Qui critique-t-on ?
Aller au-delà de la formule s’impose
Avec la chute des grandes écuries de la parfumerie, le mimétisme de la niche, on ne peut pas voir la critique parfum uniquement par le biais olfactif. Le contexte duquel provient le produit est primordial et se doit d’être pris en compte pour être pertinent.
Saison 5 – Épisode 6
Écouter le podcast sur la critique parfum :
Qui critique-t-on ?
Aller au-delà de la formule s’impose
Avec la chute des grandes écuries de la parfumerie, le mimétisme de la niche, on ne peut pas voir la critique parfum uniquement par le biais olfactif. Le contexte duquel provient le produit est primordial et se doit d’être pris en compte pour être pertinent.
Saison 5 – Épisode 6
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Les belles années du Nez Bavard…
La critique qui frappe
Non, on ne veut pas rester le nez sur la mouillette en fermant les yeux. On a essayé, c’est vrai. mais ça ne fonctionne pas avec nous et ça n’est pas en phase avec l’époque que l’on vit.
Depuis le lancement de ce site et ce podcast on s’évertue à inclure le parfum dans un contexte commercial. Un Dior ne peut pas être jugé selon les mêmes critères qu’un Pentalogies, les moyens ne sont pas les mêmes, les budgets, les équipes… c’est deux mondes.
Il faut être intransigeant, certes, mais il faut aussi être objectif. Le parfumito qui compose son petit parfumet dans sa salle de bain et qui lance 50 flacons, avec sa femme aux platines, ne sera jamais encadré par les professionnels les plus aguerris du domaine.
Une critique qui tranche parfaitement prendra donc tous les paramètres en considération et adaptera le jugement final. La Parfumerie Podcast, ou du moins le Zen et l’Ancien, ne peuvent donc pas juger Y ou Myslf comme un parfum de niche. Cap Canaveral ne lance pas des Troposphère 5, ce sont des fusées très pointues qui sont propulsées.
Donnez de la force à vos gars ! Il nous a fallu 6 ristrettos pour préparer cet épisode !
La volonté de créer
Notre cheval de bataille a toujours été la créativité. Les projets qui ne font bouger personne de son siège dans les maisons de composition ou les bureaux des géants du game ne nous intéressent pas. Ça fait quinze ans que les masculins n’ont pas changé, pourquoi devrait-on applaudir une grosse merde « bien faite » ? Si leur transit fonctionne à merveille tant mieux pour eux, chez nous on va arrêter de manger dehors en tout cas !
Les interviews de ces gens sont à vomir, ça se pavane devant les caméras et les stylos suintes leurs venin sur papier. Tous de connivences avec le mensonge le plus véridique. Cette opacité typique de l’industrie du parfum doit non seulement disparaître à jamais, mais la critique parfum doit se reprendre avant tout si l’on veut y arriver. Cette élite des hauts étages se satisfait de ses acquis, c’est naturel, mais on va tout faire pour les faire tomber, c’est de bonne guerre !
Manque de respect
Et d’ailleurs, pourquoi resterait-on les bras croisés devant ces forfaitures odorantes ? Myslf et consorts sont une insulte ! On nous prend pour des connards, on nous distribue des shampoings à tout va, on change les étiquettes pour nous séduire avec l’aura des marques, mais rien ne change. Depuis que la merde sent le gel douche on respire le Dop, le Head & Shoulders, le Mixa bébé… les équipes markéteuses se foutent de nos gueules au calme.
Puissance de feu
Chez Yves Saint Laurent la puissance disponible pour produire est faramineuse. En ce moment la marque est devenue n°1 du mainstream français, devant Dior. Les seuls survivants à la conquête ne sont autres que Paco Rabanne et Jean-Paul Gaultier. En matière donc de possibilités je vous laisse imaginer le budget…
Quand sortait Rive Gauche au début des années 1970, quand explosait l’incroyable Opium quelques années plus tard, YSL laissait la concurrence sur le trottoir. La maison montrait ce que la parfumerie pouvait produire de plus grand, de plus avant-gardiste, de plus chic. Mais le proprio est parti, les rachats et les transferts ont fait le ménage dans le grenier, tout est propre en 2023.
Identité
Ce que produisent les grandes marques aujourd’hui est complètement aseptisé, vide de contenu, livide. La stérilité est de mise, on ne veut plus séduire le client, on veut ne pas le repousser. Un bon petit parfum à l’eau de javel, une crème lavante pour lui masser le fion sous la douche. Les moyens ne manquent pourtant pas, on ne veut juste PAS !
Logique de conquête
C’est cet exemple honteux que suivent les marques de niche, la Pop niche en premier lieu bien sûr, mais même des maisons respectables comme Frédéric Malle tombent une à une et produisent en suivant les codes de la tendance. Des bois ambrés bien lubrifiés, des accords hurlants pour que les moutons retrouvent leur chemin en pénétrant l’antre du loup. Pourquoi se faire chier quand on n’y croit plus ? Viens on fait un bif glissant et on se casse. De toute façon « plus le mensonge est grand, plus le peuple y croit » !
La base ?
C’est cette génération qui scande que Sauvage c’est la base qui va influencer celle qui suit. C’est la règle la plus humaine. Si on n’agit pas maintenant en remettant la critique au bon endroit, Sauvage deviendra la base qu’on souhaite qu’ils soutiennent.
Les obligations de la critique parfum
On se doit, en tant que critiques parfum, de balancer sur ce qu’on aurait dû recevoir en caisse. Pas seulement à cause du prix de vente, c’est un autre sujet, mais du fait de l’envergure de la maison. Parfum d’Empire n’aura jamais le budget des marques de LVMH, pourtant ce que propulse le petit labo parisien est d’une grandeur inouïe.
Les blockbusters de ces marques stratosphériques deviendront les références de demain, enfanteront des copies de copies dans la niche et seront pris comme des parfums de qualité par les consommateurs piégés. Dire que c’est de la merde nous incombe, c’est une question de bonne foi et d’intégrité.
Les influenceurs et journalistes merdeux qui choisissent de mettre en avant cette niche qui se prostitue sont donc les putes des putes. On vous laisse assumer.
À La Parfumerie Podcast la vérité est de mise, quitte à froisser les anciens de la critique et foutre en l’air les projets les plus vils en préparation. Allez vous faire foutre, on est pas venu pour sucer ! Chaque parfum qui passe sous notre nez sera remis dans son contexte, posé au bon endroit pour être jugé comme il se doit, loin des paillettes et des projecteurs.
La volonté de créer
Notre cheval de bataille a toujours été la créativité. Les projets qui ne font bouger personne de son siège dans les maisons de composition ou les bureaux des géants du game ne nous intéressent pas. Ça fait quinze ans que les masculins n’ont pas changé, pourquoi devrait-on applaudir une grosse merde « bien faite » ? Si leur transit fonctionne à merveille tant mieux pour eux, chez nous on va arrêter de manger dehors en tout cas !
Les interviews de ces gens sont à vomir, ça se pavane devant les caméras et les stylos suintes leurs venin sur papier. Tous de connivences avec le mensonge le plus véridique. Cette opacité typique de l’industrie du parfum doit non seulement disparaître à jamais, mais la critique parfum doit se reprendre avant tout si l’on veut y arriver. Cette élite des hauts étages se satisfait de ses acquis, c’est naturel, mais on va tout faire pour les faire tomber, c’est de bonne guerre !
Manque de respect
Et d’ailleurs, pourquoi resterait-on les bras croisés devant ces forfaitures odorantes ? Myslf et consorts sont une insulte ! On nous prend pour des connards, on nous distribue des shampoings à tout va, on change les étiquettes pour nous séduire avec l’aura des marques, mais rien ne change. Depuis que la merde sent le gel douche on respire le Dop, le Head & Shoulders, le Mixa bébé… les équipes markéteuses se foutent de nos gueules au calme.
Puissance de feu
Chez Yves Saint Laurent la puissance disponible pour produire est faramineuse. En ce moment la marque est devenue n°1 du mainstream français, devant Dior. Les seuls survivants à la conquête ne sont autres que Paco Rabanne et Jean-Paul Gaultier. En matière donc de possibilités je vous laisse imaginer le budget…
Quand sortait Rive Gauche au début des années 1970, quand explosait l’incroyable Opium quelques années plus tard, YSL laissait la concurrence sur le trottoir. La maison montrait ce que la parfumerie pouvait produire de plus grand, de plus avant-gardiste, de plus chic. Mais le proprio est parti, les rachats et les transferts ont fait le ménage dans le grenier, tout est propre en 2023.
Identité
Ce que produisent les grandes marques aujourd’hui est complètement aseptisé, vide de contenu, livide. La stérilité est de mise, on ne veut plus séduire le client, on veut ne pas le repousser. Un bon petit parfum à l’eau de javel, une crème lavante pour lui masser le fion sous la douche. Les moyens ne manquent pourtant pas, on ne veut juste PAS !
Logique de conquête
C’est cet exemple honteux que suivent les marques de niche, la Pop niche en premier lieu bien sûr, mais même des maisons respectables comme Frédéric Malle tombent une à une et produisent en suivant les codes de la tendance. Des bois ambrés bien lubrifiés, des accords hurlants pour que les moutons retrouvent leur chemin en pénétrant l’antre du loup. Pourquoi se faire chier quand on n’y croit plus ? Viens on fait un bif glissant et on se casse. De toute façon « plus le mensonge est grand, plus le peuple y croit » !
La base ?
C’est cette génération qui scande que Sauvage c’est la base qui va influencer celle qui suit. C’est la règle la plus humaine. Si on n’agit pas maintenant en remettant la critique au bon endroit, Sauvage deviendra la base qu’on souhaite qu’ils soutiennent.
Les obligations de la critique parfum
On se doit, en tant que critiques parfum, de balancer sur ce qu’on aurait dû recevoir en caisse. Pas seulement à cause du prix de vente, c’est un autre sujet, mais du fait de l’envergure de la maison. Parfum d’Empire n’aura jamais le budget des marques de LVMH, pourtant ce que propulse le petit labo parisien est d’une grandeur inouïe.
Les blockbusters de ces marques stratosphériques deviendront les références de demain, enfanteront des copies de copies dans la niche et seront pris comme des parfums de qualité par les consommateurs piégés. Dire que c’est de la merde nous incombe, c’est une question de bonne foi et d’intégrité.
Les influenceurs et journalistes merdeux qui choisissent de mettre en avant cette niche qui se prostitue sont donc les putes des putes. On vous laisse assumer.
À La Parfumerie Podcast la vérité est de mise, quitte à froisser les anciens de la critique et foutre en l’air les projets les plus vils en préparation. Allez vous faire foutre, on est pas venu pour sucer ! Chaque parfum qui passe sous notre nez sera remis dans son contexte, posé au bon endroit pour être jugé comme il se doit, loin des paillettes et des projecteurs.
Alors selon vous, la critique parfum doit-elle remettre le produit dans son contexte ?
Faites profiter le lecteur de votre expérience, lâchez un commentaire !
1 Commentaire
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L’auteur :
L’Ancien
Auteur / Animateur
Il est la voix lugubre de ce podcast, grande gueule qui aime à secouer l’industrie du parfum. Sur ces notes trempées à l’encre noire, on peut distinguer des listes de victimes enterrées de Paris à Oman. L’Ancien est celui que tu aimes détester, c’est cette note de cœur qui te dérange mais qui rend la composition si singulière.
La Parfumerie, La Saison 5 du Podcast Parfum
Tous les épisodes :
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Ben que dire après tout ça ! si ce n’est un grand merci l’ancien et toute l’équipe.