La Pop niche & les influenceurs
Un lien fort et facilement explicable

Donnez de la force à vos gars ! Il a fallu 2 cafés impitoyables pour réaliser cette newsletter !
Notre infâme communauté se retrouve sur notre Serveur Discord, on parle de fragrances, de bons plans etc. On s’affronte, on s’engueule, bref une putain d’ambiance !
Notre groupe Telegram diffuse tous nos épisodes + des inédits croustillants de temps à autre.
Pas inscrit à la Newsletter de La Parfumerie Podcast ?! Ça prend 3 secondes :
Entre gros nazes
La Pop niche représente bel et bien cette parfumerie qui veut faire du chiffre sur le dos des naïfs. Des jus pétés, des dorures et des gros prix, penchez-vous, toussez ! Pour communiquer rien de mieux que le même genre de guignols qui y croient. On l’a vu avec la hype Matière Première, et chaque jour avec les marques mythos, à peine besoin d’envoyer un flacon comme salaire, ils sont déjà bien contents d’avoir trouvé du contenu.
Bon, on savait à qui on avait affaire depuis longtemps. Mais il faut quand même avouer que les équipes marketing des marques de pop niche sont bien les grosses putes du système en place. Toujours à vouloir communiquer autour de leurs maisons (et quoi de plus normal ?), elles ont vite compris où gratter de l’affichage. Certains tiktokeurs et Instagrameurs sont tellement ignorants que le prix suffit pour les convaincre de la qualité.

L’idiot utile
Ce système fonctionne génialement car le public est malheureusement complètement ignorant de la chose du parfum. On les verra d’ailleurs relayer l’info à fond, trop heureux de faire découvrir au monde les nouveaux symboles du luxe. Il y a juste à observer les publics de Parfums de Marly en France ou de Roja Daube en Angleterre. Les influenceurs américains ont montré aux français comment ça marche, des vidéos pleines de joie, de bonne humeur, et toutes sortes de lubrifiants sont mis en place pour propulser les produits négociés.
La bêtise est donc l’essence de ce lien étroit entre eux et les maisons, l’ignorance, l’incompétence… Ben sûr l’orgueil aide à être convaincu du bien fondé de ses choix, allez demander à Olivier Parfumerie, gourou des cons du parfums qui fait des tier lists à dormir debout sur sa chaîne. Mais on y reviendra en podcast !
Le sadisme
Si Le Zen aime bien les regarder s’humilier devant les caméras, j’ai un peu de mal à supporter les mensonges et les discours pleins de paillettes. Même s’il y a du mieux dans pas mal de contenus d’influenceurs, il faut le dire, beaucoup de vidéos publiées sont carrément indigestes. Les interviews ultra stériles des proprios de marques, les visites guidées à mourir de honte dans les parfumeries, les unboxing qui servent à rien, les avis téléguidés, vraiment j’en peux plus.
On rend hommage à ceux qui ont développé un modèle économique autre, c’est vraiment l’option qui sauve le contenu, souvent. C’est aussi la preuve d’une clairvoyance.
Quand à ceux qui persistent, qui croient que former des fans avec un verre vide à offrir, on vous voit. Bientôt vous disparaîtrez, on vous finira jusqu’au dernier !

Tenir la critique
Bref, La Parfumerie Podcast a encore beaucoup de pain sur la planche, on espère tenir le coup mais ce bordel n’est vraiment pas pour maintenir notre motivation. On a quand même décidé de revenir à nos bases : la flagellation de maisons de merde et les pendaisons publiques des mythos de l’industrie. Pendant qu’on souffrait de nos galères techniques on en a eu gros sur la patate, on a tout vu, tout entendu…… pas senti grand chose. Les lames sont aiguisées, on est reparti comme en 40 !
On doit vraiment continuer à pousser la masse à se cultiver, et pas que dans le parfum d’ailleurs ! Il faut que le discours soit tranchant et clair : la merde c’est de la merde, peu importe l’emballage.
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
Parfums à la flotte…
Lorsqu’on parle de cahier des charges on pense aux gros calculs du mainstream, mais la pop niche n’est pas en reste…
Plus ça produit…
On a tendance à penser ces derniers temps que plus l’industrie pousse ses produits, plus c’est de la merde qui sort. Mais n’y a-t-il pas un souffle de vie ?
Le culte de la personnalité
Le temps a permis à l’industrie du parfum de cultiver les personnalités de ses parfumeurs, de surfer sur une popularité naissante, pourquoi pas ?
L’autarcie nécessaire
Lorsqu’on crée, on est ce qu’on appelle communément un artiste, et l’ennemi c’est toujours « l’autre ». Il faut souvent s’isoler pour être soi-même…
Les indés de la farce
Les chiffres des sorties sont chaque année en hausse, on voit l’industrie devenir une robotique à fric, il faut pousser les petites maisons.
La passion vs le business
Vivre sa passion en se lançant dans la parfumerie n’est pas gagné d’avance, il faut savoir faire des maths et observer pour s’en sortir…
La chute vertigineuse de la parfumerie
Quelqu’un peut-il m’expliquer comment on peut avoir un Ambre Fétiche en 2007 et finir avec des Ambre Safrano 15 ans plus tard ?
Les funambules
L’Indépendance qu’on aime en parfumerie n’est pas forcément celle qui fait de l’argent, elle se bat pour vendre sans se vendre.
Le rush de fin d’année
Ça y est c’est décembre, le compte à rebours est lancé et les jours s’égrainent vers le 25. Quelle grosse merde va finir sous le sapin ?
Vous reprendrez bien une banane ?
Pendant que les pétasses des réseaux sociaux veulent nous faire taire, on garde le cap sans baisser notre froc, sans baiser nos followers…
Que peut apporter une nouvelle marque ?
Au regard tout ce qui a été fait et de tout ce qui sort de nos jours, en quoi peut donc innover une jeune maison de parfum ?
Critiquer, c’est l’ouvrir !
On a forcément un peu insisté dans l’épisode d’aujourd’hui, mais la critique est primordiale pour la survie de la parfumerie !
Que reste-t-il de la parfumerie ?
Il suffit de surfer un peu sur les réseaux sociaux pour se poser la question. Sommes-nous arrivés au point de non retour ?
Tous les coups sont permis
Catégories commerciales ou pas, tous les coups sont permis, la dictature des points de vente en est un exemple, il faut vaincre à tout prix !
Un champ d’expression ?
Les parfumeurs s’éclatent à répondre aux briefs des marques, mais est-ce que tout le monde se comprend vraiment ?