Rien dans l’flacon
Le luxe c’est du vent
Donnez de la force à vos gars ! Il a fallu 3 espressos pour réaliser cette newsletter !
Notre infâme communauté se retrouve sur notre Serveur Discord, on parle de fragrances, de bons plans etc. On s’affronte, on s’engueule, bref une putain d’ambiance !
Notre groupe Telegram diffuse tous nos épisodes + des inédits croustillants de temps à autre.
Pas inscrit à la Newsletter de La Parfumerie Podcast ?! Ça prend 3 secondes :
Du vent pour tous
StrangeLove n’a pas inventé le positionnement tarifaire excessif, d’autres les ont précédés comme Roja Dove ou Clive Christian. De la chiure en flacon vendue à prix d’or qui a presque servie de modèle pour ce qu’on nous tend aujourd’hui.
Côté grandes marques et collections privées, Gucci avait mis la barre un peu haute, mais s’est vite fait rattraper par la flambée qui a suivi dans le monde du mainstream. Ceci dit, peu importe ce qu’on paie, l’important c’est ce qu’on trouve à l’arrivée. Les portefeuilles de chaque consommateur sont différents, mais on doit être fourni en fonction de ce qu’on a pu mettre dans notre rêve.
Notre critique à propos de la marque de Christophe Laudamiel est donc fondée sur cet élément : pour 860€, qu’est que je trouve dans le flacon ? Il est temps d’étendre le sujet (quitte à revenir aux fondations liées à la première saison de La Parfumerie Podcast) à l’industrie plus généralement. Le mainstream n’incarne pas le cliché luxe, ok. Les collections privées, on les a décortiquées depuis longtemps, ok. Mais la niche nous vend quoi ?
Bouchons lourds, parfums stériles
Au vu (général) de ce qui paraît de par les parfumeries luxueuses, on ne trouve que de l’air sous les capots. Comment se fait-il qu’en payant beaucoup plus cher on aie pas le droit à du parfum plus riche ?
Ça fait bien longtemps qu’on a pas parlé de Fragrance du Bois et tous les baiseurs de clients du genre. Du gros bouchon, bien kitsch, des noms qui rappellent des matières chères, mais que du vent dedans. Les prix abusifs n’évoquent que la taille de la banane qu’on va se prendre, et c’est malheureusement la règle dans la catégorie.
Car s’il y a bien une matière qu’on nous propose à chaque fois chez la famille Dubois, c’est de l’extrait de banane plantain. N’en déplaise à Demi Rawling, il n’ y a rien à se mettre sous la dent chez cette marque, autant que chez elle d’ailleurs. C’est déjà ça de cohérent, autant le dire, ils étaient fais l’un pour l’autre.
Mais ça, c’est l’époque révolue du business via les influenceurs. De nos jours, on est revenu un peu sur les stats amassées en marge de cette perte de temps, les marques n’y ont pas vraiment gagné. Il faut donc revenir aux bases, la bonne baise à l’ancienne !
Des chiffres et des chiffres
On est arrivé là où c’était prévu de longue date. Les tests, les analytics et autres, sont devenus autant la règle que dans le mainstream. Les tendances mènent la danse et le prix est là pour faire sauter le verrou qui nous protégeait. Pourquoi dépenser moins alors qu’on peut se faire… bref ! Les biais cognitifs, pas besoin d’y revenir.
On est donc là, témoins du déclin final de la bonne intention créatrice, complice et victime à la fois. Quand on dit oui à Laudamiel et son projet de pénétration olfactive, on ouvre la porte à tous ceux qui hésitaient à s’inviter dans l’orgie. Soyons sérieux un moment, il y a vraiment besoin de discuter sur les fragrances de StrangeLove ? Oud ou pas oud, si la matière était le sujet on ne se taperait pas du bois ambré en pleines notes de cœur, point. Et même si la matière était l’hymne de la maison, on n’aurait toujours pas d’excuse tangible pour atteindre un tel viol tarifaire.
C’est pourtant facile…
C’est un débat où les mots n’ont aucun sens. S’il n’existait que cette marque, on pourrait peut-être comprendre qu’il faille l’accepter, mais on a l’embarras du choix ! Et même en catégorie luxe, je préfère cent fois Louis Vuitton et un Jacques Cavallier qui donne la minimale en qualité, que les bouffonneries exubérantes de Cricri. Son cinéma médiatique pseudo-révolutionnaire pouvait faire mouche, je l’avoue, mais en sentant ce type d’excès non-olfactif qu’est StrangeLove, on comprend vite qu’il s’agit d’un gamin qui crie au loup.
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
Les Directions Artistiques
Chaque marque se base sur son pôle marketing et sa Direction Artistique pour mener à bien ses projets. Chaque maison a sa propre vision…
Moi, c’est la vanille
On a tous des sensibilités qui nous sont propres. On en a toujours des matières qui nous frappent au cœur quand on les sent…
Le combat continue !
Sauvage serait le parfum préféré des hommes… Effectivement, ça donne envie d’enterrer ses bijoux pour tout plaquer. On a du encore taf !
Le changement c’est maintenant !
La parfumerie podcast n’est financée que par sa bonne intention, mais à force de persévérer, de muscler nos acquis, on y vient doucement.
Ma femme m’a volé mon parfum !
je (re)testais un parfum en présence de ma famille. L’un d’eux a provoqué une réaction collective sans précédent chez moi…
Vos parfumeries sont ouvertes !
Les français aiment le parfum, le COVID a fermé les parfumeries. Heureusement, le gouvernement a mis fin à cette torture…
Les Gouts Et Les Couleurs
Certains s’offusquent de critiques, d’autres défendent leurs choix coûte que coûte. Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas.
Une lueur d’espoir
En sniffant ce qui s’est fait en 2020, ce que les grandes marques ont produit, et ce que la niche a composé, on est face à un constat…
Pourquoi les parfums de deux époques sont si différents ?
Avec la mode du vintage les amateurs de parfums se trouvent souvent face à des senteurs du passé, différentes de celles d’aujourd’hui…
Choisir son Nose
Nose est le film qui parle de Dior et son parfumeur d’antan François Demachy, mais c’est aussi le film de Gualtieri sur sa manière de bosser.
Parole aux imbéciles
Prêter la parole aux imbéciles finit rarement bien, Thierry Wasser a pu le constater avec le Figaro et son questionneur largué…
Avant d’apprendre… désapprendre !
Désapprendre pour apprendre en parfum. Lorsque l’horizon s’ouvre devant nous en parfum. Malheureusement, de nombreux murs restent à abattre…
Le Parfum, une expression libre ?
Le parfum est-il une expression libre ? On se pose la question tant les parfumeurs sont des artistes éloigner des directions artistiques…
Le parfum reste-t-il luxe ?
Le Parfum est-il encore luxe ? Au-delà des biais cognitifs relayés par les marques, observons de plus prêt ce qu’il en vraiment…
Du fait d’être libre en création
Liberté en Création. Jusqu’où peut-on s’aventurer en parfumerie, et qu’elles sont les conditions de la réussite de telles décisions ?














