Les points sur les « i »
Écouter le podcast en une langue française très claire :
Les symptômes et leurs remèdes
Saison 4 – Épisode 7
Une présentation claire : L’Ancien (en Vétiver Bourbon de Parfum d’Empire) et Le Zen (qui porte Abîme de Maison Violet), ressortent le canon scié et le Teck-9 pour régler quelques points, un drive-by pour remettre les points sur les « i »…
Par L’Ancien
Donnez de la force à vos gars ! Il nous a fallu 2 triples espressos des plus obscurs pour préparer cet épisode !
On est dans une époque où les malades n’ont plus besoin de nous expliquer leurs symptômes. Les signes sur les divers réseaux sociaux sont hurlants, on est face à des cas d’école, mais aussi au devant de résultats marketing bien clairs. C’est une époque de merde, on s’est bien compris, à laquelle nous n’avons plus envie d’adhérer en baissant la tête.
Les points sur plusieurs « i »
2023 approche, avec 2022 comme teaser. Une époque pétée où règne le saint-foutage-de-gueule-marketing, les photos pailletées et les chansonnettes des marques. Même La Parfumerie Podcast a appris à se taire, en se rendant volontairement plus calme, pour donner de la voix à des marques, parfois, qui avaient besoin de placer un mot.
Nul lieu ici d’hypocrisie, juste une vision de l’indépendance qui nous tient à cœur, le problème restant étant nos divergences sur l’Art. Et puis bon… on va se dire les choses, l’Art n’a plus grand chose de ce qu’il est censé signifier. De l’Art aux code-barres il n’y avait qu’un pas, on a fait un marathon dans l’industrie du parfum, portant sur nos épaules chaque acteurs du game.
Les verriers traditionnels ont vu les asiatiques produire à leur place, les marques de luxe ont fabriqué du discount, les parfumeurs ont célébré leurs remplaçants logiciels.
Une époque en toc. Virtuelle mais si concrète, où la culture est représentée par des derniers écervelés, nous faisant croire en arrière plan, à peine masqués, que c’est ce niveau de vide cérébral qui image la connaissance.
Le parfumeur influenceur
Lorsqu’on se promène sur Instagram, on s’aperçoit vite de l’amplitude du superficiel. Des starlettes de la beauté plus laides les unes que les autres, des chanteurs sans carrière qui font croire qu’ils sont milliardaires, des marques de parfum aux 60.000 followers achetés à des fermes à clics, qui ramassent 3 likes par post, etc… On veut se faire une place, dans l’allégresse de la supercherie, avec l’envie d’être quelqu’un qui a réussi, dans l’éphémère du miracle mérité.
On a désormais d’étonnant spécimens, purs produits de l’environnement toxique de l’industrie, qui jouent le jeu. Des parfumeurs émérites, qu’on ne citera pas ici, qui se mettent en scène pour faire avaler la douille à laquelle ils participent au quotidien.
Quoi de mieux pour prolonger l’orgasme visuel, le cumshot des marques, que de suggérer un plan à trois ? En poussant les parfumeurs à se mettre en scène, les grandes maisons de composition, les grandes enseignes du luxe, comme Dior l’avait régulièrement fait avec Demachy, mettent un point à la ligne de leurs discours. « Regardez, même notre Nez vous le dit ». « Il marche dans les champs de roses dont on vous parlait justement, il les cueille pour les presser une à une »……..
La starification
Ce star system, nouveau dans le domaine du parfum, n’est évidemment pas une chose inconnue, la musique et le cinéma trempe dedans depuis un siècle. Que des auteurs soient enfin reconnus pour leur talent, on ne peut que l’applaudir. Le réel problème est la mise en scène intrinsèque au mensonge, la banane participative qui se mange par les deux bouts, à deux sur le client.
On vous laisse faire vos propres recherches…
Le Matière Première Gate
Pour rester dans la mise en scène, le spectacle vivant monté par Caïus et Cédric, imagine une marque de parfum sincère. Matière Première serait une petite enseigne sans prétention ni moyens, qui donnera tout ce qu’elle a pour la passion de la poésie olfactive. Avec dans la formule de la Rose Centifolia bio, des matières épurées de toute altération, des sculptures olfactives abstraites, du nu subjectif, de la danse contemporaine et de la peinture de Delacroix, on est subjugué par tant de don et d’amour du parfum.
Curieusement, en pressant sur le spray des flacons (probablement offerts par Emmaüs), on se trouve face à du trou du cul zoomé, de la branlette espagnole et de la frénésie scatoleptique… on a dû rater un chapitre.
La vraie matière première c’est ton bois ambré, connard !
On en avait parlé dans l’épisode « communiquer ! », la com’ de Matière Première est un must et c’est une leçon pour tous. La maitrise des trois comparses de la maison grassoise est ultra aboutie : Matières bios, dont de soi, minimalisme graphique, coolitude en jean, cheveux lâchés et barbes de trois jours, on est au top de la lubrifiance.
En réunion avec le gratin de l’influence parfum francophone sur Paris, Aurélien Guichard lançait des « sans vous, on devrait dépenser des fortunes pour avoir de tels résultats », merci de nous avoir vaseliné la pénétration, on vous offre, pour vous remercier sincèrement, un flacon pour vous finir vous-même. Comme si une marque comme celle-ci n’avait pas de budget ? On est au sommet de la douille, dans la Pop-niche, dans le parfum 2.0.
La réalité
Les matières bios revendiquées ne sont que des ingrédients parmi tant d’autres. La Rose et la Tubéreuse qui poussent à Disneyland, pour ne citer qu’elles, sont encadrées et propulsées par des Bois Ambrés hurlants, matières synthétiques nucléaires. Lorsqu’Aurélien, de tout son mensonge le plus affirmé, déclare dans notre interview que Radical Rose est le parfum qui possède le pourcentage de Rose Centifolia le plus élevé de l’Histoire, il omet très volontairement de dire que la puissance et la tenue de sa soupe n’avaient rien n’à voir avec la fleur.
Cédric nous décrit le fion des influenceurs après la réunion.
Matière Première et ses putes
En dosant ses parfums de superglues du genre Trimofix, Timberol ou Amberxtreme (ou les 3 ?), Guigui s’adresse aux incompétents inconscients qui lui servent de haut-parleurs : les influenceurs. Il tape directement dans le biais cognitif de la confirmation, se jouent des doutes avec des artifices tout faits : tenue, sillage, poudre aux yeux en photos. Une fois sur le trottoir, les femmes de joie de la Pop-niche, influenceurs guidés par l’appât du gain, leur tapin quotidien, n’ont plus qu’à rabattre le client en mode gratuit.
Le plan glisse dans le plus grand calme, vaseliné par un calcul habile de l’équipe de Matière Première mené de mains de maîtres. La dégueulasserie trompeuse par laquelle on s’est fait nous-même berner, sauf qu’on a fini par dire stop ici :
Disclaimer
Un symbole
Matière Première est aujourd’hui le barème de la Pop-niche, elle image ce qui vient, ce qui se fait, sans pudeur ni honte. C’est un peu le Dior du Privé, le Paco Rabanne du Mainstream, on a juste à s’asseoir et voir les autres suivre. C’est une parfumerie de caniveau, qui ne fait rêver que celui qui n’a rien connu d’autre, de bas étage, de sous-sol même. Guichard et les siens montrent en tout cas comment on séduit ce genre de clientèle préparée en amont par Dior à coup de Sauvage ou de Poison Girl. Matière Première pêche au filet sur le marché gris, calmement.
Le parfum 2.0 et les Bois Ambrés
Ce que révèle le cas Matière Première et l’époque qu’on vit, c’est cette tendance à se débarrasser des Muscs. Ces matières qui souvent fixent les parfums en notes de fonds et donnent beaucoup de volume, de la classe, une impression de propre, sont en train d’être remplacées doucement par les Bois Ambrés.
L’industrie toute entière, à commencer bien sûr par le mainstream, produit des parfums carrément autour de ces matières de synthèses. Ça gueule, ça hurle, ça tient dix jours, c’est statique.
Incivilité olfactive
Pour décrire le process lié à ces matières, le meilleur exemple m’est venu d’un parfumeur avec qui j’échangeais sur WhatsApp. Il me disait il y a peu que les Bois Ambrés étaient une « incivilité olfactive » et qu’on s’accoutumait lentement à leur présence dans de nombreux parfums. Que c’était un peu « comme vivre à Paris, qu’on s’habituait à cette incivilité ». À force de les sentir dans les fragrances modernes, même certains nez avertis finissent par ne plus faire attention. L’industrie a pris l’Art en otage.
Parler d’autres marques ?
On nous reproche de ne parler que des mêmes marques dans le podcast. Honnêtement c’est pas faute de vouloir parler d’autre chose, mais étant un brin soucieux de la qualité on a toujours cette préférence à exposer ce qui est beau et sérieux. D’ailleurs, vous remarquerez que les putes en question plus haut s’occupent bien de parler de tout et n’importe quoi.
En réceptacle de la merde tendance, comme notre bon pote Jeremy ici qui diffuse la réunion avec Matière Première dont on parle plus haut, les influenceurs gèrent l’écho. Haut-parleurs favoris des bâtards que sont les Parfums de Marly, Initio, Fragrance du Bois et consort, ils vous parleront sans cesse des nouveautés les plus abracadabrantes.
Prendre son temps pour juger
À La Parfumerie Podcast on prend notre temps pour décortiquer un parfum et même une marque, surtout si on commande un kit découverte entier. On est bien obligé, on est engagé pour le consommateur, pas pour la marque. Aucun accord ne nous lie avec une maison, même tacite, même secret. On est indépendant. Il en va donc de notre engagement, de notre honneur, de dire du bien d’une enseigne vers laquelle, après nos déclarations, nos auditeurs vont se tourner.
Jetez encore un œil vers ces connards d’influenceurs. Regardez les marques, les références pétées qu’ils mettent en avant. Vous croyez franchement qu’ils sont sérieux ? Des dupes, des formulations faites en deux-deux dans un dernier labo de banlieue sud, des matières niquées… bref, de la Pop-niche, encore et toujours.
C’est le flacon qui importe, pas le jus. Il faut du photogénique, pour les caméra, les photos, et surtout pour que les animateurs d’instagram y croient. Le prix au final est la seule chose qui importe pour présenter un parfum sur le réseau. On y lie la rareté et surtout l’inaccessibilité sous-entendues, Nissou y croit, Sylvère adhère, leurs sœurs en sont sûres : c’est du grand parfum !
La comédie a assez duré
Tout ce cinéma autour du parfum nous fout le seum. Vous croyez franchement que ça rime à quelque chose de présenter sans cesse des nouveautés ? On en a quoi à foutre que ça soit nouveau ? Allez sentir des vintages, c’est à ce moment seulement que votre nez aura approché du parfum !
Le théâtre du placement de produit, les découvertes stériles dans les grands magasins, les balades sponsorisées n’ont enfanté qu’une clientèle perdue, qui n’a rien appris, qui n’est pas en mesure de faire la différence entre le beau et le moche, entre Jaïpur et du Franck Bouclettes !
Jaïpur, parlons-en !
Quand « connard » se bouge le cul pour aller dans un Sephora, il ne connait rien de ce qui s’y trouve. Lui qui ne jure que par la Niche et les collections privées, n’imaginerait même pas que des pépites, des classics et des chef-d’œuvres puissent se vendre sans un bouchon aimanté. À force de voir Olivier Parfumerie se branler sur son Baccarat Rouge 540, forcément, certains finissent par y croire.
On entend donc qu’on n’y connait rien lorsqu’on encense Jaïpur de Boucheron (et qu’on descend Matière Première) ? Ok, on note. On va pas passer par quatre chemin pour répondre :
Quelqu’un qui ne verra rien de grand dans Jaïpur Homme ne peut même pas venir prétendre qu’il a des narines. Juste l’attaque épicée du parfum mérite la plus grande attention. Quant à l’évolution de la composition, elle est juste grandiose.
Mais « connard » n’a regardé que le code-barre avec le prix : C’est pas cher donc c’est de la merde. Pas étonnant pour quelqu’un qui se fait tamponné le derrière à chaque fois qu’il passe en caisse chez Jovoy ou les Galeries Lafayette, qui se fait enfiler sur le gris à cause de la hype.
Stay con !
Un con sera toujours un con, parce qu’il n’est pas en mesure de se dire qu’il n’y connait rien. L’incompétent inconscient, concentration extrait. Il ne sait pas qu’il ne sait pas, il vogue sur la vague de la tendance et de la hype en croyant que c’est la vérité vraie.
Réveille toi, c’est un conseil. Jaïpur est un parfum d’Annick Ménardo qui a troublé le game à une époque où tu nageais encore dans les couilles de ton père.
D’Insta à Discord, tout est symptômatique
On a aussi notre lot de relous autours de nous. C’est bien sûr la faute de personne, mais c’est surtout symptomatique d’une époque. Des mecs qui aiment le ton du podcast mais qui ne sont pas en mesure d’accepter le contenu lorsque ça ne confirme pas ce qu’ils croient.
Lorsqu’ils ont suivi la mouvance qui les ont sortis de Sephora en croyant avoir découvert l’Eldorado dans les coffres des vendeurs de Gris, ils ont cru avaler la pilule rouge de Matrix. Mais cette pilule est un leurre, seule l’expérience et donc beaucoup de temps, de lectures, de remise en cause personnelle, de bonnes fréquentations formées, les guideront.
On voit donc ces gus se pointer sur notre Discord en mode « la famille », mais dès qu’on tacle un truc qu’ils pensaient propre, il n’y a plus personne.
La stricte vérité c’est de la PNL (Programmation Neuro Linguistique) : vous êtes des Incompétents Inconscients, comme on l’a dit plus haut. Allez apprendre un peu la parfumerie et vous former sur des anciens parfums, vous avalerez réellement la pilule rouge ce jour-là.
Le bon parfum est partout (et nul part), à Sephora comme à Jovoy ou dans le coffre du dernier vendeur. Le problème est de le reconnaitre, donc d’en être apte. Arrêtez de regarder les prix et le poids du bouchon, tout ça c’est du foutage de gueule. Mais bon, des sans-cervelles peuvent-ils comprendre la vanne ?
Les marques de merde ?
La liste des marques de merde est tellement longue que même l’informatique quantique ne suffirait pas pour compter. On va quand même faire l’effort de vous donner un Top 10 :
- Parfums de Marly / Initio
- Fragrance du Bois
- Pure Distance
- Boadicea The Victorious
- Byron
- Tiziana Terenzi
- Franck Boclet
- Alexandre J
- Roja Dove
- Matière Première
C’est jeté comme ça, en deux vocaux sur WhatsApp… De quoi vous occuper avec les commentaires de Fragrantica. On en a marre d’en parler, mais on n’aura plus aucune pitié désormais à les déchiqueter à la moindre occasion. Faut faire de la place aux vrais, à Parfum d’Empire, à Naomi Goodsir, à Meo Fusciuni, Filippo Sorcinelli (ce gros connard mal poli mais si talentueux), etc.
La face cachée du game
Il y a la Niche, la Pop-Niche et la Niche stérile… On ne peut compter les marque qui ne servent à rien dans le game. Certaines viennent avec de la sincérité, qui ne sont pas nulles, qui fournissent des travaux portables et respectueux du consommateur, mais qui n’apportent rien !
Certaines de ces maisons sont même construites autour de grands noms, comme Parle moi de parfum, enseigne de Michel Almairac, parfumeur émérite.
Un homme qui a fourni Fahrenheit à Christian Dior, ou encore l’incroyable Bois d’Encens, pilier d’Armani Privé, mais qui en étant seul à la maison n’est pas capable de trouver l’inspiration. C’est triste, mais c’est ça la force des grandes maisons, elles ont des évaluateurs. Un parfumeur seul sans gardes-fou n’est pas du tout garant de la réussite, même sans cahier des charges.
Feu d’artifices de merdeux
Les influenceurs
Au sommet de la connerie, le plus beau pétard du feu d’artifices, on trouve les influenceurs. Sans modèle économique, on les voit vendre leur boule pour des followers, en famille. Olivier Parfumerie en est le plus beau spécimen. Un connard en manque de réussite, qui fait le tapin par Paypal, ou qui essaie de vendre une formation de je ne sais quoi. Le mec en est à pleurnicher sur ses lives parce que sa communauté ne lui lâche rien, et si tu essaie de le conseiller via les commentaires, il te bloque. La vérité blesse, mais le plus gros con de la toile c’est bien lui.
Même Nissou et Sylvère ouvrent leur parfumerie, un vrai modèle économique qui entre parfaitement dans le cadre, réveille toi connard !
Ceux qui croient savoir
Pire que ceux qui ne savent pas, ceux qui croient savoir ! Cette catégorie d’imbéciles est très répandue, ils s’apparentent aux influs et à certains vendeurs. Ils ont mémorisé des références et relaient les balivernes du parfum, les rumeurs sur les matières, la macération, les fameux « fonds de cuves »… On a en eu sur notre groupe Discord, mais dans la vraie vie ils sont encore plus incroyables. Ils nous ont suivis en nous écoutant, mais ne nous ont pas crus parce qu’ils savent mieux !
La science contre la mythologie, la pondération contre l’entêtement, l’Art contre la banane… ils ont choisi de continuer leur chemin sans utiliser leurs neurones, c’est déjà une économie d’énergie quand on a un demi cerveau pour tout le groupe.
Les vendeurs
Les vendeurs c’est un monde à part entière. Il y a les androïdes des magasins, qui ne répondent qu’en phrases formatées en arrière boutique, et il y a les vendeurs de gris. Ces derniers commencent à utiliser une position maline qui est de faire croire qu’ils nous connaissent et qu’on pense comme eux. Ça reprend nos gimmicks, nos punch-lines, ça raconte que ça se promène avec nous… mais ça n’a toujours pas mis un pied dans le savoir.
On est un peu saoulés de se taper tout et n’importe quoi, qu’on nous colle une étiquette de potes qu’on n’est pas du tout. On va balayer la route doucement, on vous l’a dit, on a chargé nos fusils pour faire le grand ménage et repartir en guerre.
S’éduquer
Tout ce qui est cité ici n’est que le symptôme d’une époque à la dérive. La jeune génération qui nous suit trempent les pieds dans la merde et on ne peut pas leur en vouloir. Des années de marketing pour leur fourrer des smartphones et les empêcher de penser humainement les ont détachés lentement de leurs sens.
Le parfum est un art à part entière, pour connaître un art il faut aller à sa rencontre, là où l’on pourra s’en imprégner. Les amoureux de peinture ne restent pas sur leur iPad, ils vont au devant des plus beaux tableaux dans des galeries d’art, ils étudient les grands peintres d’antan, les matières, les textures, les couleurs, les formes liées aux courants artistiques auxquels elles sont rattachées. La parfum c’est pareil, sans un minimum d’étude, de recherche, on n’y comprendra jamais rien.
Sentir le beau parfum, toujours !
En s’habituant à ne sentir que des classics et parfums de qualité, créatifs, réalisés avec technique, en se préservant de la merde pendant des années, on accoutumera son nez et son cerveau à la beauté olfactive. Chaque merde qui apparaitra devant nous sera un choc qui nous repoussera. Formez-vous si vous le pouvez, restreignez votre bulle, protégez-vous des parfums 2.0, de la Pop-niche, des réalisations médiocres. Dirigez-vous vers les références validées à travers de vraies critiques de parfum, pas les putes des marques mythos. Si vous ne trouvez rien sur le parfum que vous recherchez, passez à autre chose, il en va de votre nez et de votre bon goût !
Le parfumeur influenceur
Lorsqu’on se promène sur Instagram, on s’aperçoit vite de l’amplitude du superficiel. Des starlettes de la beauté plus laides les unes que les autres, des chanteurs sans carrière qui font croire qu’ils sont milliardaires, des marques de parfum aux 60.000 followers achetés à des fermes à clics, qui ramassent 3 likes par post, etc… On veut se faire une place, dans l’allégresse de la supercherie, avec l’envie d’être quelqu’un qui a réussi, dans l’éphémère du miracle mérité.
On a désormais d’étonnant spécimens, purs produits de l’environnement toxique de l’industrie, qui jouent le jeu. Des parfumeurs émérites, qu’on ne citera pas ici, qui se mettent en scène pour faire avaler la douille à laquelle ils participent au quotidien.
Quoi de mieux pour prolonger l’orgasme visuel, le cumshot des marques, que de suggérer un plan à trois ? En poussant les parfumeurs à se mettre en scène, les grandes maisons de composition, les grandes enseignes du luxe, comme Dior l’avait régulièrement fait avec Demachy, mettent un point à la ligne de leurs discours. « Regardez, même notre Nez vous le dit ». « Il marche dans les champs de roses dont on vous parlait justement, il les cueille pour les presser une à une »……..
La starification
Ce star system, nouveau dans le domaine du parfum, n’est évidemment pas une chose inconnue, la musique et le cinéma trempe dedans depuis un siècle. Que des auteurs soient enfin reconnus pour leur talent, on ne peut que l’applaudir. Le réel problème est la mise en scène intrinsèque au mensonge, la banane participative qui se mange par les deux bouts, à deux sur le client.
On vous laisse faire vos propres recherches…
Le Matière Première Gate
Pour rester dans la mise en scène, le spectacle vivant monté par Caïus et Cédric, imagine une marque de parfum sincère. Matière Première serait une petite enseigne sans prétention ni moyens, qui donnera tout ce qu’elle a pour la passion de la poésie olfactive. Avec dans la formule de la Rose Centifolia bio, des matières épurées de toute altération, des sculptures olfactives abstraites, du nu subjectif, de la danse contemporaine et de la peinture de Delacroix, on est subjugué par tant de don et d’amour du parfum.
Curieusement, en pressant sur le spray des flacons (probablement offerts par Emmaüs), on se trouve face à du trou du cul zoomé, de la branlette espagnole et de la frénésie scatoleptique… on a dû rater un chapitre.
La vraie matière première c’est ton bois ambré, connard !
On en avait parlé dans l’épisode « communiquer ! », la com’ de Matière Première est un must et c’est une leçon pour tous. La maitrise des trois comparses de la maison grassoise est ultra aboutie : Matières bios, dont de soi, minimalisme graphique, coolitude en jean, cheveux lâchés et barbes de trois jours, on est au top de la lubrifiance.
En réunion avec le gratin de l’influence parfum francophone sur Paris, Aurélien Guichard lançait des « sans vous, on devrait dépenser des fortunes pour avoir de tels résultats », merci de nous avoir vaseliné la pénétration, on vous offre, pour vous remercier sincèrement, un flacon pour vous finir vous-même. Comme si une marque comme celle-ci n’avait pas de budget ? On est au sommet de la douille, dans la Pop-niche, dans le parfum 2.0.
La réalité
Les matières bios revendiquées ne sont que des ingrédients parmi tant d’autres. La Rose et la Tubéreuse qui poussent à Disneyland, pour ne citer qu’elles, sont encadrées et propulsées par des Bois Ambrés hurlants, matières synthétiques nucléaires. Lorsqu’Aurélien, de tout son mensonge le plus affirmé, déclare dans notre interview que Radical Rose est le parfum qui possède le pourcentage de Rose Centifolia le plus élevé de l’Histoire, il omet très volontairement de dire que la puissance et la tenue de sa soupe n’avaient rien n’à voir avec la fleur.
Matière Première et ses putes
Cédric nous décrit le fion des influenceurs après la réunion.
En dosant ses parfums de superglues du genre Trimofix, Timberol ou Amberxtreme (ou les 3 ?), Guigui s’adresse aux incompétents inconscients qui lui servent de haut-parleurs : les influenceurs. Il tape directement dans le biais cognitif de la confirmation, se jouent des doutes avec des artifices tout faits : tenue, sillage, poudre aux yeux en photos. Une fois sur le trottoir, les femmes de joie de la Pop-niche, influenceurs guidés par l’appât du gain, leur tapin quotidien, n’ont plus qu’à rabattre le client en mode gratuit.
Le plan glisse dans le plus grand calme, vaseliné par un calcul habile de l’équipe de Matière Première mené de mains de maîtres. La dégueulasserie trompeuse par laquelle on s’est fait nous-même berner, sauf qu’on a fini par dire stop ici :
Disclaimer
Un symbole
Matière Première est aujourd’hui le barème de la Pop-niche, elle image ce qui vient, ce qui se fait, sans pudeur ni honte. C’est un peu le Dior du Privé, le Paco Rabanne du Mainstream, on a juste à s’asseoir et voir les autres suivre. C’est une parfumerie de caniveau, qui ne fait rêver que celui qui n’a rien connu d’autre, de bas étage, de sous-sol même. Guichard et les siens montrent en tout cas comment on séduit ce genre de clientèle préparée en amont par Dior à coup de Sauvage ou de Poison Girl. Matière Première pêche au filet sur le marché gris, calmement.
Le parfum 2.0 et les Bois Ambrés
Ce que révèle le cas Matière Première et l’époque qu’on vit, c’est cette tendance à se débarrasser des Muscs. Ces matières qui souvent fixent les parfums en notes de fonds et donnent beaucoup de volume, de la classe, une impression de propre, sont en train d’être remplacées doucement par les Bois Ambrés.
L’industrie toute entière, à commencer bien sûr par le mainstream, produit des parfums carrément autour de ces matières de synthèses. Ça gueule, ça hurle, ça tient dix jours, c’est statique.
Incivilité olfactive
Pour décrire le process lié à ces matières, le meilleur exemple m’est venu d’un parfumeur avec qui j’échangeais sur WhatsApp. Il me disait il y a peu que les Bois Ambrés étaient une « incivilité olfactive » et qu’on s’accoutumait lentement à leur présence dans de nombreux parfums. Que c’était un peu « comme vivre à Paris, qu’on s’habituait à cette incivilité ». À force de les sentir dans les fragrances modernes, même certains nez avertis finissent par ne plus faire attention. L’industrie a pris l’Art en otage.
Parler d’autres marques ?
On nous reproche de ne parler que des mêmes marques dans le podcast. Honnêtement c’est pas faute de vouloir parler d’autre chose, mais étant un brin soucieux de la qualité on a toujours cette préférence à exposer ce qui est beau et sérieux. D’ailleurs, vous remarquerez que les putes en question plus haut s’occupent bien de parler de tout et n’importe quoi.
En réceptacle de la merde tendance, comme notre bon pote Jeremy ici qui diffuse la réunion avec Matière Première dont on parle plus haut, les influenceurs gèrent l’écho. Haut-parleurs favoris des bâtards que sont les Parfums de Marly, Initio, Fragrance du Bois et consort, ils vous parleront sans cesse des nouveautés les plus abracadabrantes.
Prendre son temps pour juger
À La Parfumerie Podcast on prend notre temps pour décortiquer un parfum et même une marque, surtout si on commande un kit découverte entier. On est bien obligé, on est engagé pour le consommateur, pas pour la marque. Aucun accord ne nous lie avec une maison, même tacite, même secret. On est indépendant. Il en va donc de notre engagement, de notre honneur, de dire du bien d’une enseigne vers laquelle, après nos déclarations, nos auditeurs vont se tourner.
Jetez encore un œil vers ces connards d’influenceurs. Regardez les marques, les références pétées qu’ils mettent en avant. Vous croyez franchement qu’ils sont sérieux ? Des dupes, des formulations faites en deux-deux dans un dernier labo de banlieue sud, des matières niquées… bref, de la Pop-niche, encore et toujours.
C’est le flacon qui importe, pas le jus. Il faut du photogénique, pour les caméra, les photos, et surtout pour que les animateurs d’instagram y croient. Le prix au final est la seule chose qui importe pour présenter un parfum sur le réseau. On y lie la rareté et surtout l’inaccessibilité sous-entendues, Nissou y croit, Sylvère adhère, leurs sœurs en sont sûres : c’est du grand parfum !
La comédie a assez duré
Tout ce cinéma autour du parfum nous fout le seum. Vous croyez franchement que ça rime à quelque chose de présenter sans cesse des nouveautés ? On en a quoi à foutre que ça soit nouveau ? Allez sentir des vintages, c’est à ce moment seulement que votre nez aura approché du parfum !
Le théâtre du placement de produit, les découvertes stériles dans les grands magasins, les balades sponsorisées n’ont enfanté qu’une clientèle perdue, qui n’a rien appris, qui n’est pas en mesure de faire la différence entre le beau et le moche, entre Jaïpur et du Franck Bouclettes !
Jaïpur, parlons-en !
Quand « connard » se bouge le cul pour aller dans un Sephora, il ne connait rien de ce qui s’y trouve. Lui qui ne jure que par la Niche et les collections privées, n’imaginerait même pas que des pépites, des classics et des chef-d’œuvres puissent se vendre sans un bouchon aimanté. À force de voir Olivier Parfumerie se branler sur son Baccarat Rouge 540, forcément, certains finissent par y croire.
On entend donc qu’on n’y connait rien lorsqu’on encense Jaïpur de Boucheron (et qu’on descend Matière Première) ? Ok, on note. On va pas passer par quatre chemin pour répondre :
Quelqu’un qui ne verra rien de grand dans Jaïpur Homme ne peut même pas venir prétendre qu’il a des narines. Juste l’attaque épicée du parfum mérite la plus grande attention. Quant à l’évolution de la composition, elle est juste grandiose.
Mais « connard » n’a regardé que le code-barre avec le prix : C’est pas cher donc c’est de la merde. Pas étonnant pour quelqu’un qui se fait tamponné le derrière à chaque fois qu’il passe en caisse chez Jovoy ou les Galeries Lafayette, qui se fait enfiler sur le gris à cause de la hype.
Stay con !
Un con sera toujours un con, parce qu’il n’est pas en mesure de se dire qu’il n’y connait rien. L’incompétent inconscient, concentration extrait. Il ne sait pas qu’il ne sait pas, il vogue sur la vague de la tendance et de la hype en croyant que c’est la vérité vraie.
Réveille toi, c’est un conseil. Jaïpur est un parfum d’Annick Ménardo qui a troublé le game à une époque où tu nageais encore dans les couilles de ton père.
D’Insta à Discord, tout est symptômatique
On a aussi notre lot de relous autours de nous. C’est bien sûr la faute de personne, mais c’est surtout symptomatique d’une époque. Des mecs qui aiment le ton du podcast mais qui ne sont pas en mesure d’accepter le contenu lorsque ça ne confirme pas ce qu’ils croient.
Lorsqu’ils ont suivi la mouvance qui les ont sortis de Sephora en croyant avoir découvert l’Eldorado dans les coffres des vendeurs de Gris, ils ont cru avaler la pilule rouge de Matrix. Mais cette pilule est un leurre, seule l’expérience et donc beaucoup de temps, de lectures, de remise en cause personnelle, de bonnes fréquentations formées, les guideront.
On voit donc ces gus se pointer sur notre Discord en mode « la famille », mais dès qu’on tacle un truc qu’ils pensaient propre, il n’y a plus personne.
La stricte vérité c’est de la PNL (Programmation Neuro Linguistique) : vous êtes des Incompétents Inconscients, comme on l’a dit plus haut. Allez apprendre un peu la parfumerie et vous former sur des anciens parfums, vous avalerez réellement la pilule rouge ce jour-là.
Le bon parfum est partout (et nul part), à Sephora comme à Jovoy ou dans le coffre du dernier vendeur. Le problème est de le reconnaitre, donc d’en être apte. Arrêtez de regarder les prix et le poids du bouchon, tout ça c’est du foutage de gueule. Mais bon, des sans-cervelles peuvent-ils comprendre la vanne ?
Les marques de merde ?
La liste des marques de merde est tellement longue que même l’informatique quantique ne suffirait pas pour compter. On va quand même faire l’effort de vous donner un Top 10 :
- Parfums de Marly / Initio
- Fragrance du Bois
- Pure Distance
- Boadicea The Victorious
- Byron
- Tiziana Terenzi
- Franck Boclet
- Alexandre J
- Roja Dove
- Matière Première
C’est jeté comme ça, en deux vocaux sur WhatsApp… De quoi vous occuper avec les commentaires de Fragrantica. On en a marre d’en parler, mais on n’aura plus aucune pitié désormais à les déchiqueter à la moindre occasion. Faut faire de la place aux vrais, à Parfum d’Empire, à Naomi Goodsir, à Meo Fusciuni, Filippo Sorcinelli (ce gros connard mal poli mais si talentueux), etc.
La face cachée du game
Il y a la Niche, la Pop-Niche et la Niche stérile… On ne peut compter les marque qui ne servent à rien dans le game. Certaines viennent avec de la sincérité, qui ne sont pas nulles, qui fournissent des travaux portables et respectueux du consommateur, mais qui n’apportent rien !
Certaines de ces maisons sont même construites autour de grands noms, comme Parle moi de parfum, enseigne de Michel Almairac, parfumeur émérite.
Un homme qui a fourni Fahrenheit à Christian Dior, ou encore l’incroyable Bois d’Encens, pilier d’Armani Privé, mais qui en étant seul à la maison n’est pas capable de trouver l’inspiration. C’est triste, mais c’est ça la force des grandes maisons, elles ont des évaluateurs. Un parfumeur seul sans gardes-fou n’est pas du tout garant de la réussite, même sans cahier des charges.
S’éduquer
Tout ce qui est cité ici n’est que le symptôme d’une époque à la dérive. La jeune génération qui nous suit trempent les pieds dans la merde et on ne peut pas leur en vouloir. Des années de marketing pour leur fourrer des smartphones et les empêcher de penser humainement les ont détachés lentement de leurs sens.
Le parfum est un art à part entière, pour connaître un art il faut aller à sa rencontre, là où l’on pourra s’en imprégner. Les amoureux de peinture ne restent pas sur leur iPad, ils vont au devant des plus beaux tableaux dans des galeries d’art, ils étudient les grands peintres d’antan, les matières, les textures, les couleurs, les formes liées aux courants artistiques auxquels elles sont rattachées. La parfum c’est pareil, sans un minimum d’étude, de recherche, on n’y comprendra jamais rien.
Sentir le beau parfum, toujours !
En s’habituant à ne sentir que des classics et parfums de qualité, créatifs, réalisés avec technique, en se préservant de la merde pendant des années, on accoutumera son nez et son cerveau à la beauté olfactive. Chaque merde qui apparaitra devant nous sera un choc qui nous repoussera. Formez-vous si vous le pouvez, restreignez votre bulle, protégez-vous des parfums 2.0, de la Pop-niche, des réalisations médiocres. Dirigez-vous vers les références validées à travers de vraies critiques de parfum, pas les putes des marques mythos. Si vous ne trouvez rien sur le parfum que vous recherchez, passez à autre chose, il en va de votre nez et de votre bon goût !
Vous aussi vous avez entendu des coups de feu ?!
Balancez-nous vos impressions !
3 Commentaires
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L’Ancien
Auteur / Animateur
Il est la voix lugubre de ce podcast, grande gueule qui aime à secouer l’industrie du parfum. Sur ces notes trempées à l’encre noire, on peut distinguer des listes de victimes enterrées de Paris à Oman. L’Ancien est celui que tu aimes détester, c’est cette note de cœur qui te dérange mais qui rend la composition si singulière.
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Un podcast explosif de la fine équipe 🔥
En plus du parfum, ça parle de PNL et de biais cognitifs 🫶🏽
Mais comment ai-je vécu sans vous pendant toutes ces années ? Même génération (je capte toutes les références !!!), même façon de voir les êtres humains : en marche, en constant apprentissage, en remise en question nécessaire et salutaire. Merci et continuez comme ça, j’apprends beaucoup et je suis à 100% sur la même longueur d’ondes !