour !

Donnez de la force à vos gars ! Il nous a fallu 5 espressos musclés pour préparer cet épisode !

Culture, contextes et parcours olfactifs : 5 profils de passionnés de parfum

Culture, contextes de vie, les parcours diffèrent…

En mettant en avant la diversité des parcours olfactifs de chacun, on remet au centre du débat l’importance du temps, de retrouver ce qui nous entourait dans notre enfance, à travers le parfum.

Certains étaient intrigués par les odeurs et se sont dirigés tout droit vers l’art qu’est le parfum. D’autres, en tombant amoureux des fragrances, ont voulu retourner vers les odeurs.

Passions sensitives

L’odorat, d’une proximité sans égale avec le cerveau, a bercé chacun de nous depuis notre enfance. En assimilant des odeurs contextuelles, on a fini par apprécier certaines compositions avec une approche unique. La notre.

Culture, contextes de vie, les parcours diffèrent…

Culture, contextes et parcours olfactifs : 5 profils de passionnés de parfum

En mettant en avant la diversité des parcours olfactifs de chacun, on remet au centre du débat l’importance du temps, de retrouver ce qui nous entourait dans notre enfance, à travers le parfum.

Certains étaient intrigués par les odeurs et se sont dirigés tout droit vers l’art qu’est le parfum. D’autres, en tombant amoureux des fragrances, ont voulu retourner vers les odeurs.

Passions sensitives

L’odorat, d’une proximité sans égale avec le cerveau, a bercé chacun de nous depuis notre enfance. En assimilant des odeurs contextuelles, on a fini par apprécier certaines compositions avec une approche unique. La notre.

La Panthère

Originaire de Mayotte a.k.a « l’île aux parfums », l’olfaction a fait partie intégrante de mon enfance. Les fleurs telles que l’Ylang-ylang, le Jasmin ou la Rose y sont utilisées de différentes manières dans la société. Elles sont par exemple consacrées à faire des colliers pour les mariages ou tout simplement déposées sur le lit afin de le parfumer. Elles faisaient partie de mon environnement. Ces odeurs ne m’évoquaient rien de particulier d’un point de vue olfactif.

Culturellement, nous utilisons beaucoup l’encens et du masque de santal dans nos fêtes. Étant jeune, le rapport au parfum était essentiellement réservé à ces occasions.

La responsabilité des Duty Free

Acquérir mon premier parfum dans le Duty Free a été une étape importante de mon parcours olfactif. J’avais toujours rêver d’avoir mon propre parfum et d’arrêter de mendier et/ou voler ceux de mes parents. C’était devenu une habitude pour ces derniers d’acheter du parfum à l’aéroport. Ils ont commencé petit à petit à me confier la lourde tâche du choix du parfum. Pour achever cette mission, je devais connaître le maximum de parfums. Ainsi, je pourrais à chaque fois dénicher la « pépite ».

Culture olfactive, contexte et odeurs, madeleine de Proust : Ylang-Ylang et le contexte olfactif à Mayotte

Ayant l’impression d’avoir fait le tour du mainstream, je suis tombé par hasard sur la parfumerie podcast et la niche. Grâce à mon parcours, mes souvenirs olfactifs prennent du sens.

La Panthère

Culture olfactive, contexte et odeurs, madeleine de Proust : Ylang-Ylang et le contexte olfactif à Mayotte

Originaire de Mayotte a.k.a « l’île aux parfums », l’olfaction a fait partie intégrante de mon enfance. Les fleurs telles que l’Ylang-ylang, le Jasmin ou la Rose y sont utilisées de différentes manières dans la société. Elles sont par exemple consacrées à faire des colliers pour les mariages ou tout simplement déposées sur le lit afin de le parfumer. Elles faisaient partie de mon environnement. Ces odeurs ne m’évoquaient rien de particulier d’un point de vue olfactif.

Culturellement, nous utilisons beaucoup l’encens et du masque de santal dans nos fêtes. Étant jeune, le rapport au parfum était essentiellement réservé à ces occasions.

La responsabilité des Duty Free

Acquérir mon premier parfum dans le Duty Free a été une étape importante de mon parcours olfactif. J’avais toujours rêver d’avoir mon propre parfum et d’arrêter de mendier et/ou voler ceux de mes parents. C’était devenu une habitude pour ces derniers d’acheter du parfum à l’aéroport. Ils ont commencé petit à petit à me confier la lourde tâche du choix du parfum. Pour achever cette mission, je devais connaître le maximum de parfums. Ainsi, je pourrais à chaque fois dénicher la « pépite ».

Ayant l’impression d’avoir fait le tour du mainstream, je suis tombé par hasard sur la parfumerie podcast et la niche. Grâce à mon parcours, mes souvenirs olfactifs prennent du sens.

Le cuir chaud, un marquer olfactif pour certains

Arsène

Une jeunesse assez loin de la passion du parfum, autant de souvenirs d’odeurs agréables comme l’oranger du Mexique ou d’une Lavande survolée de bourdons, jusqu’à d’horribles pensées liés au cuir de sièges de voiture chauffé lors de long trajets. Du côté parfums, mes souvenirs vont de différents Aqua Allegoria de Guerlain du côté de ma mère, jusqu’à mon père qui portait Pi de Givenchy, plus pour le nom que pour son intérêt pour le parfum.

Mon attrait pour le parfum ne commence donc pas avec ces odeurs ou ces souvenirs, mais vraiment par le parfum et son côté artistique.

La rencontre avec le parfum

La passion du parfum arrive donc bien plus tard même si certains basiques du mainstream comme CK one ou La Nuit de l’homme ne m’ont jamais lâché.

Cet intérêt arrive réellement grâce aux réseaux sociaux avant différentes déambulations dans les parfumeries parisienne, de plus ou moins bon goûts. L’arrivée dans la vraie niche fût dure et parfum d’empire, pour ne citer que la plus belle marque, fut une découverte extrêmement mitigée puisque précoce dans mon fameux « parcours olfactif ». 

Chemin faisant, de nombreuses lectures sur Auparfum.com, des balades chez Marie-Antoinette, des discussions chez Liquides Bar à parfum et même quelques discussions avec des professionnels, m’ont aidé à atteindre un modeste niveau de culture parfum.

Arsène

Le cuir chaud, un marquer olfactif pour certains

Une jeunesse assez loin de la passion du parfum, autant de souvenirs d’odeurs agréables comme l’oranger du Mexique ou d’une Lavande survolée de bourdons, jusqu’à d’horribles pensées liés au cuir de sièges de voiture chauffé lors de long trajets. Du côté parfums, mes souvenirs vont de différents Aqua Allegoria de Guerlain du côté de ma mère, jusqu’à mon père qui portait Pi de Givenchy, plus pour le nom que pour son intérêt pour le parfum.

Mon attrait pour le parfum ne commence donc pas avec ces odeurs ou ces souvenirs, mais vraiment par le parfum et son côté artistique.

La rencontre avec le parfum

La passion du parfum arrive donc bien plus tard même si certains basiques du mainstream comme CK one ou La Nuit de l’homme ne m’ont jamais lâché.

Cet intérêt arrive réellement grâce aux réseaux sociaux avant différentes déambulations dans les parfumeries parisienne, de plus ou moins bon goûts. L’arrivée dans la vraie niche fût dure et parfum d’empire, pour ne citer que la plus belle marque, fut une découverte extrêmement mitigée puisque précoce dans mon fameux « parcours olfactif ». Chemin faisant, de nombreuses lectures sur Auparfum.com, des balades chez Marie-Antoinette, des discussions chez Liquides Bar à parfum et même quelques discussions avec des professionnels, m’ont aidé à atteindre un modeste niveau de culture parfum.

Fun

J’ai voulu, à travers mes anecdotes dans cet épisode, expliquer que le parfum chez moi est avant tout une histoire de sensations. Ce sont les odeurs du parfum qui, en s’harmonisant, développent une narration à laquelle j’adhère ou non. Des témoignages, des portraits, des scènes, c’est à chaque fois le même processus qui entre en compte lorsqu’un parfum me touche. J’ai besoin de verbaliser, de narrer l’émotion qui est alors la mienne à cet instant.

Se former

J’ai eu l’opportunité de faire un stage en école de parfumerie afin d’enrichir mon imagination olfactive (consultez la formation ici). Les matières premières sont perçues comme un vocabulaire, un dictionnaire, dans lequel, contemplativement, je pioche les mots qui environneront toute mon atmosphère narrative. J’ai pu, dans ma jeunesse vivre une véritable « Madeleine de Proust » en vivant l’expérience d’une photographie de mon enfance qui subitement est devenue « odorante ». Encore maintenant j’ai beaucoup de mal à réaliser qu’une telle mémoire olfactive puisse demeurer intacte et précise.

Depuis ce jour, je recherche désespérément l’odeur de cette photo, le parfum de cet instant et telle une évidence la parfumerie est apparue comme pouvant répondre à cette attente.

Culture olfactive, contexte et odeurs, madeleine de Proust : Ces odeurs qui forgent nos attirances parfumées

Je n’ai toujours pas trouvé cette « odeur » mais dans la parfumerie j’ai rencontré des dizaines de coups de foudre…

Fun

Culture olfactive, contexte et odeurs, madeleine de Proust : Ces odeurs qui forgent nos attirances parfumées

J’ai voulu, à travers mes anecdotes dans cet épisode, expliquer que le parfum chez moi est avant tout une histoire de sensations. Ce sont les odeurs du parfum qui, en s’harmonisant, développent une narration à laquelle j’adhère ou non. Des témoignages, des portraits, des scènes, c’est à chaque fois le même processus qui entre en compte lorsqu’un parfum me touche. J’ai besoin de verbaliser, de narrer l’émotion qui est alors la mienne à cet instant.

Se former

J’ai eu l’opportunité de faire un stage en école de parfumerie afin d’enrichir mon imagination olfactive (consultez la formation ici). Les matières premières sont perçues comme un vocabulaire, un dictionnaire, dans lequel, contemplativement, je pioche les mots qui environneront toute mon atmosphère narrative. J’ai pu, dans ma jeunesse vivre une véritable « Madeleine de Proust » en vivant l’expérience d’une photographie de mon enfance qui subitement est devenue « odorante ». Encore maintenant j’ai beaucoup de mal à réaliser qu’une telle mémoire olfactive puisse demeurer intacte et précise.

Depuis ce jour, je recherche désespérément l’odeur de cette photo, le parfum de cet instant, et telle une évidence, la parfumerie est apparue comme pouvant répondre à cette attente.

Je n’ai toujours pas trouvé cette « odeur » mais dans la parfumerie j’ai rencontré des dizaines de coups de foudre…

Culture olfactive, contexte et odeurs, madeleine de Proust : Le Cuir, les tanneries du Maroc

Le Zen

Le Zen a grandi avec un père qui aimait plaire, qui collectionnait les meilleurs briseurs de nuque de sa génération, berçant son fils dans les effluves. Les plus gros classiques des années 1990, Le Zen les connait par cœur, forcément. Habit Rouge de Guerlain, Déclaration de Cartier, j’en passe et des meilleurs. Péter des vertèbres est une institution familiale chez les Zens.

Cuir et effluves

D’un autre côté, son père était aussi un artisan du cuir, transportant avec lui, ou même sur lui, un sillage lié à son travail. Ce contexte en est devenu une obsession, poussant Le Zen jusqu’au cœur du quartier des tanneurs à Fès au Maroc, découvrant le côté obscur de l’odeur.

Du parfum à l’odeur

Mais c’est surtout sa passion pour le parfum, ses périgrinations dans les labos et les sous-sols de l’industrie, qui l’ont mené vers l’odeur en elle-même, l’olfaction pure.

Il s’attarde alors sur le matière, plus en détail. Il découvre que ce Vétiver si prisé vient de chez lui, en Haïti. Il s’arrête chez les fleuristes, il snife tout ce qui lui apparaît, avec une curiosité débordante, pour enrichir sa mémoire, sa culture olfactive.

Le Zen

Culture olfactive, contexte et odeurs, madeleine de Proust : Le Cuir, les tanneries du Maroc

Le Zen a grandi avec un père qui aimait plaire, qui collectionnait les meilleurs briseurs de nuque de sa génération, berçant son fils dans les effluves. Les plus gros classiques des années 1990, Le Zen les connait par cœur, forcément. Habit Rouge de Guerlain, Déclaration de Cartier, j’en passe et des meilleurs. Péter des vertèbres est une institution familiale chez les Zens.

Cuir et effluves

D’un autre côté, son père était aussi un artisan du cuir, transportant avec lui, ou même sur lui, un sillage lié à son travail. Ce contexte en est devenu une obsession, poussant Le Zen jusqu’au cœur du quartier des tanneurs à Fès au Maroc, découvrant le côté obscur de l’odeur.

Du parfum à l’odeur

Mais c’est surtout sa passion pour le parfum, ses périgrinations dans les labos et les sous-sols de l’industrie, qui l’ont mené vers l’odeur en elle-même, l’olfaction pure.

Il s’attarde alors sur le matière, plus en détail. Il découvre que ce Vétiver si prisé vient de chez lui, en Haïti. Il s’arrête chez les fleuristes, il snife tout ce qui lui apparaît, avec une curiosité débordante, pour enrichir sa mémoire, sa culture olfactive.

L’Ancien

Mon histoire, Lanyenss, est forcément lié à ma famille. Mais tout c’est passé du côté paternel. Mon père lui-même portait Eau Sauvage de Christian Dior, ma tante et ma grand-même était des groupies de Chanel. J’ai grandi donc entre ces effluves magiques, le luxe d’un n°5 et d’un Coco Chanel, le sillage puissant d’un Drakkar Noir de Guy Laroche, etc. De quoi me marquer avec du vrai bon parfum.

Ceci dit, je n’ai pas été porté vers le parfum avant le milieu des années 1990, avec des achats de certains XS de Paco Rabanne et A men de Thierry Mugler. L’adolescence et l’envie de s’affirmer motivant probablement la démarche, je restait sur ces flacons puis me retrouvait face à mon premier choc olfactif avec la sortie d’Alien de Mugler.

Les pieds dans le plat

Mais c’est à l’étranger que j’ai finalement approché les coulisses du parfum, en désirant me mettre au commerce de fragrances. C’est aussi en fréquentant un vrai passionné qu’est notre cher Bath-man que j’ai découvert Noir de Noir de Tom Ford, et me suis ensuite lancé entre les étales des Galeries Lafayette avec Le Zen. Des heures durant à saisir les facettes qui composent certaines fragrances, qu’on aime ou qu’on déteste.

Parcours Olfactif de L'Ancien : le choc Noir de Noir de Tom Ford

La suite sera des percées dans l’industrie, allant de labos en maisons de compositions, au service de gens persévérents, permettant surtout d’affûter mes narines. On en est là, le pif dans les flacons a animer un podcast…

L’Ancien

Parcours Olfactif de L'Ancien : le choc Noir de Noir de Tom Ford

Mon histoire, Lanyenss, est forcément lié à ma famille. Mais tout c’est passé du côté paternel. Mon père lui-même portait Eau Sauvage de Christian Dior, ma tante et ma grand-même était des groupies de Chanel. J’ai grandi donc entre ces effluves magiques, le luxe d’un n°5 et d’un Coco Chanel, le sillage puissant d’un Drakkar Noir de Guy Laroche, etc. De quoi me marquer avec du vrai bon parfum.

Ceci dit, je n’ai pas été porté vers le parfum avant le milieu des années 1990, avec des achats de certains XS de Paco Rabanne et A men de Thierry Mugler. L’adolescence et l’envie de s’affirmer motivant probablement la démarche, je restait sur ces flacons puis me retrouvait face à mon premier choc olfactif avec la sortie d’Alien de Mugler.

Les pieds dans le plat

Mais c’est à l’étranger que j’ai finalement approché les coulisses du parfum, en désirant me mettre au commerce de fragrances. C’est aussi en fréquentant un vrai passionné qu’est notre cher Bath-man que j’ai découvert Noir de Noir de Tom Ford, et me suis ensuite lancé entre les étales des Galeries Lafayette avec Le Zen. Des heures durant à saisir les facettes qui composent certaines fragrances, qu’on aime ou qu’on déteste.

La suite sera des percées dans l’industrie, allant de labos en maisons de compositions, au service de gens persévérents, permettant surtout d’affûter mes narines. On en est là, le pif dans les flacons a animer un podcast…

Et vous, racontez-nous votre culture et les différents contextes olfactifs qui vous ont façonnés !

Balancez-nous vos vies !

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L'équipe des auteurs de la parfumerie podcast

La sale équipe !

Article collaboratif

Quatre ignobles flibustiers de l’olfaction se sont regroupés pour rédiger cet article : La Panthère, Arsène, Fun et l’Ancien

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La Parfumerie, La Saison 4 du Podcast Parfum 

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