Des parfums liquoreux
Écouter le podcast sur les parfums liquoreux :
Parfums de Scotch, Whisky, Rhum…
Saison 4 – Épisode 11
Par Arsène et L’Ancien
Donnez de la force à vos gars ! Il nous a fallu 15 cafés bien dark pour préparer cet épisode !
Les liquoreux sont une sous-famille des parfums Ambrés. Ils évoquent divers alcools qui restent le plus souvent reconnaissables par leur fond d’Ambre, de notes boisées, cuirés, parfois sucrées. On tenait à aborder cette race de parfums car on en est dingues depuis toujours. On a donc fait une liste non-exhaustive de 7 parfums liquoreux :
Ambre Russe de Parfum d’Empire
Les liquoreux sont une sous-famille des parfums Ambrés. Ils évoquent divers alcools qui restent le plus souvent reconnaissables par leur fond d’Ambre, de notes boisées, cuirés, parfois sucrées. On tenait à aborder cette race de parfums car on en est dingues depuis toujours. On a donc fait une liste non-exhaustive de 7 parfums liquoreux :
Ambre Russe de Parfum d’Empire
1270 de Frapin
Un cognac suggéré
1270 est un parfum de la marque Frapin, maison de cognac avec laquelle David Frossart a collaboré pour la création d’une ligne de fragrances autour de l’identité de la maison : les liqueurs.
Les notes de têtes fruitées avec de l’Ananas et une Orange semblent confites dans du Cognac depuis bien longtemps. Le côté épicé est bien présent mais il est compliqué de nommer les épices si bien diluées dans cette ambiance du fameux armaniaque.
Le Cognac ne fait pas partie des notes transmises mais du discours de la marque, du flacon, à l’équilibre fruits-épicés-sucre l’ambiance nous met forcément dedans. En fond le Miel et le sucre sont bien présents mais ne tombent jamais dans la sucraille.
L’accessibilité
Les notes liquoreuses ne sont pas forcément des odeurs qui vont faire consensus, certains pourraient leur reprocher leur effet gustatif, des mauvais souvenirs ou un taux de sucre trop élevé.
1270 se distingue nettement des autres liquoreux par sa facilité d’approche. C’est un liquoreux passe-partout, qui peut être utilisé comme un parfum de bureau ou en soirée, assez original pour être de la niche tout en étant une porte d’entrée évidente pour cette gamme de parfum.
Ambre Russe de Parfum d’Empire
L’alcool sublimé
Lorsque Parfum d’Empire s’attaque à un parfum il faut s’attendre à aller jusqu’au bout. Ambre Russe, qui a parfois l’air différent dans la collection de la marque, a pourtant tout d’un digne enfant de la Maison. La perfection de la formule en est l’arôme type, la finesse de son attaque est un premier choc.
Accords de Vodka, de Champagne, de Cannelle nous ennivrent et nous plongent dans un univers rarement exploré. Tout l’ADN des compositions de Marc-Antoine Corticchiato se laisse sentir.
Le parfum, en pire…
Le parfum n’est pas une simple illustration d’un litron de pif, on a droit a de la fragrance classe, aboutie, grandiose. Telle qu’un Tabac Tabou explorait le tabac, Ambre Russe nous emporte bien au-delà d’un liquoreux.
Des notes de Cuir, de Thé, des accords boisés, de Coriandre, d’Encens… on s’en ressert obligatoirement jusqu’à tituber. C’est de loin l’un des plus fins parfums de Parfum d’Empire, celui au sillage le plus meurtrier, conçu avec intelligence et clairvoyance.
Il est non seulement quelque peu en marge du catalogue de la Maison, mais aussi du monde des parfums liquoreux. Moins brutal qu’un Baraonda, plus fin qu’un 1978 Les Bains Douches, un travail d’orfèvre.
1978 Les Bains Douches des Bains Guerbois
La madeleine Whisky
Pour évoquer les années les plus hype des fameux Bains Douches, boîte de nuit branchées des années 1980 / 1990, Le Bains Guerbois sont partis chercher Bertrand Duchauffour. Le parfumeur s’est orienté vers un Whisky aux atours d’ambiances échaudées, sans jamais oublier d’en parfaire l’illustration.
Le parfum est juste une réussite, un liquoreux pointu, jamais trop brutal et vilain briseur de nuque à l’occasion.
Une superbe compo
Au-delà de l’accord Whisky, 1978 Les Bains Douches attaque très agrume et renforcé d’une note d’Absinthe irrésistible. Le développement dévoile des notes de Tabac, d’une belle Rose, d’Héliotrope et de Sauge Sclarée. Le parfum en est presque addictif.
En bon parfum Ambré, Floral et bien Boisé, le fond est juste magique. Des notes de Maté, de Patchouli, de Cèdre et de Myrrhe font le taf pour maintenir l’ivresse jusqu’au bout de la nuit.
On garde en tête l’ambiance de la boîte qui accueillait le gratin de la Jetset parisienne, la boutique accompagnait d’ailleurs le flacon de clichés avec Naomi Campbell et d’autres stars à sa table, un beau parfum-souvenir.
Baraonda de Nasomatto
Fin de soirée
Il n’y a pas de faux semblant avec Baraonda, ce n’est pas un parfum où les de jolies notes de têtes cachent une misère qui arrivera plus tard. L’ouverture de Baraonda est extrêmement franche sur le Whisky, directement reconnaissable peu importe vos habitudes en fin de soirée.
Le cliché nous voudrait un homme qui boit un verre au fond d’un speakeasy et l’arrivée d’une femme avec un parfum de Rose embaumant la pièce, mais ce qui nous importe reste le discours olfactif.
L’évolution du parfum passant donc du Whisky à une belle Rose est juste magnifique, ce duo fait vraiment la réussite de ce parfum qui met la quasi-totalité des fans de liquoreux d’accord : ce n’est pas juste un beau liquoreux mais un très beau parfum.
Un Nasomatto facile ?
L’originalité du duo Whisky-Rose nous montre qu’on a bien affaire à Gualtieri, un parti pris qui va jusqu’au bout, peu importe la structure boisée presque anecdotique sur lequel repose ce duo.
Comme déjà évoqué par la Parfumerie Podcast, Alessandro Gualtieri n’est pas connu pour sa technicité mais pour sa créativité, ce parfum en est l’exemple même.
Malgré ça, le parfum reste pour nous assez facile d’accès pour un Nasomatto, il ne rentre pas dans la catégorie des expérimentations que le parfumeur a pu faire avec Fantomas ou d’autres chez Orto Parisi.
Un parfum à mettre un peu de temps avant de croiser son patron ou un client le matin, il pourrait également créer quelques regards de travers dans le métro.
Mieux vaut tard que jamais
Le petit rejeton de la famille Henessy a fini par se dire que ça serait cool de lancer des parfums liquoreux. Kilian a donc propulsé en même temps Angels’ Share, et Apple Brandy, deux petits cocktails à porter pour aller en chicha.
Loin d’être très clivant et de prendre de gros risques, Angels’ Share reste quand même qualitatif, dans la lignée de la marque. On a un peu un rappel de l’Ambre Narguilé des Hermessences, tout restant malgré tout distant de la copie pure.
Un verre ou deux
Le flacon reste très réussi, dans la thématique alcoolisée, même si forcément on ne peut pas plaire à tout le monde. On est dans le parfum simple et plutôt cool, crossover au possible, histoire d’être au diapason avec le marketing qui a vu le renfort d’un certain French Montana.
Nanban d’Arquiste
Liquoreux subtil
Arquiste nous a habitué à nous transporter dans le temps en évoquant olfactivement des scènes et des époques. Nanban est un parfum très fin réalisé par Rodrigo Flores-Roux et Yann Vasnier, des parfumeurs habitués à la maison.
Si la thématique est un peu déjà-vu, on a quand même affaire à un superbe parfum où le Safran, le Thé et le Café sont là pour rappeler le bateau transportant des épices à travers les mers, mais pas sans une certaine réussite au final.
Malgré son fond de Whisky il reste au final très boisé, ambré de baumes et Cuiré de Styrax. Le parfum est fumé et laisse entrevoir des notes d’Encens, autour d’une belle touche d’Osmanthus.
Alcotest friendly
Cette fragrance, même si elle évoque l’alcool, ne met pas les deux pieds dans le plat et est avant tout créative. On est donc en présence d’un liquoreux qui a encore ses facultés, une réussite d’ailleurs propre à la Maison Arquiste qui nous a tellement habitué à la réussite. À déguster donc sans modération, pour l’amour du parfum.
Idole de Lubin
Un discours juste
Idole de Lubin joue sur un discours vu de multiples fois et qui commence à user certains : celui de marins en quête d’épices. C’est un storytelling qui aujourd’hui commence à fatiguer puisqu’il est employé à tort et à travers dans la parfumerie de niche, là pour justifier plusieurs parfums dès qu’ils contiennent un soupçon d’épices. En 2011, date de sortie d’Idole, le thème n’avait sûrement pas été autant maltraité.
Mais cet Idole est différent, le discours se retrouve pour une fois très bien retranscrit dans le parfum. Olivia Giacobetti est allée au bout des choses et respecte pleinement la direction artistique choisie.
Cela donne de l’espoir pour toute marque de niche, même si certains pensent que chaque thème a déjà été travaillé, ce n’est pas pour autant qu’on ne peut pas le faire différemment et même mieux.
Un équilibre notable
La première rasade de Rhum est accompagnée, selon la pyramide olfactive, de Safran, de Cumin noir, d’écorce d’Orange amère puis des notes de cœur boisées et d’Encens arrivent avant de faire intervenir du Cuir et des notes plus ambrées.
Cette pyramide olfactive est bien fournie, les notes se retrouvent tout au long du parfum et s’enchainent de manière très harmonieuses. L’équilibre entre ce grand nombre de notes se tient à la perfection, rien ne semble dépasser et nous ne pouvons qu’admirer le travail de la parfumeuse pour cet exercice technique.
Ce parfum rentre pleinement dans la gamme des liquoreux mais ne s’arrête pas là puisque c’est un magnifique boisé, un très joli cuir et donc un bel Ambré. Il excelle dans plusieurs catégories ce qui le rend à part dans un exercice de style qui s’arrête souvent au stricte minimum des notes liquoreuses.
1270 de Frapin
Un cognac suggéré
1270 est un parfum de la marque Frapin, maison de cognac avec laquelle David Frossart a collaboré pour la création d’une ligne de fragrances autour de l’identité de la maison : les liqueurs.
Les notes de têtes fruitées avec de l’Ananas et une Orange semblent confites dans du Cognac depuis bien longtemps. Le côté épicé est bien présent mais il est compliqué de nommer les épices si bien diluées dans cette ambiance du fameux armaniaque.
Le Cognac ne fait pas partie des notes transmises mais du discours de la marque, du flacon, à l’équilibre fruits-épicés-sucre l’ambiance nous met forcément dedans. En fond le Miel et le sucre sont bien présents mais ne tombent jamais dans la sucraille.
L’accessibilité
Les notes liquoreuses ne sont pas forcément des odeurs qui vont faire consensus, certains pourraient leur reprocher leur effet gustatif, des mauvais souvenirs ou un taux de sucre trop élevé.
1270 se distingue nettement des autres liquoreux par sa facilité d’approche. C’est un liquoreux passe-partout, qui peut être utilisé comme un parfum de bureau ou en soirée, assez original pour être de la niche tout en étant une porte d’entrée évidente pour cette gamme de parfum.
Ambre Russe de Parfum d’Empire
L’alcool sublimé
Lorsque Parfum d’Empire s’attaque à un parfum il faut s’attendre à aller jusqu’au bout. Ambre Russe, qui a parfois l’air différent dans la collection de la marque, a pourtant tout d’un digne enfant de la Maison. La perfection de la formule en est l’arôme type, la finesse de son attaque est un premier choc.
Accords de Vodka, de Champagne, de Cannelle nous ennivrent et nous plongent dans un univers rarement exploré. Tout l’ADN des compositions de Marc-Antoine Corticchiato se laisse sentir.
Le parfum, en pire…
Le parfum n’est pas une simple illustration d’un litron de pif, on a droit a de la fragrance classe, aboutie, grandiose. Telle qu’un Tabac Tabou explorait le tabac, Ambre Russe nous emporte bien au-delà d’un liquoreux.
Des notes de Cuir, de Thé, des accords boisés, de Coriandre, d’Encens… on s’en ressert obligatoirement jusqu’à tituber. C’est de loin l’un des plus fins parfums de Parfum d’Empire, celui au sillage le plus meurtrier, conçu avec intelligence et clairvoyance.
Il est non seulement quelque peu en marge du catalogue de la Maison, mais aussi du monde des parfums liquoreux. Moins brutal qu’un Baraonda, plus fin qu’un 1978 Les Bains Douches, un travail d’orfèvre.
1978 Les Bains Douches des Bains Guerbois
La madeleine Whisky
Pour évoquer les années les plus hype des fameux Bains Douches, boîte de nuit branchées des années 1980 / 1990, Le Bains Guerbois sont partis chercher Bertrand Duchauffour. Le parfumeur s’est orienté vers un Whisky aux atours d’ambiances échaudées, sans jamais oublier d’en parfaire l’illustration.
Le parfum est juste une réussite, un liquoreux pointu, jamais trop brutal et vilain briseur de nuque à l’occasion.
Une superbe compo
Au-delà de l’accord Whisky, 1978 Les Bains Douches attaque très agrume et renforcé d’une note d’Absinthe irrésistible. Le développement dévoile des notes de Tabac, d’une belle Rose, d’Héliotrope et de Sauge Sclarée. Le parfum en est presque addictif.
En bon parfum Ambré, Floral et bien Boisé, le fond est juste magique. Des notes de Maté, de Patchouli, de Cèdre et de Myrrhe font le taf pour maintenir l’ivresse jusqu’au bout de la nuit.
On garde en tête l’ambiance de la boîte qui accueillait le gratin de la Jetset parisienne, la boutique accompagnait d’ailleurs le flacon de clichés avec Naomi Campbell et d’autres stars à sa table, un beau parfum-souvenir.
Baraonda de Nasomatto
Fin de soirée
Il n’y a pas de faux semblant avec Baraonda, ce n’est pas un parfum où les de jolies notes de têtes cachent une misère qui arrivera plus tard. L’ouverture de Baraonda est extrêmement franche sur le Whisky, directement reconnaissable peu importe vos habitudes en fin de soirée.
Le cliché nous voudrait un homme qui boit un verre au fond d’un speakeasy et l’arrivée d’une femme avec un parfum de Rose embaumant la pièce, mais ce qui nous importe reste le discours olfactif.
L’évolution du parfum passant donc du Whisky à une belle Rose est juste magnifique, ce duo fait vraiment la réussite de ce parfum qui met la quasi-totalité des fans de liquoreux d’accord : ce n’est pas juste un beau liquoreux mais un très beau parfum.
Un Nasomatto facile ?
L’originalité du duo Whisky-Rose nous montre qu’on a bien affaire à Gualtieri, un parti pris qui va jusqu’au bout, peu importe la structure boisée presque anecdotique sur lequel repose ce duo.
Comme déjà évoqué par la Parfumerie Podcast, Alessandro Gualtieri n’est pas connu pour sa technicité mais pour sa créativité, ce parfum en est l’exemple même.
Malgré ça, le parfum reste pour nous assez facile d’accès pour un Nasomatto, il ne rentre pas dans la catégorie des expérimentations que le parfumeur a pu faire avec Fantomas ou d’autres chez Orto Parisi.
Un parfum à mettre un peu de temps avant de croiser son patron ou un client le matin, il pourrait également créer quelques regards de travers dans le métro.
Mieux vaut tard que jamais
Le petit rejeton de la famille Henessy a fini par se dire que ça serait cool de lancer des parfums liquoreux. Kilian a donc propulsé en même temps Angels’ Share, et Apple Brandy, deux petits cocktails à porter pour aller en chicha.
Loin d’être très clivant et de prendre de gros risques, Angels’ Share reste quand même qualitatif, dans la lignée de la marque. On a un peu un rappel de l’Ambre Narguilé des Hermessences, tout restant malgré tout distant de la copie pure.
Un verre ou deux
Le flacon reste très réussi, dans la thématique alcoolisée, même si forcément on ne peut pas plaire à tout le monde. On est dans le parfum simple et plutôt cool, crossover au possible, histoire d’être au diapason avec le marketing qui a vu le renfort d’un certain French Montana.
Nanban d’Arquiste
Liquoreux subtil
Arquiste nous a habitué à nous transporter dans le temps en évoquant olfactivement des scènes et des époques. Nanban est un parfum très fin réalisé par Rodrigo Flores-Roux et Yann Vasnier, des parfumeurs habitués à la maison.
Si la thématique est un peu déjà-vu, on a quand même affaire à un superbe parfum où le Safran, le Thé et le Café sont là pour rappeler le bateau transportant des épices à travers les mers, mais pas sans une certaine réussite au final.
Malgré son fond de Whisky il reste au final très boisé, ambré de baumes et Cuiré de Styrax. Le parfum est fumé et laisse entrevoir des notes d’Encens, autour d’une belle touche d’Osmanthus.
Alcotest friendly
Cette fragrance, même si elle évoque l’alcool, ne met pas les deux pieds dans le plat et est avant tout créative. On est donc en présence d’un liquoreux qui a encore ses facultés, une réussite d’ailleurs propre à la Maison Arquiste qui nous a tellement habitué à la réussite. À déguster donc sans modération, pour l’amour du parfum.
Idole de Lubin
Un discours juste
Idole de Lubin joue sur un discours vu de multiples fois et qui commence à user certains : celui de marins en quête d’épices. C’est un storytelling qui aujourd’hui commence à fatiguer puisqu’il est employé à tort et à travers dans la parfumerie de niche, là pour justifier plusieurs parfums dès qu’ils contiennent un soupçon d’épices. En 2011, date de sortie d’Idole, le thème n’avait sûrement pas été autant maltraité.
Mais cet Idole est différent, le discours se retrouve pour une fois très bien retranscrit dans le parfum. Olivia Giacobetti est allée au bout des choses et respecte pleinement la direction artistique choisie.
Cela donne de l’espoir pour toute marque de niche, même si certains pensent que chaque thème a déjà été travaillé, ce n’est pas pour autant qu’on ne peut pas le faire différemment et même mieux.
Un équilibre notable
La première rasade de Rhum est accompagnée, selon la pyramide olfactive, de Safran, de Cumin noir, d’écorce d’Orange amère puis des notes de cœur boisées et d’Encens arrivent avant de faire intervenir du Cuir et des notes plus ambrées.
Cette pyramide olfactive est bien fournie, les notes se retrouvent tout au long du parfum et s’enchainent de manière très harmonieuses. L’équilibre entre ce grand nombre de notes se tient à la perfection, rien ne semble dépasser et nous ne pouvons qu’admirer le travail de la parfumeuse pour cet exercice technique.
Ce parfum rentre pleinement dans la gamme des liquoreux mais ne s’arrête pas là puisque c’est un magnifique boisé, un très joli cuir et donc un bel Ambré. Il excelle dans plusieurs catégories ce qui le rend à part dans un exercice de style qui s’arrête souvent au stricte minimum des notes liquoreuses.
Alors ces parfums liquoreux ça vous inspire ?
Balancez-nous vos légendes !
Les auteurs :
Arsène
Auteur / Animateur
Étudiant éternel en quête d’un avenir, radieux ou non, il cherche avant tout à sentir bon. Il prend le parfum comme un art et se balade comme s’il avait un Picasso dans le dos.
L’Ancien
Auteur / Animateur
Il est la voix lugubre de ce podcast, grande gueule qui aime à secouer l’industrie du parfum. Sur ces notes trempées à l’encre noire, on peut distinguer des listes de victimes enterrées de Paris à Oman. L’Ancien est celui que tu aimes détester, c’est cette note de cœur qui te dérange mais qui rend la composition si singulière.
La Parfumerie, La Saison 4 du Podcast Parfum
Tous les épisodes :
Dépasser les clichés
Clichés et arrières pensés entachent parfois l’aura de matières en parfumerie. Certains s’empressent même d’insulter ceux qui les portent !
Nez la Revue
Nez la revue et Auparfum.com ont joué un rôle essentiel pour diffuser la culture olfactive et la critique parfum, il fallait qu’on en parle !
Pour une contre-culture
Pas de culture sans contre-culture. C’est du moins la résistance au parfum industriel qu’on souhaite installer, une réflexion pour poser les bases.
Le phénomène Baccarat Rouge
Baccarat Rouge de Maison Francis Kurkdjian est le phénomène de rue qui a fait suite à Bois d’Argent, on décrypte la légende objectivement…
Meo Fusciuni, le parfum et l’âme
Meo Fusciuni et son parfumeur Giuseppe Imprezzabile produit un parfum profond, texturé, empli d’âme et de vie. Un Niche entière, rare…
Rupture en parfumerie
Rupture en parfumerie ? Fame, produit robotique de Paco Rabanne, s’oppose au peu de créativité de la résistance en Niche, où en est-on ?
État des lieux de la critique parfum
Critique parfum, un état des lieux avec Clément Paradis. Suite à son article « Sens Critique » dans Nez #14, on prolonge la discussion…
Ça va Malle ?
Uncut Gem de Frédéric Malle a marqué la mort de la parfumerie de Niche par l’un des meilleurs pionniers, un passage vers une autre vision du parfum…
Anatole Lebreton, parfumeur libre
Anatole Lebreton est un parfumeur libre, on le sent dans ses formules, dans l’âme de ses parfums, puis dans son discours en interview…
The Night
The Night de Frédéric Malle a marqué la parfumerie, on se devait d’analyser tout ce qui entoure sa légende, olfactivement, socialement…
Gallivant, from London
Gallivant c’est la petite marque qui ne parle pas mais qui produit du vrai parfum, portable et archi bien foutu, sans prétention ni complexe.
Les points sur les « i »
Il fallait qu’on règle quelques comptes, qu’on replace certaines choses, dont l’olfaction et le vrai parfum, au centre du débat…
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