Le luxe en parfumerie
Des apparats aux contenus des flacons

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Luxe ?
On ne cesse de le répéter, le luxe et la parfumerie sont liés à jamais. La plupart des marques le savent et font très attention à ce que les discours et apparences soulignent ce caractère. Les enseignes de Pop niche ne surfent que sur ces caractérisques et ne font même plus attention au reste.
Et comme on l’a dit (aussi…), les maisons de niche suivent celles qui cartonnent comme des moutons. Souvent avec un certain manque de discernement, de personnel qualifié dans les bureaux.

Au-delà des dorures…
Pour faire court, une fois le design validé, catastrophiquement ou pas, le contenu des flacons n’est plus qu’un principe de remplissage d’espace. On le voit bien sûr avec Montale ou Mancera, mais on le voit surtout presque partout. Il y a un vrai problème de cohérence à ce niveau. Tu veux jouer dans la cour du luxe, mais tu produis des parfums sans classe.
Et on ne parle pas spécialement de Pop niche ! C’est un problème qui touche des grandes marques comme Dior, même si on ne voit plus que le logo à l’achat tant l’aura de la maison est gigantesque.
Sur ce point, certaines marques préfèrent s’aventurer sur les terres sauvages de l’expérimental ou de l’ultra niche, évitant soigneusement les connotations luxe. Pourquoi pas, mais vous rater aussi un label essentiel pour les ventes. Soit.
Rien au dessus de l’autre
L’équilibre qui se sent chez Dusita, et chez d’autres marques bien sûr, montre qu’on ne veut pas heurter, qu’on cherche la poésie avant la performance, ou avant la surprise, l’agression. C’est ce qui ressort de tout un kit découverte senti récemment. On n’est pas là à tenter un discours sur des marches chicos dans le Paris bourge. On le fait vivre entre les matières !
C’est vraiment ce point qui est absent de ces maisons qui ne sont là que pour tenter un truc sur le marché, mais aussi celles qui n’ont pas la pertinence nécessaire. Pour exprimer quelque chose parfaitement, il faut le vivre.

La notion du beau (again)
Dans la dernière newsletter on a parlé de la notion du beau, un point que peu maitrisent. Il y a déjà un problème générationel puisque le beau a changé d’apparence. Mais il y a aussi une méconnaissance totale du vrai luxe, celui qui n’est pas bling-bling, qui brille sans artifice, par sa simple perfection. Le beau en parfumerie doit se sentir sans storytelling, sans renfort. Le flacon doit bien sûr l’accompagner, mais doit rester le contenant et pas être le seul luxe du pack.
Les apparats de nos jours sont les seules caractéristiques qu’on peut relier aux codes du luxe, on est très loin d’avoir des parfums qui suivent dans les flacons. J’ai pris un vrai plaisir à retrouver cette notion à ma découverte des parfums Dusita, bravo !
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
On vous avait prévenus
Au-delà des quelques nouveautés dont on a parlé dans l’épisode 1, on ne peut pas dire qu’il s’est passé grand chose en notre absence. Crise du Coronavirus oblige, les marques avaient verrouillé leurs sorties pour des jours meilleurs.
L’ultime satisfaction
Trouver son parfum est un apothéose pour tout passionné de parfum. L’Ancien explique dans cette Newsletter comment il y est parvenu.
Bien plus que des bases solides !
Newsletter n°1 de La Parfumerie Podcast. « Bien + que des bases solides » revient sur la Saison 1 du pire Podcast Parfum…