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1

Après l’Ondée, Guerlain

Un parfum au nom et à l’odeur autant poétiques l’un que l’autre. Une rosée constituée d’une douce violette mélangée à un bel iris, joliment poudré, sans jamais en faire trop. Parfum fugace mais rempli d’émotions. Apparemment vidé de ses épices de la version originale, mais pourquoi ne pas profiter de ces deux monstres ?

2

Bois des îles, Chanel

Sûrement le plus beau santal qui existe, bien plus qu’un simple boisé. Une jolie ouverture hespéridée avec des aldéhydes pour entrer dans un parfum très propre avant de tomber vers un floral composé d’une bonne dose d’ylang-ylang, qui avec le santal renforce un côté exotique tout en restant léger, jamais d’exagération, d’une justesse sans fin : un parfum légendaire qui peut vous emmener loin.

3

Le Cri, Parfum d’Empire

Peut-être le parfum floral le plus compliqué à appréhender, il peut paraître simple avec une rose irisée aldéhydée, alors qu’il m’a fallu un grand nombre de sniffs pour le comprendre et l’apprécier à sa juste valeur. L’ambrette ou simplement le talent de Marc-Antoine Corticchiato est sûrement derrière l’explication de la simplicité apparente d’un si grand parfum. Ce bouquet se fond d’ailleurs dans un fond musqué-boisé d’une très jolie manière avant de disparaître.

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4

Dans tes bras, Frédéric Malle

Il existe un nombre quasiment infini de parfums ayant pour thème l’étreinte amoureuse, mais aucun n’a jamais effleuré cette œuvre d’art qu’est Dans tes bras. Le parti pris incroyable réside dans la quantité de cashmeran avec cette violette créant en fin de compte une odeur de peau, bien plus aphrodisiaque que l’ensemble des concurrents.

6

Portrait of a Lady, Frédéric Malle

Pendant longtemps, mon parfum préféré, je le considère encore comme un chef-d’œuvre. Portrait of a Lady est le parfum symbolisant le mieux la réussite de la parfumerie de niche, la vraie. Une rose mêlée de patchouli et d’encens, trop souvent imitée mais jamais égalée. Malheureusement, une formulation qui ne cesse de se perdre au fil des années.

7

Cuir Ottoman, Parfum d’Empire

Un iris cuiré baumé, très peu à ajouter devant un tel équilibre. Une ouverture magistrale avec une touche de jasmin, un fond baumé. Un Parfum d’Empire plutôt accessible qui fera plaisir à de nombreux amateurs différents. Il est rare que l’on me voie parler de sillage, mais celui de Cuir Ottoman, poudré à souhait, est sublime.

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8

Tuscan Leather, Tom Ford

Sûrement mon cuir préféré, un parti pris olfactif qui va droit dans le cuir, petit tour de passe-passe olfactif pour n’inspirer que le cuir pour certains, alors que la première note de framboise donne une très belle signature au parfum. Un intérieur de voiture au soleil qui ne donnera jamais la nausée mais ravira les nez habitués.

9

L’Heure Mystérieuse, Cartier

Un patchouli fumé aussi unique qu’intéressant, il faut chaque jour prier pour qu’il ne soit pas discontinué, à l’instar de la moitié des heures chez Cartier. Une heure qui porte bien son nom, un épais brouillard fumé où l’on ne distingue pas facilement les notes.