Ta rue qui pue
Rester les bras croisés ?

Donnez de la force à vos gars ! Il a fallu 2 espressos pour réaliser cette newsletter !
Notre infâme communauté se retrouve sur notre Serveur Discord, on parle de fragrances, de bons plans etc. On s’affronte, on s’engueule, bref une putain d’ambiance !
Notre groupe Telegram diffuse tous nos épisodes + des inédits croustillants de temps à autre.
Pas inscrit à la Newsletter de La Parfumerie Podcast ?! Ça prend 3 secondes :
Rangez vos lauriers
2024 est consommée, il est l’heure de devenir un vrai passionné, de ne plus dormir sur ses petits flacons dorlotés sur nos étagères. Lorsqu’on met les pieds dehors c’est la vraie merde, la vraie pour de vrai. Les lieux public défoncent la soupe de bois ambrés, à tous les étages. Des transports en commun aux lieux publics, aux centre commerciaux, aux parcs, aux mosquées, au lieu de travail, aux…. On n’en peut plus.
Notre rôle de perfumistas ne s’arrête pas à faire fonctionner les belles marques. Qu’un proprio indépendant pète dans la soie je trouve ça cool, mais rien ne change dans mon environnement.
On a giflé l’influence des idiots d’Instagram, tant mieux ! Mais ça n’est qu’une bataille, il faut bien s’en rendre compte. La guerre est loin d’être finie et on perd même du terrain en réalité.

Plus d’oxygène
Nos rues puent, on étouffe. Depuis combien d’années les femmes marchent avec un descendant d’Angel au cou ? Un flanker de Black Opium, une petite robe bien trop noire, bref une confiture olfactive. Les hommes, autant passer sur le sujet, ils portent tous le même parfum sans s’en rendre compte.
Il faut quand même percuter à un moment que nombre d’entre eux (et d’entre nous) ne portent des parfums pour draguer ou attirer l’attention. Mais ils ne mettent pour cela que de la merde ! Les parfums réputés briseurs de nuques ne sont que des parfums nucléaires qui n’ont rien de beau, aucun caractère, aucune aura, ça vend du rêve stérile venant d’intellects transparents.

Sortir des boulangeries…
On drague en sentant le gâteau cheap, wow ! Ramasser une pouffe qui sent la levure et le sac de sucre, je suis déjà excité ! Il est grand temps de nous assoir avec nos proches, ceux qui sont un brin réceptifs au bon goût, à l’art. Le parfum est de loin ce qui se fait de plus beau artistiquement. Des nuées de senteurs qui s’entrelacent, des sillages qui font trembler les cœurs, qui secouent les âmes !
Il faut sensibiliser au caractère artistique que représente le parfum, dénouer l’emprise industrielle, défaire l’aspect « produit ». Le retour à une olfaction active au quotidien est aussi essentiel. Rappeler aux gens qu’ils ont un nez, qu’il sert à quelque chose. Il est temps de pousser son prochain vers une mise à jour totale. Que le logiciel re formate tout le système !

Le dernier rempart
2024 est venue avant même qu’on saisisse qu’elle approche, comme chaque année. Le passé s’effondre, le présent n’est qu’un pont vers un demain qui n’aura même pas science de ce qui l’a précédé. Les classics de la parfumerie ne sont plus rien aujourd’hui, c’est nous seuls qui les faisons vivre. Sans cet esprit de partage, au sens social du terme, tout s’éteindra à jamais.
Il est l’heure d’être conscients de ce que nous entretenons entre nous, dans une joie quotidienne qui échappe aux autres. Il faut communiquer, telle une marque qui veut fait connaître son message et ce qu’elle nous réserve dans ses flacons. Comme disent les ricains : « Each one teach one » !
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
Une histoire sous le nez
Les belles histoires racontées dans les descriptifs des pages produits des marques doivent être cohérentes avec le jus, mais rien n’est simple…
Ce p’tit privilège
J’ai cette chance immense de ne pas subir le tapage de la pop niche, je reste loin de la radioactivité, un vrai privilège il faut l’avouer…
Tkt
On prend notre temps pour répondre à certaines critiques, sans rancune bien-sûr puisque les critiques sont toujours constructives.
Entre l’appréciation et l’amour vrai
On est tombé combien de fois sur des parfums qui nous ont surpris en boutique, nous ont fait craquer… pour rien ?
La maladie des nouveautés
Le marché est sans pitié et la pression sur les petites maisons est extrêmement forte. Chaque année voit pousser des nouveautés… Est-ce bien utile ?
Ils sont malades ?
Au vu de l’état général de l’industrie du parfum, qu’est-ce qui peut bien pousser les créatifs à persévérer dans le game ?
La stérilité assassine
Après deux mois couché, un décès à gérer, j’ai pris mon temps pour revenir sur le podcast. Et la merde vendue ne m’a pas aidé…..
Être original, dans les clous ?
Lorsqu’on est censé respecter les codes en vigueur pour s’assurer un minimum d’écho public, peut-on vraiment sortir du lot ?
Une niche peut-elle vraiment être grande ?
Manque d’expérience, manque d’équipe pro, manque de vision, ladite « haute parfumerie » est souvent bien loin du compte…
Classique ?
Le succès ou la longue durée de vie d’un parfum en font-ils un classique ? Les exemples de Bleu ou Le Mâle sont-ils comparables ?
Confier son parfum à quelqu’un d’autre ?
En s’asseyant dans une vraie parfumerie on part à l’aventure. On se laisse emporter vers des senteurs qu’on n’aurait jamais testé seul…
Com’ et générations
Les vieillards du game comme nous sont peu touchés par les parfums d’aujourd’hui, et les jeunes ne se retrouvent pas dans les anciens. Une question de message.
Pendant ce temps, en boutique…
Pendant que la guerre de la hype perdure sur TikTok, que les éclaboussures cachent la réalité, d’autres s’en tiennent à faire leurs courses en boutique…
Univers de marque
Goûter à un parfum suffit rarement avec une fiole de 2ml. Malgré les couleurs et le packaging, on plonge souvent dans le vide.
Persévérer…
Lorsqu’on se lance comme indépendant dans la création d’une marque de parfum il faut s’attendre à l’adversité, à être solide sur ses appuis…