État des lieux de la critique parfum
Écouter notre podcast sur la critique parfum :
Un constat de la critique en parfumerie aux portes de 2023
Saison 4 – Épisode 13
Par L’Ancien
Donnez de la force à vos gars ! Il nous a fallu 13 triple ristrespressos pour préparer cet épisode !
Dans le cadre d’un article en cours pour le numéro 14 de la revue Nez, il y a quelques mois, nous échangions avec Clément Paradis sur les liens entre la critique parfum et celle de la musique. Emballés par le thème, mais aussi par un point central évoqué par le rédacteur, la critique de la critique, nous tenions en l’inviter pour des prolongations en mode podcast.
À la croisée des critiques
Le lien entre Clément et La Parfumerie Podcast c’est Nez. À l’époque où chacun se cherchait, voulait bâtir une culture parfum sans même le savoir, on se tournait vers le net, via Google ou Twitter, pour glaner des infos sur le monde du parfum, sur les parfums à proprement dit, sur l’olfaction plus largement. Les résultats n’étaient autres que les blogs de ceux qui ont fondé Auparfum.com, précurseur de la revue Nez.
Venus de divers horizons, on s’est construit, en ancrant nos avancées dans nos contextes personnels. Cet article « Sens Critiques » paru dans Nez est finalement une sorte de carrefour sociologiquement intéressant, où se sont croisés, sans se voir, des figures comme Persolaise, Didier Lestrade, Wilfried Paris, Clément et nous.
« Sens critiques »
Au départ, et puisque les liens entre musique et olfaction sont la thématique même du numéro 14 de la revue Nez, l’article s’est articulé autour de ce que la critique musicale, de part son importance, sa présence historique, son indépendance, peut apprendre/apporter à la critique parfum.
D’où la présence évidente de rédacteurs comme Didier Lestrade (critique de musiques électroniques, notamment pour Libération) et Wilfried Paris (plume de Magic Rpm).
L’article « Sens critiques » de Clément Paradis dans Nez la revue olfactive, où s’échangent nos avis sur la critique musicale et la critique parfum.
De notre côté, et ayant grandit dans le monde de la musique, des studios, des concerts, on avait de quoi parler en la matière. Ceci dit, la remarque sur nos critiques du monde de la critique parfum était très pertinente.
La critique de la critique ?
D’ailleurs autant s’expliquer. Si chez nous on met tant l’accent sur une sorte de surveillance de la critique parfum, c’est tout simplement parce qu’on en a marre de lire ou visionner n’importe quoi. Au point où on avait pensé orienter notre public vers des gens validés en la matière. Par souci du consommateur, de protéger l’âme incandescente du frai passionné.
Nez la revue
L’apparition de Nez la revue a consolidé l’idée d’une réelle critique en parfumerie, une critique indépendante, détachée de celle qu’on retrouvait dans Elle ou dans Vogue, bien souvent sponsorisée.
Nez regroupe l’équipe d’Auparfum.com, avec tout un microcosme dédié à la réussite du projet, au sérieux d’une rédac’ et à l’Art olfactif. Des gens comme Jeanne Doré, Dominique Brunel, Yohan Cervi, dont on parle souvent, mais aussi des correctrices (et eurs ?), des designers qui gèrent la mise en page et toute l’ergonomie du mag’ comme l’Atelier Marge Design, etc.
En ayant l’œil pour dénicher du renfort, la bande de Nez a repéré un certain Clément Paradis, fine plume, fine critique et photographe talentueux d’un autre morceau de son âme, en témoigne son magnifique ouvrage qu’on a tenu à promouvoir en tant que oufs de photo, en intro de l’épisode : La fin de l’abondance.
Un esprit libre, cultivé, instruit, qui critique avec un bagage pluriel.
Crise chronologique
À travers le temps et l’arrivée de certaines technologies, la critique parfum s’est mutée en divers prismes. Des blogs des débuts de la prise de parole indépendante, tels Dr Jicky et Mr Phoebus, Grain de Musc (Fr/En), Poivre Bleu, ou encore le sempiternel À la recherche (à jamais en activité !), la triste évolution humaine a donné naissance à des chaînes YouTube stériles à souhait, et pire encore avec Instagram et TikTok. De mal en pis, un vrai drame pour la masse, pour le chercheur d’odeurs lambda, qui ne voit désormais comme résultat de recherches sur Google que des merdouilles visuelles d’influenceurs.
Ce qui est finalement remarquable, c’est que la vraie critique parfum se cantonne à des formats qui permettent une réelle expression, avec le temps qu’il faut pour cela. Ainsi, les podcasts semblent adaptés, mettant en plus en parallèle deux sens que son l’ouïe et l’odorat, se séparant du visuel beaucoup plus polluant, mais aussi et toujours l’écrit, via les blogs, les sites résistants, les articles de la presse écrite.
On voit ce besoin d’aisance temporelle dans les formats vidéos de quelques rares critiques utiles de YouTube, où les temps des productions sont bien supérieurs à ceux des guignols gesticulants.
Un Nez moins mordant ?
Lorsqu’on déclarait en Saison 3 que les critiques de Nez étaient moins dures qu’avant, on évoquait surtout comme raison les fréquentations du milieu. Il est des plus logiques qu’à force de tisser des liens internes au monde du parfum, on ait plus de mal à les critiquer durement. C’est humain. Créer des liens, des amitiés, prendre au sérieux ses mots, la peur de blesser. On préfère ne pas parler sur le produit au final.
L’intégrité de la critique
Au vu de la génération d’influenceurs qui gangrènent le secteur, qui obstruent la voie pour les passionnés, Nez fait figure de faisceau lumineux dans le ciel, comme pour Batman à Gotham City. Car si l’on se penche sur le modèle économique de la revue olfactive, rien ne fait finalement de vrai barrage au contenu. Les sponsors ne sont autres que les grandes maisons de compositions, comme Firmenich, Symrise, IFF ou Mane, qui de toute façon fournissent l’ensemble de l’industrie du parfum. Parler durement d’une marque, au final, ne changerait rien pour leurs appuis économiques.
À l’opposé, les branleurs vidéo se retrouve être des présentateurs de télé-achat, disant du bien de tout ce qu’on leur envoie, une sorte de réincarnation de Pierre Bellemare dans les années 1980. Le pire étant qu’après la honte ils ne repartent qu’avec un maigre flacon. Triste salaire pour l’ampleur du travail que nécessite une vidéo.
La guerre aux followers, la concurrence, la recherche de la reconnaissance, les embrouilles entre eux, on est dans une ambiance ultra toxique d’où beaucoup finissent le chemin en burn out.
De Nez à La Parfumerie Podcast
Si on évoquait ainsi la problématique de côtoyer la même mondanité pour Nez, c’est parce qu’on se sent tout simplement pousser en cette direction. À force d’interviews, de contacts, on se retrouve à tisser nous aussi des liens, se faire même des amis dans le milieu. Malgré notre claire indépendance en terme de rédaction, de ligne éditoriale, de critique parfum, on est parfois confrontés à cette difficulté.
C’est pour cette raison que nous restons en arrière plan, loin de tout, consultables mais jamais corruptibles, car comme dit le dicton : « loin des yeux, loin du cœur » ! Cette position nous raffermit et nous permet de rester nous-mêmes, même si au fond les sentiments atteignent tout le monde.
Non pas qu’être indépendant c’est être en marge, mais être en marge préserve l’indépendance.
Chiens de la douane
La problématique de la recherche internet et de ses résultats nous a poussé à être le plus performant possible en référencement (SEO). Car pour revenir au passionné lambda qui se cherche sur la toile, il sera confronté à son ignorance lorsqu’il trouvera sur sa route les premiers golmons de l’influence. Hormis des chorégraphies en slip et des galipettes pour présenter des flacons, que gagne-t-on à regarder ces influenceurs ? Leur attachement à la reconnaissance instantanée, éphémère, les emportera au loin. Car leur science olfactive, au final, se résume à reconnaitre des étiquettes, des flacons, des prix, ils ne mémorisent que des références, bref, cultivés comme les chiens de la douane.
Culture !
Tous ces critiques qui en valent la chandelle dont on essaie de parler régulièrement se distinguent par leur culture. Pas seulement la culture parfum, mais bien sûr la culture générale. Les rares bons critiques vidéos sont en réalité de très bons rédacteurs en arrière plan. Ils ont construit leur culture loin des écrans de leurs smartphones, là où les pages se tournent pour de vrai.
Ce vide intergalactique qu’on ressent en visionnant les influenceurs vient de là. Des cons qui nous expliquent la beauté de la merde, ils sont les seuls à en être convaincus à la fin. Beaucoup de courage !
Le futur, que nous réserve-t-il ?
Comme toujours, la technologie a son mot à dire dans le cheminement humain. La télévision, la presse, la vidéo, l’audio, déclinés en tous les supports possibles et imaginables, sont le présent de la critique parfum. Les futurs supports apporteront leur lot d’inovations dans lesquels s’exprimeront des voix.
La passion
Le plus important en réalité se divise en deux camps : le critique et le lecteur. La passion qui les anime tous les deux les poussera toujours plus loin. Le critique d’une catégorie ne se laisse rarement happé par les tendances, il crée même parfois des courants par sa plume. Le critique de Rock a baigné dedans toute sa vie, il s’y est consacré contre vents et marrées.
De son côté le lecteur, celui qui cherche une voix sincère pour s’y retrouver, saura en réalité où fouiller. D’instinct guidé vers ce qui lui semble fiable. Les chorégraphies ne sont en vérité qu’un subterfuge pour masquer l’ignorance, personne n’est dupe, sûrement pas le vrai passionné.
À la croisée des critiques
Le lien entre Clément et La Parfumerie Podcast c’est Nez. À l’époque où chacun se cherchait, voulait bâtir une culture parfum sans même le savoir, on se tournait vers le net, via Google ou Twitter, pour glaner des infos sur le monde du parfum, sur les parfums à proprement dit, sur l’olfaction plus largement. Les résultats n’étaient autres que les blogs de ceux qui ont fondé Auparfum.com, précurseur de la revue Nez.
Venus de divers horizons, on s’est construit, en ancrant nos avancées dans nos contextes personnels. Cet article « Sens Critiques » paru dans Nez est finalement une sorte de carrefour sociologiquement intéressant, où se sont croisés, sans se voir, des figures comme Persolaise, Didier Lestrade, Wilfried Paris, Clément et nous.
Photo : L’article « Sens critiques » de Clément Paradis dans Nez la revue olfactive, où s’échangent nos avis sur la critique musicale et la critique parfum.
« Sens critiques »
Au départ, et puisque les liens entre musique et olfaction sont la thématique même du numéro 14 de la revue Nez, l’article s’est articulé autour de ce que la critique musicale, de part son importance, sa présence historique, son indépendance, peut apprendre/apporter à la critique parfum.
D’où la présence évidente de rédacteurs comme Didier Lestrade (critique de musiques électroniques, notamment pour Libération) et Wilfried Paris (plume de Magic Rpm).
De notre côté, et ayant grandit dans le monde de la musique, des studios, des concerts, on avait de quoi parler en la matière. Ceci dit, la remarque sur nos critiques du monde de la critique parfum était très pertinente.
La critique de la critique ?
D’ailleurs autant s’expliquer. Si chez nous on met tant l’accent sur une sorte de surveillance de la critique parfum, c’est tout simplement parce qu’on en a marre de lire ou visionner n’importe quoi. Au point où on avait pensé orienter notre public vers des gens validés en la matière. Par souci du consommateur, de protéger l’âme incandescente du frai passionné.
Nez la revue
L’apparition de Nez la revue a consolidé l’idée d’une réelle critique en parfumerie, une critique indépendante, détachée de celle qu’on retrouvait dans Elle ou dans Vogue, bien souvent sponsorisée.
Nez regroupe l’équipe d’Auparfum.com, avec tout un microcosme dédié à la réussite du projet, au sérieux d’une rédac’ et à l’Art olfactif. Des gens comme Jeanne Doré, Dominique Brunel, Yohan Cervi, dont on parle souvent, mais aussi des correctrices (et eurs ?), des designers qui gèrent la mise en page et toute l’ergonomie du mag’ comme l’Atelier Marge Design, etc.
En ayant l’œil pour dénicher du renfort, la bande de Nez a repéré un certain Clément Paradis, fine plume, fine critique et photographe talentueux d’un autre morceau de son âme, en témoigne son magnifique ouvrage qu’on a tenu à promouvoir en tant que oufs de photo, en intro de l’épisode : La fin de l’abondance.
Un esprit libre, cultivé, instruit, qui critique avec un bagage pluriel.
Crise chronologique
À travers le temps et l’arrivée de certaines technologies, la critique parfum s’est mutée en divers prismes. Des blogs des débuts de la prise de parole indépendante, tels Dr Jicky et Mr Phoebus, Grain de Musc (Fr/En), Poivre Bleu, ou encore le sempiternel À la recherche (à jamais en activité !), la triste évolution humaine a donné naissance à des chaînes YouTube stériles à souhait, et pire encore avec Instagram et TikTok. De mal en pis, un vrai drame pour la masse, pour le chercheur d’odeurs lambda, qui ne voit désormais comme résultat de recherches sur Google que des merdouilles visuelles d’influenceurs.
Ce qui est finalement remarquable, c’est que la vraie critique parfum se cantonne à des formats qui permettent une réelle expression, avec le temps qu’il faut pour cela. Ainsi, les podcasts semblent adaptés, mettant en plus en parallèle deux sens que son l’ouïe et l’odorat, se séparant du visuel beaucoup plus polluant, mais aussi et toujours l’écrit, via les blogs, les sites résistants, les articles de la presse écrite.
On voit ce besoin d’aisance temporelle dans les formats vidéos de quelques rares critiques utiles de YouTube, où les temps des productions sont bien supérieurs à ceux des guignols gesticulants.
Un Nez moins mordant ?
Lorsqu’on déclarait en Saison 3 que les critiques de Nez étaient moins dures qu’avant, on évoquait surtout comme raison les fréquentations du milieu. Il est des plus logiques qu’à force de tisser des liens internes au monde du parfum, on ait plus de mal à les critiquer durement. C’est humain. Créer des liens, des amitiés, prendre au sérieux ses mots, la peur de blesser. On préfère ne pas parler sur le produit au final.
L’intégrité de la critique
Au vu de la génération d’influenceurs qui gangrènent le secteur, qui obstruent la voie pour les passionnés, Nez fait figure de faisceau lumineux dans le ciel, comme pour Batman à Gotham City. Car si l’on se penche sur le modèle économique de la revue olfactive, rien ne fait finalement de vrai barrage au contenu. Les sponsors ne sont autres que les grandes maisons de compositions, comme Firmenich, Symrise, IFF ou Mane, qui de toute façon fournissent l’ensemble de l’industrie du parfum. Parler durement d’une marque, au final, ne changerait rien pour leurs appuis économiques.
À l’opposé, les branleurs vidéo se retrouve être des présentateurs de télé-achat, disant du bien de tout ce qu’on leur envoie, une sorte de réincarnation de Pierre Bellemare dans les années 1980. Le pire étant qu’après la honte ils ne repartent qu’avec un maigre flacon. Triste salaire pour l’ampleur du travail que nécessite une vidéo.
La guerre aux followers, la concurrence, la recherche de la reconnaissance, les embrouilles entre eux, on est dans une ambiance ultra toxique d’où beaucoup finissent le chemin en burn out.
De Nez à La Parfumerie Podcast
Si on évoquait ainsi la problématique de côtoyer la même mondanité pour Nez, c’est parce qu’on se sent tout simplement pousser en cette direction. À force d’interviews, de contacts, on se retrouve à tisser nous aussi des liens, se faire même des amis dans le milieu. Malgré notre claire indépendance en terme de rédaction, de ligne éditoriale, de critique parfum, on est parfois confrontés à cette difficulté.
C’est pour cette raison que nous restons en arrière plan, loin de tout, consultables mais jamais corruptibles, car comme dit le dicton : « loin des yeux, loin du cœur » ! Cette position nous raffermit et nous permet de rester nous-mêmes, même si au fond les sentiments atteignent tout le monde.
Non pas qu’être indépendant c’est être en marge, mais être en marge préserve l’indépendance.
Chiens de la douane
La problématique de la recherche internet et de ses résultats nous a poussé à être le plus performant possible en référencement (SEO). Car pour revenir au passionné lambda qui se cherche sur la toile, il sera confronté à son ignorance lorsqu’il trouvera sur sa route les premiers golmons de l’influence. Hormis des chorégraphies en slip et des galipettes pour présenter des flacons, que gagne-t-on à regarder ces influenceurs ? Leur attachement à la reconnaissance instantanée, éphémère, les emportera au loin. Car leur science olfactive, au final, se résume à reconnaitre des étiquettes, des flacons, des prix, ils ne mémorisent que des références, bref, cultivés comme les chiens de la douane.
Culture !
Tous ces critiques qui en valent la chandelle dont on essaie de parler régulièrement se distinguent par leur culture. Pas seulement la culture parfum, mais bien sûr la culture générale. Les rares bons critiques vidéos sont en réalité de très bons rédacteurs en arrière plan. Ils ont construit leur culture loin des écrans de leurs smartphones, là où les pages se tournent pour de vrai.
Ce vide intergalactique qu’on ressent en visionnant les influenceurs vient de là. Des cons qui nous expliquent la beauté de la merde, ils sont les seuls à en être convaincus à la fin. Beaucoup de courage !
Le futur, que nous réserve-t-il ?
Comme toujours, la technologie a son mot à dire dans le cheminement humain. La télévision, la presse, la vidéo, l’audio, déclinés en tous les supports possibles et imaginables, sont le présent de la critique parfum. Les futurs supports apporteront leur lot d’inovations dans lesquels s’exprimeront des voix.
La passion
Le plus important en réalité se divise en deux camps : le critique et le lecteur. La passion qui les anime tous les deux les poussera toujours plus loin. Le critique d’une catégorie ne se laisse rarement happé par les tendances, il crée même parfois des courants par sa plume. Le critique de Rock a baigné dedans toute sa vie, il s’y est consacré contre vents et marrées.
De son côté le lecteur, celui qui cherche une voix sincère pour s’y retrouver, saura en réalité où fouiller. D’instinct guidé vers ce qui lui semble fiable. Les chorégraphies ne sont en vérité qu’un subterfuge pour masquer l’ignorance, personne n’est dupe, sûrement pas le vrai passionné.
Et vous, comment voyez-vous la critique parfum à l’heure d’aujourd’hui ?
Balancez-nous vos pensées !
L’auteur :
L’Ancien
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La Parfumerie, La Saison 4 du Podcast Parfum
Tous les épisodes :
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