Une seule pulvérisation a suffit

Ma femme m’a volé mon parfum !

Preuve que le parfum secoue les émotions, il ne peut laisser personne indifférent. Alors que nous rechargions nos stocks d’échantillons, laminés par les Ball-Trap Awards, je (re)testais certains en présence de ma famille. L’un d’eux a provoqué une réaction collective sans précédent chez moi…

Ma femme m'a volé mon parfum !

L’épisode de lundi prochain

Lors de l’enregistrement de l’épisode à venir, nous évoquions avec Le Zen à quel point un des parfums étaient une gifle monumentale. Je lui expliquais qu’à la première pulvérisation, toute ma famille avait bondit pour savoir de quel parfum il s’agissait, les visages émerveillés. 

Ce qui est venu après l’enregistrement est encore plus étonnant. Je surprenais ma femme, entrée par effraction dans mon antre, entrain de subtiliser l’échantillon en question ! C’est là que l’on comprend réellement à quel point le parfum provoque les émotions à des degrés rarement atteins. 

Les genres et les contes de fées

Cette réaction de ma chère femme souligne aussi qu’elle n’a été frappée que par le jus. Loin d’elle donc les discours publicitaires, les flacons aguicheurs ou les marques, encore moins qu’il s’agisse d’un parfum pour homme ou femme. Un parfum reste un parfum, et c’est bel et bien la matière principale qui a retourné la baraque. 

Si je fais attention à ne pas nommer le parfum en question c’est bien sûr pour ne pas spoiler l’épisode à venir. Mais l’approfondissement autour de cette fragrance a été un tel bouleversement qu’on a décidé de repousser le verdict finale de nos Awards, comme renversés par un coup d’État olfactif !

Les erreurs de débutants

Chaque jour nous apprend quelque chose. Soit de l’ordre de la découverte, soit du fait d’une erreur. Ces Ball-Trap Awards ont été éprouvants au plus haut point. Valider des fragrances face à d’autres est émotivement rude. Le fait que nous placions des parfums dans des catégories spécifiques, les ont éprouvés dans des conditions très particulières. Éliminant certaines grandes œuvres à cause de manquements qui ne sont pas forcément des défauts dans un autre contexte.

Le Feu au poudre

C’est la même raison qui nous a fait publier le débat sur le prix de la Légende, et tout particulièrement notre revirement de jugement sur Le Feu de Floratropia. Il y a certes des vainqueurs de catégories, de contextes, et il y a des œuvres qui ont marqué l’année de toute leur envergure.

Ma femme ne m’a pas volé de la merde. Son cœur a chaviré face à une œuvre époustouflante qu’on avait pas jugé dans la catégorie qui lui correspondait le mieux. Les réactions de ma famille (et de maman Zen!) nous ont rappelé à l’ordre, et surtout, ont mis en lumière nos doutes, et permis de corriger notre faute…

Lundi vous comprendrez de quel parfum il s’agit.

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