Les flux migratoires

Il en vient de partout !

La PP est devenue le carrefour des passionnés de parfum, mais à gérer c’est un cauchemar. On a tout et n’importe quoi, bref on n’est plus chez nous !
L'arrivée de certains perfumistas chez La Parfumerie Podcast

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Notre infâme communauté se retrouve sur notre Serveur Discord, on parle de fragrances, de bons plans etc. On s’affronte, on s’engueule, bref une putain d’ambiance !

Notre groupe Telegram diffuse tous nos épisodes + des inédits croustillants de temps à autre.

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Le nouveau continent

En débarquant à l’horizon avec notre propre jargon et notre sens aigüe de la répartie, on s’est vite fait repérer chez les perfumistas. Certains nous ont détestés, et on les salue ici gentiment🖕, d’autres ont apprécié et nous écoutent, nous lisent tout en gardant leurs repères ailleurs. 

La critique parfum étant de moins en moins visible, on se retrouve aujourd’hui être l’un des derniers mohicans. De nombreux visiteurs arrivent désormais chez nous à cause de notre ton, lassés d’avoir glissé sur de la vaseline pendant si longtemps sur les réseaux sociaux, lassés d’avoir vu leur point d’ancrage se dérober pour l’oseille.

Oui, à la PP on s’en bat les c*uilles, on dit ce qu’on pense et si on t’a froissé, y’a des fers à Darty !

Il nous faut parfois réanimer les perfumistas venu du pays de la complaisance

Naufragés

Les migrants qui débarquent sur nos plages voguaient en eaux tièdes. La PP c’est la réalité brute : pas d’eau chaude et cuisine au charbon ! Lorsqu’on accueille donc des rescapés venus de ce monde de complaisance, le choc thermique peut vite tourner à l’hydrocution. Mais quoi de plus normal ? On a juste à observer les discours échangés entre eux à l’arrivée : « The Night c’est pareil qu’Electimuss »………. mais qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Quels sont leurs réseaux ?

La douleur qu’ils nous transmettent est malheureusement à prendre en patience, pas le choix. On va leur donner une soupe et une couverture en espérant que l’attraction terrestre les fasse redescendre. Il va falloir redoubler d’efforts, particulièrement avec les cons. Tout le monde le sait, et on en a fait les frais, les cons sont ingérables !

Par le passé il a fallu vider le Discord des éléments les plus abruptes en bêtise humaine, on en était à faire de la psychiatrie ! On est là pour parler parfum, pour échanger et accepter les divers points de vue qui en naissent, mais pas jusqu’à tolérer que l’ignorance dicte sa loi.

Amour et tolérance entre perfumistas, jusqu'où ?

Tolérance, qu’ils disent !

Pour être très franc, j’en ai pas grand chose à foutre de la tolérance en matière de parfum. On n’est pas là à devoir accepter des voisins différents, restons pragmatiques. Je ne vais pas laisser raconter tout et n’importe quoi sous prétexte qu’on ne pense pas pareil. Si tu n’aimes pas ma façon de voir le parfum, va voir tes paires (et ta mère). Il y a de supers comptes qui répètent à longueur de journée ce que tu dis chez nous depuis ton arrivée, va, rejoins-les, et laisse nous respirer.

Je ne vise personne en particulier évidemment, mais on est parfois saoulé de lire des absurdités et de devoir la fermer sous prétexte de politesse ou de tolérance. J’en n’ai rien à foutre ! Ramassez vos marques pétées et cassez-vous de chez nous ! Et si vous voulez avancer, écoutez nos podcasts. Ça nous évitera aussi de nous répéter quarante fois sur des sujets qu’on a essoré. « Quelqu’un il a un avis sur Serge Lutance » ? Pitié…

Psychanalyse perfumista

Ce que ça laisse entrevoir

Tous ces flux migratoires, ces arrivages en fonction d’épisodes qui leur font croire qu’on se comprend, montrent à quel point la culture parfum n’est qu’illusoire en France. Aussi, on voit à quel point les différents sites ou comptes sociaux traitant du parfum ne prennent aucun parti. Normal, il faut du savoir pour donner un avis, et la plupart ne se base que sur la hype ou l’avis majoritaire. « Oud for Greatness c’est un bête de parfum », « Sephora (le mainstream) c’est que de la merde »…

Va falloir remonter les manches, y’a du boulot ! Et l’Art est dans un tel état que les arguments à transmettre sont devenus presque abstraits. Bref, on y va !

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