Les profils véreux

Les petites bouches en cul de poule
Sans réel désir de s’attarder sur les critiques, on constate malgré tout que les petits hypocrites du game n’ont pas supporté les tristes vérités sur leurs marques préférées. Lorsqu’on accuse la pop niche de ce qu’elle est, les seuls pour la défendre sont ceux qui servent sa cause de près ou de loin. Donc, des gens qui travaillent pour des maisons de composition, des labos ou pour les marques elles-mêmes. Là où il n’y a aucun argument viable pour défendre ces maisons, on les voit s’exciter en disant que nous n’avons pas le droit de critiquer… On a pourtant pris le même droit qu’eux à la parole.
Mais bref, ce qui nous importe en réalité, c’est le fait que l’industrie est systématiquement divisée en deux camps : il y a ceux qui aiment le parfum et il y a ceux qui n’en ont rien à foutre.
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Profil.
À quel moment, lorsqu’on a un minimum de culture parfum, on peut qualifier les maisons présentes dans ce top de « bonnes marques » ? Et le profilage de ces gens se réalise automatiquement lorsqu’elle déclarent : « je suis dans le métier depuis tant d’années, je m’y connais » ! Ceux qui sont dans le métier et qui continuent à défendre ces grosses merdes ne valent pas mieux que ceux qui ne l’ont jamais été. L’industrie n’a pas besoin de vous, le parfum n’a pas besoin de vous, le public n’a pas besoin de vous, le monde n’a pas besoin de vous. Disparaissez !
C’est bien ça qui nous motive à gueuler encore plus fort. Et si les cons n’entendent pas, les gens clairvoyants savent où poser leurs oreilles.

Droit dans le mur
Dans cette division que représente l’industrie du parfum aujourd’hui, il y a ce con qui se croit intouchable. L’industrie de la musique les a pourtant précédés mais ça ne leur a pas servi d’exemple. Les forts sont tombés et ont dû laisser la place aux « faibles ». Ceux qui étaient créatifs et qui par leur indépendance sont devenus autonomes ont posé leurs fesses sur des grandes chaises de patrons à la fin. Les pontes de la parfumerie qui se croient invincibles subiront le même putsch, à coup sûr.
Ce n’est pas que les grands n’ont pas de pouvoir, mais c’est qu’ils n’ont pas de vision. Les plus créatifs deviennent toujours les plus séduisants, les plus séduisants deviennent toujours ceux qui vendent, ce n’est qu’une question de temps. La perte d’authenticité des parfums industriels coûtera cher tôt ou tard.

Les nichettes
Les petites fillettes de la parfumerie de niche subiront le même sort, avec du buzz éphémère et des parfums qui se discontinueront les uns après les autres. Il y a juste à regarder leur base client, c’est marques là ont le plus grand taux d’infidélité au monde. On passe de Maison Crivelli à Xerjoff en un soupir (toute ressemblance est totalement fortuite). C’est tout le contraire des inconditionnels des belles marques de niche à forts caractères, où les clients sont des aficionados et vivent chaque lancement comme un événement très important.
Il viendra forcément un moment où les indépendants, qu’ils soient divisés entre eux ou pas, pèseront trop lourd pour qu’on garde les yeux fermés sur le mouvement. Ce que les maisons de pop niche refusent, c’est-à-dire du parfum qui n’est pas mass market, est sur le long terme la vraie force pour tenir. C’est d’ailleurs les marques les plus caractérielles qui généralement ont la plus longue durée de vie, les autres ne vivent que de rachats.
Au final, ce top 20 n’est pas seulement une critique olfactive ou qualitative, c’est un dernier coup de projecteur sur une niche sans visage qui est vouée à l’échec. Et ceux qui nous critiquent par simple principe seront emportés par les mêmes flots.
Et vous, comment vous voyez ce déni de l’industrie du parfum ?
1 Commentaire
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Et si on changeait la PP ?
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L’intention…
On peut débattre longtemps sur Les Indémodables et de nombreuses autres marques, mais on a envie de s’arrêter sur la motivation.
Merci pour cette critique, elle fait un bien fou ! Votre exigence et votre radicalité sont précieuses. La hype nous envahit, nous pollue et ça ne concerne pas uniquement la parfumerie. Toute la culture, tout le marché sont saturés de bruits, de paillettes et de poudre aux yeux.
Un peu de curiosité et de sincérité suffisent à s’en rendre compte. Je ne m’intéresse à la parfumerie de niche que depuis assez peu de temps mais je m’y suis plongé avec un appétit féroce, fouillant, creusant, sentant à tout va. Si je devais donner mon avis sur « ce qui tient », il resterait bien peu de maisons à citer (en comparaison de la masse existante). Mais fort heureusement elles sont là, résistent, et poussent toujours un peu plus loin le curseur. L’espoir n’est pas mort. Accrochez-vous à cela, la parfumerie a besoin de vous!