Le luxe en parfumerie

Des apparats aux contenus des flacons

Le luxe et la parfumerie sont indissociables depuis toujours. Mais certaines marques ont du mal à aller au-delà des dorures…
La parfumerie et le luxe

Donnez de la force à vos gars ! Il a fallu 3 doubles espressos pour réaliser cette newsletter !

Notre infâme communauté se retrouve sur notre Serveur Discord, on parle de fragrances, de bons plans etc. On s’affronte, on s’engueule, bref une putain d’ambiance !

Notre groupe Telegram diffuse tous nos épisodes + des inédits croustillants de temps à autre.

Pas inscrit à la Newsletter de La Parfumerie Podcast ?! Ça prend 3 secondes :

Luxe ?

On ne cesse de le répéter, le luxe et la parfumerie sont liés à jamais. La plupart des marques le savent et font très attention à ce que les discours et apparences soulignent ce caractère. Les enseignes de Pop niche ne surfent que sur ces caractérisques et ne font même plus attention au reste.

Et comme on l’a dit (aussi…), les maisons de niche suivent celles qui cartonnent comme des moutons. Souvent avec un certain manque de discernement, de personnel qualifié dans les bureaux.

Le personnel de la parfumerie de niche est rarement qualifié

Au-delà des dorures…

Pour faire court, une fois le design validé, catastrophiquement ou pas, le contenu des flacons n’est plus qu’un principe de remplissage d’espace. On le voit bien sûr avec Montale ou Mancera, mais on le voit surtout presque partout. Il y a un vrai problème de cohérence à ce niveau. Tu veux jouer dans la cour du luxe, mais tu produis des parfums sans classe.

Et on ne parle pas spécialement de Pop niche ! C’est un problème qui touche des grandes marques comme Dior, même si on ne voit plus que le logo à l’achat tant l’aura de la maison est gigantesque.

Sur ce point, certaines marques préfèrent s’aventurer sur les terres sauvages de l’expérimental ou de l’ultra niche, évitant soigneusement les connotations luxe. Pourquoi pas, mais vous rater aussi un label essentiel pour les ventes. Soit.

Dusita est bien un exemple de parfumerie un peu bourgeoise qui ne rate pas le coche en la matière. Dorures, design, clichés chic parisien, tout y est. Le prix valide les biais, impeccable ! Mais surtout, les jus suivent cette image et on sent directement que le bail est sincère.

Être soi-même en parfumerie

Rien au dessus de l’autre

L’équilibre qui se sent chez Dusita, et chez d’autres marques bien sûr, montre qu’on ne veut pas heurter, qu’on cherche la poésie avant la performance, ou avant la surprise, l’agression. C’est ce qui ressort de tout un kit découverte senti récemment. On n’est pas là à tenter un discours sur des marches chicos dans le Paris bourge. On le fait vivre entre les matières !

C’est vraiment ce point qui est absent de ces maisons qui ne sont là que pour tenter un truc sur le marché, mais aussi celles qui n’ont pas la pertinence nécessaire. Pour exprimer quelque chose parfaitement, il faut le vivre.

Le luxe et sa perfection en parfumerie

La notion du beau (again)

Dans la dernière newsletter on a parlé de la notion du beau, un point que peu maitrisent. Il y a déjà un problème générationel puisque le beau a changé d’apparence. Mais il y a aussi une méconnaissance totale du vrai luxe, celui qui n’est pas bling-bling, qui brille sans artifice, par sa simple perfection. Le beau en parfumerie doit se sentir sans storytelling, sans renfort. Le flacon doit bien sûr l’accompagner, mais doit rester le contenant et pas être le seul luxe du pack.

Les apparats de nos jours sont les seules caractéristiques qu’on peut relier aux codes du luxe, on est très loin d’avoir des parfums qui suivent dans les flacons. J’ai pris un vrai plaisir à retrouver cette notion à ma découverte des parfums Dusita, bravo !

Toutes les archives de la Newsletter Parfum :

Le doute

Le doute

Dans cette période où l’industrie du parfum est au creux de la vague, on se pose de nombreuses questions. On est parfois aussi parano…