Briser la glace
D’un monde opaque à la Paris Perfume Week

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Le succès de la Paris Perfume Week ouvre une nouvelle ère de la parfumerie, peut-être. La clique de Nez a probablement poussé une porte qu’on devait abattre depuis longtemps…
D’Esxence à la PPW
Le carton annuel du salon Milanais Esxence montre à quel point la parfumerie attire. Autant les particuliers n’y sont pas les plus nombreux, on a quand même un bon kilo de passionnés qui s’y rendent chaque année. Pendant donc que les professionnels s’astiquent sur leurs stands, les influenceurs diffusent au monde, propageant une certaine intrigue, cet événement mondial.
Malheureusement, ce salon est un merdier rarement atteint, il faut le dire. Un monde insupportable, un mélange de marques allant de la grosse merde à l’art contemporain, l’une en face de l’autre. Et surtout, pour être un brin chauvin, rien du côté de Paris alors que la France se targue d’être là capitale du parfum !

Faire mieux…
Ceci dit, les bons gars de Nez ont réussi à briser le silence et propulser la Paris Perfume Week, proposant par la même occasion quelque chose de bien mieux. Des ateliers, ok. Des conférences, ok. Des présentations de marques, ok. Mais le vrai plus est d’avoir rendu un salon dédié au parfum accessible au grand public.
On se retrouve loin de la branlette collective d’Esxence à Milan, où les marques en sont à des octaves de plaisirs manuels rarement observés. À la PPW on va pouvoir présenter le vrai visage du parfum, celui caché par les grandes marques et les grands groupes depuis des décennies. Un pas en avant considérable en communication !
Approcher des parfumeurs, écouter leurs inspirations, leurs visions du parfum, les voir sourire, les toucher… c’est bon j’arrête. Si ce n’est via des clips de com’ hollywoodiens sur les réseaux sociaux ça n’était pas possible.
Cette fois, on fait un pas gigantesque. On prend connaissance de nombreux aspects de l’industrie, via les petites marques entre autres. Car les conférences sur l’olfaction c’est bien mignon, mais c’est tout un pan du business qui se retrouve dévoilé.
Les souffrances visibles ?
On se doute bien que les dirigeants de marques ne vont pas craquer sous vos regards effondrés. Mais comprendre les équations qui façonnent la parfumerie ça permet de moins rêver devant les spots publicitaires, et donc moins se prendre de douilles à la caisse.
Échanger autours de concepts parfum c’est aussi une face cachée de la parfumerie. Qui peut comprendre les allusions des discours un peu pointus ? Le consommateur lambda peut enfin saisir les diverses visions qui ont propulsé un projet entier.

Un taf de ouf
Je suis particulièrement fier de vivre ces temps. Voir la niche s’émanciper, voir le public apprendre, ça n’était même pas un rêve il y a 20 ans ! Mais cette team d’auparfum / Nez la revue, partie de bouts de ficelles, a su démocratiser au maximum ce monde tellement opaque et difficilement compréhensible.
Je tenais ici à les remercier, le boulot a été monstrueux on s’en doute bien. Continuez, les défauts sont emballés dans des qualités, et cette passion qui est la votre en est arrivée à ce niveau. Chapeau !
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
Parfums à la flotte…
Lorsqu’on parle de cahier des charges on pense aux gros calculs du mainstream, mais la pop niche n’est pas en reste…
Plus ça produit…
On a tendance à penser ces derniers temps que plus l’industrie pousse ses produits, plus c’est de la merde qui sort. Mais n’y a-t-il pas un souffle de vie ?
Le culte de la personnalité
Le temps a permis à l’industrie du parfum de cultiver les personnalités de ses parfumeurs, de surfer sur une popularité naissante, pourquoi pas ?
L’autarcie nécessaire
Lorsqu’on crée, on est ce qu’on appelle communément un artiste, et l’ennemi c’est toujours « l’autre ». Il faut souvent s’isoler pour être soi-même…
Les indés de la farce
Les chiffres des sorties sont chaque année en hausse, on voit l’industrie devenir une robotique à fric, il faut pousser les petites maisons.
La passion vs le business
Vivre sa passion en se lançant dans la parfumerie n’est pas gagné d’avance, il faut savoir faire des maths et observer pour s’en sortir…
La chute vertigineuse de la parfumerie
Quelqu’un peut-il m’expliquer comment on peut avoir un Ambre Fétiche en 2007 et finir avec des Ambre Safrano 15 ans plus tard ?
Les funambules
L’Indépendance qu’on aime en parfumerie n’est pas forcément celle qui fait de l’argent, elle se bat pour vendre sans se vendre.
Le rush de fin d’année
Ça y est c’est décembre, le compte à rebours est lancé et les jours s’égrainent vers le 25. Quelle grosse merde va finir sous le sapin ?
Vous reprendrez bien une banane ?
Pendant que les pétasses des réseaux sociaux veulent nous faire taire, on garde le cap sans baisser notre froc, sans baiser nos followers…
Que peut apporter une nouvelle marque ?
Au regard tout ce qui a été fait et de tout ce qui sort de nos jours, en quoi peut donc innover une jeune maison de parfum ?
Critiquer, c’est l’ouvrir !
On a forcément un peu insisté dans l’épisode d’aujourd’hui, mais la critique est primordiale pour la survie de la parfumerie !
Que reste-t-il de la parfumerie ?
Il suffit de surfer un peu sur les réseaux sociaux pour se poser la question. Sommes-nous arrivés au point de non retour ?
Tous les coups sont permis
Catégories commerciales ou pas, tous les coups sont permis, la dictature des points de vente en est un exemple, il faut vaincre à tout prix !
Un champ d’expression ?
Les parfumeurs s’éclatent à répondre aux briefs des marques, mais est-ce que tout le monde se comprend vraiment ?