Toujours pas à vendre
Écouter le podcast sur les modèles économiques de l’influence par La Parfumerie :
Les modèles économiques foireux de l’influence
Saison 4 – Épisode 26
Une présentation ciblée : Le Zen (en Vétiver Bourbon de Parfum d’Empire) et L’Ancien (en Mémoire d’une Odeur de Gucci) parlent des sollicitations de certaines marques et des modèles économiques de l’influence.
Par L’Ancien.
Donnez de la force à vos gars ! Il nous a fallu 3 espressos pour préparer cet épisode !
La Parfumerie Podcast
Depuis quatre saisons, notre public n’a de cesse de grandir. Le groupe Discord est plus vivant que jamais, les audios sont écoutés avec assiduité, les articles lus, le site de plus en plus visité. En gros, la Parfumerie Podcast est un succès qui suit son chemin.
C’est précisemment ce qui attire les marques (de niche) qui souhaitent faire parler d’elles où elles peuvent. Le rôle primordial des influenceurs pour elles les poussent à les contacter pour placer leurs produits, elles se retrouvent donc à nous envoyer des sollicitations.
Les bon comptes…
Il y a donc des périodes comme ça où on se retrouve plus sollicité que d’habitude. Des « contacts » surgissant de nul part nous envoient des mails ou passent par WhatsApp pour nous proposer des « collaborations ».
Rien de bien méchant puisque c’est la pratique de nombreuses maisons. On est censé dire du bien d’elles en échange de codes promos pour des rétro-commissions ou des flacons de parfums comme maigres récompenses de nos contenus.
À la PP on ne prend rien. On n’est pas intéressé, surtout quand ça vient de personnes qui ne se sont même pas données la peine de faire leur taf en amont.
On le répète depuis longtemps la niche c’est le bricolage constant. L’image luxe véhiculée n’est qu’un cache-misère. Seules les marques appartenant aux grands groupes sont organisées, elles n’ont pas le choix là où elles sont. Les autres embauchent n’importe qui…
Être pro, la base…
Notre bon vieil Alexandre J paie donc une équipe pour établir des collab’s rétribuées je-ne-sais-comment. Une pratique courante auxquelles on fait souvent face. La particularité de celle-ci c’est évidemment que la demoiselle n’a pas fait son travail. Il aurait fallu avant tout s’assurer que nous sommes ouverts à collaborer. Donc, qu’on ait parler en bien de la marque, ou pas du tout. Le cas Alexandre J est pourtant très présent sur notre site et un passage par la barre de recherche aurait fait office de réponse.
Alexandre J, pour ne parler que de cette maison, produit des parfums en deux jours en balançant un brief par WhatsApp. Une direction qui se fout de ce qu’elle produit dans tous les sens du terme.
Quand on dit qu’on ne collabore pas, c’est encore moins avec ce genre de marques. On essaie de présenter des enseignes qui font du parfum, pas des commerçants qui se foutent de leurs clients à longueur de collections.
Bref, en gros on parle déjà de toi Alex, surtout lors des deux premières saison de notre podcast. Ta copine attachée de presse n’a qu’à fouiller un peu notre site.
Protéger notre contenu
Certains influenceurs qui se cherchent un modèle économique en retard pensent à faire payer leur contenu. Alors que les followers affluent sur leurs divers comptes sociaux, ils cherchent à monétiser d’une manière ou d’une autre. Certains se disent donc que si leurs fans aiment ce qu’ils font, ils sont sans doute prêt à payer pour ça.
Mais s’ils suivent leur contenu c’est justement parce qu’il est gratuit, peu d’entre eux sont prêt à sortir leur carte bancaire pour ça.
À La Parfumerie Podcast on donne ce qu’on connait, on partage nos critiques et nos points de vue gratuitement. C’est l’essence même de notre vision. On balance un peu d’expérience et de culture parfum à qui se sent d’en profiter.
Aucune marque ne nous paie ou nous fait profiter d’avantages, etc. Aucun « article invité », le contenu est le notre, on ne place rien entre les lignes.
Protéger nos lecteurs / auditeurs
C’est de cette manière aussi qu’on protège ceux qui nous font confiance. On les influence forcément puisqu’ils écoutent nos conseils, mais on n’est en aucun cas sponsorisé. Ces auditeurs / lecteurs sont des consommateurs, on est là pour leur faire comprendre la banane et leur présenter ce qu’est du bon parfum.
Deux approches d’une conversion utilisateur
Oliv’
Olivier Parfumerie, flûteur vidéâste de fantaisies parfumées, s’entête à vouloir faire payer des services et du contenu payant (premium) à son public. Depuis l’échec de son Discord lancé en collab’ avec un complice, il se borne à vouloir recopier le même modèle sous d’autres formes. D’abord, il a toujours un Discord payant, mais aussi il offre des conseils parfum depuis un moment, à des prix très marrants. Ça conseille du Mancera etc, de la grosse daube au niveau de ses connaissances. Il s’entête aussi à dénigrer les gens de banlieue qui constituent une grande partie de son public, bref, il a besoin d’aide.
Jérémy
De son côté, Jérémy Perfumum, autre influenceur du game parfum francophone, semble avoir bien compris qu’on ne peut pas rester là à recevoir des flacons en cadeau par les marques. Il a compris que vendre des formations ne rapportera jamais, et que son public reste monétisable via une boutique. Proposer plutôt qu’imposer, il ouvre donc sa parfumerie. Son contenu s’en retrouve protégé et accessible comme toujours, il offre un point de vente aux maisons avec qui il collabore, leur fait de la pub et rend accessible leurs produits chez lui-même. La dif’ est dans la réflexion !
Olivier est donc toujours sur la paille à pleurnicher qu’on ne lui fait pas de Paypals (force est de constater que la honte ne tue toujours pas), alors que Jérémy a lancé un modèle économique viable et surtout qui ne pénalise pas ses followers. Un vrai bon point pour lui, que les autres devraient prendre en exemple, c’est du très bon et on lui souhaite tout le meilleur sur cette voie.
La Parfumerie Podcast
Depuis quatre saisons, notre public n’a de cesse de grandir. Le groupe Discord est plus vivant que jamais, les audios sont écoutés avec assiduité, les articles lus, le site de plus en plus visité. En gros, la Parfumerie Podcast est un succès qui suit son chemin.
C’est précisemment ce qui attire les marques (de niche) qui souhaitent faire parler d’elles où elles peuvent. Le rôle primordial des influenceurs pour elles les poussent à les contacter pour placer leurs produits, elles se retrouvent donc à nous envoyer des sollicitations.
Les bon comptes…
Il y a donc des périodes comme ça où on se retrouve plus sollicité que d’habitude. Des « contacts » surgissant de nul part nous envoient des mails ou passent par WhatsApp pour nous proposer des « collaborations ».
Rien de bien méchant puisque c’est la pratique de nombreuses maisons. On est censé dire du bien d’elles en échange de codes promos pour des rétro-commissions ou des flacons de parfums comme maigres récompenses de nos contenus.
À la PP on ne prend rien. On n’est pas intéressé, surtout quand ça vient de personnes qui ne se sont même pas données la peine de faire leur taf en amont.
On le répète depuis longtemps la niche c’est le bricolage constant. L’image luxe véhiculée n’est qu’un cache-misère. Seules les marques appartenant aux grands groupes sont organisées, elles n’ont pas le choix là où elles sont. Les autres embauchent n’importe qui…
Être pro, la base…
Notre bon vieil Alexandre J paie donc une équipe pour établir des collab’s rétribuées je-ne-sais-comment. Une pratique courante auxquelles on fait souvent face. La particularité de celle-ci c’est évidemment que la demoiselle n’a pas fait son travail. Il aurait fallu avant tout s’assurer que nous sommes ouverts à collaborer. Donc, qu’on ait parler en bien de la marque, ou pas du tout. Le cas Alexandre J est pourtant très présent sur notre site et un passage par la barre de recherche aurait fait office de réponse.
Alexandre J, pour ne parler que de cette maison, produit des parfums en deux jours en balançant un brief par WhatsApp. Une direction qui se fout de ce qu’elle produit dans tous les sens du terme.
Quand on dit qu’on ne collabore pas, c’est encore moins avec ce genre de marques. On essaie de présenter des enseignes qui font du parfum, pas des commerçants qui se foutent de leurs clients à longueur de collections.
Bref, en gros on parle déjà de toi Alex, surtout lors des deux premières saison de notre podcast. Ta copine attachée de presse n’a qu’à fouiller un peu notre site.
Protéger notre contenu
Certains influenceurs qui se cherchent un modèle économique en retard pensent à faire payer leur contenu. Alors que les followers affluent sur leurs divers comptes sociaux, ils cherchent à monétiser d’une manière ou d’une autre. Certains se disent donc que si leurs fans aiment ce qu’ils font, ils sont sans doute prêt à payer pour ça.
Mais s’ils suivent leur contenu c’est justement parce qu’il est gratuit, peu d’entre eux sont prêt à sortir leur carte bancaire pour ça.
À La Parfumerie Podcast on donne ce qu’on connait, on partage nos critiques et nos points de vue gratuitement. C’est l’essence même de notre vision. On balance un peu d’expérience et de culture parfum à qui se sent d’en profiter.
Aucune marque ne nous paie ou nous fait profiter d’avantages, etc. Aucun « article invité », le contenu est le notre, on ne place rien entre les lignes.
Protéger nos lecteurs / auditeurs
C’est de cette manière aussi qu’on protège ceux qui nous font confiance. On les influence forcément puisqu’ils écoutent nos conseils, mais on n’est en aucun cas sponsorisé. Ces auditeurs / lecteurs sont des consommateurs, on est là pour leur faire comprendre la banane et leur présenter ce qu’est du bon parfum.
Deux approches d’une conversion utilisateur
Oliv’
Olivier Parfumerie, flûteur vidéâste de fantaisies parfumées, s’entête à vouloir faire payer des services et du contenu payant (premium) à son public. Depuis l’échec de son Discord lancé en collab’ avec un complice, il se borne à vouloir recopier le même modèle sous d’autres formes. D’abord, il a toujours un Discord payant, mais aussi il offre des conseils parfum depuis un moment, à des prix très marrants. Ça conseille du Mancera etc, de la grosse daube au niveau de ses connaissances. Il s’entête aussi à dénigrer les gens de banlieue qui constituent une grande partie de son public, bref, il a besoin d’aide.
Jérémy
De son côté, Jérémy Perfumum, autre influenceur du game parfum francophone, semble avoir bien compris qu’on ne peut pas rester là à recevoir des flacons en cadeau par les marques. Il a compris que vendre des formations ne rapportera jamais, et que son public reste monétisable via une boutique. Proposer plutôt qu’imposer, il ouvre donc sa parfumerie. Son contenu s’en retrouve protégé et accessible comme toujours, il offre un point de vente aux maisons avec qui il collabore, leur fait de la pub et rend accessible leurs produits chez lui-même. La dif’ est dans la réflexion !
Olivier est donc toujours sur la paille à pleurnicher qu’on ne lui fait pas de Paypals (force est de constater que la honte ne tue toujours pas), alors que Jérémy a lancé un modèle économique viable et surtout qui ne pénalise pas ses followers. Un vrai bon point pour lui, que les autres devraient prendre en exemple, c’est du très bon et on lui souhaite tout le meilleur sur cette voie.
Et vous, vous pensez quoi de ces différents modèles économique d’influenceurs ?
2 Commentaires
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L’auteur :
L’Ancien
Auteur / Animateur
Il est la voix lugubre de ce podcast, grande gueule qui aime à secouer l’industrie du parfum. Sur ces notes trempées à l’encre noire, on peut distinguer des listes de victimes enterrées de Paris à Oman. L’Ancien est celui que tu aimes détester, c’est cette note de cœur qui te dérange mais qui rend la composition si singulière.
La Parfumerie, La Saison 4 du Podcast Parfum
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Il fallait qu’on règle quelques comptes, qu’on replace certaines choses, dont l’olfaction et le vrai parfum, au centre du débat…
Vous êtes d’utilité publique, un grand merci pour cela. Vous m’avez fait découvrir de vrais pépites et de vrais artistes.
C’est gentil ! Le combat continue, comme disaient certains…