Tester un parfum : de l’échantillon au flacon
Écouter le podcast sur le fait de tester un parfum efficacement :
Quelle contenance pour se faire un avis ?
Saison 4 – Épisode 20
Par L’Ancien.
Donnez de la force à vos gars ! Il nous a fallu 7 ristrettos pour préparer cet épisode !
Savoir choisir
Choisir un parfum, le tester, n’est pas sans piège. Il faut parfois plusieurs échantillons pour éprouver ses sentiments, chaque fragrance étant accompagnée d’une hype qu’on s’est fait dessus. Il faut donc souvent du temps, et donc pas mal de tests pour redescendre sur Terre et avoir une opinion qui sera plus proche de la routine dans laquelle se retrouvera le produit.
Le parfum, on ne le répètera jamais assez, concerne d’odorat, qui se trouve être le sens le plus proche du cerveau. Il est donc un produit ultra réactif au moindre déclencheur conçu dans les laboratoires marketing.
Il faut bien choisir, en somme, et prendre son temps, s’essayer à une certaine auto-psychanalyse pour viser juste et ne pas regretter par la suite. Un parfum qui nous va, doit nous ressembler, faire écho avec nous-mêmes et la vie qu’on mène. N’oublions jamais qu’il fait suite à nos mouvements dans la rue, suite à notre âme.
La maigreur des échantillons
Au-delà de la simple incarnation du foutage de gueule, lorsqu’on nous donne un simple échantillon telle une récompense, c’est surtout le problème de la contenance en elle-même qui pose problème. Frédéric Malle est même le maitre en la matière avec ses suppositoires de 1,2ml.
Tester un parfum demande peut-être de la patience, de ne pas se précipiter pour se décider, mais avec une si maigre fiole comment faire autrement ?
Il faudra donc être un brin vicieux pour aller cueillir d’autres échantillons, chez divers marchands, dans la mesure du possible. Car on ne cêdera pas à la pression recherchée dans cette rareté très volontaire.
Voir son parfum finir
L’un des effets les plus pièges est donc de voir finir le mini format du parfum qu’on essaie et dont on était en train d’apprécier l’expérience. Il est un déclencheur d’achat redoutable, surtout si on le couple avec le petit code promo souvent dispo avec.
Cette sensation de rareté du parfum est quelque chose qui fausse nos jugements et dont on doit faire abstraction autant qu’on peut. Car soit on devra renouveler l’expérience avec une autre fiole, et donc vivre le même effet, soit passer tout bonnement à la caisse prématurément.
Le format voyage, idéal ?
Les formats voyage ont le vent en poupe avec l’augmentation des prix à tous les niveaux de l’industrie. Alors qu’il est devenu normal de trouver des références de niche à plus de 300€, les perfumistas et autres consommateurs lambda se dirigent vers les petits flacons de 10/15ml.
C’est en soi une bonne opération pour mieux tester un parfum. Entre huit et dix échantillons contenus en un seul contenant, quoi de mieux ? On pourra éprouver nos sensations sur un plus long terme et moins subir l’effet de fin d’échantillon avant d’avoir un avis plus censé sur le produit en lui-même.
Pack de 3
Il est très intéressant aussi de voir les offres de coffrets voyage qui contiennent parfois trois flacons de 15ml. De plus en plus de marques se lancent, comme c’est le cas par exemple pour Carner.
Les flacons voyage deviennent disponibles un peu partout, Anatole Lebreton, Une Nuit Nomade, L’Artisan Parfumeur, Memo, Roos & Roos, Trudon ou bien sûr Maison Violet, si on fouille bien on devrait trouver. Sans parler de la disponibilité des décantes de parfums souvent trouvables sur le marché Gris (longue vie au Gris !).
Avec les packs de trois, on arrive alors à 45ml pour une fragrance qui peut être des fois vendue en 100ml uniquement, c’est forcément un meilleur calcul pour tester. Il est souvent possible aussi de diviser le pack en trois fragances différentes, un bon calcul lorsque plusieurs parfums d’une même marque nous font de l’œil.
Pour les passionnés, le format voyage est clairement le meilleur plan pour se parfumer à moindre coût. Enfin, pas si l’on calcule le prix au millilitre bien entendu, car le bénéfice des marques à ce niveau est parfois exagéré.
Mais comme disait Anthony Toulmonde dans notre interview de Maison Violet, c’est un bon format pour ceux qui changent souvent de parfum. Le 100ml peut être clairement énorme dans ce cas là.
Sephora s’y met
Avant de banquer à la caisse des Sephora, on propose désormais des « compléments de paniers » surfant sur cette tendance du flacon voyage. Des 15ml sont disponibles à l’achat, en mode pick and go, sur quelques fragrances du moment. On peut donc balancer ça dans son sac pour 35 balles (quand même!) et repartir avec sur un coup d’adrénaline bien pensé en amont.
Tester son parfum dans différents contextes
On en a déjà parlé plusieurs fois mais on va le redire. Il faut tester un parfum dans le plus de configurations possibles, multiplier les contextes opposés, climatiques comme psychologiques. L’importance est liée au fait que le parfum s’exprime et surtout est perçu très différemment en fonction de ce que l’on vit.
En période de chaleur on n’appréciera pas une fragrance de la même façon qu’en plein froid. D’ailleurs, très souvent, on change de types de parfums dans ces moments là. Psychologiquement, c’est pareil. Vivre avec son parfum dans les trajets pour le taf, dans des moments de solitude, en vacances… tout diffère.
Être régulier dans sa manière de tester
Il faut essayer d’avoir une routine dans le nombres de pschitts qu’on applique aux parfums lorsqu’on les essaie. Notre perception pourra être affectée si l’on compare inconsciemment la puissance et le développement entre deux parfums qu’on aurait essayé avec des vaporisations trop différentes.
Il faut aussi se connaître, car en ayant conscience de ses faiblesses, des hypes dans lesquelles on tombe souvent, on aura un bien meilleur contrôle sur notre carte bancaire !
Le passage au flacon, essentiel.
Tous ces pièges inclus dans les tests d’échantillons de petits formats n’auraient pas lieu en s’orientant vers un grand format. On va donc le dire, passer de la petite fiole au parfum boutique n’est en réalité pas une décision finale mais une simple étape.
De la même manière qu’on se doit d’éprouver l’éprouvette dans divers contextes, comme vu plus haut, le 50ml (ou même le 100), est le meilleur test pour savoir si ce parfum est fait pour nous.
On va bien entendu se faire la meilleure idée possible en passant par les échantillons conventionnels au préalable, mais finalement l’achat du vrai flacon est la meilleure manière de vivre avec.
L’aspect packaging et design
L’échantillon ne portera jamais sur lui le vêtement du flacon officiel de la référence testée. Dans beaucoup de cas on s’est vu aimer le parfum et ne pas accepter la bouteille et/ou l’étiquette. On est parfois même « heurté » par le packaging qui enveloppe le tout en l’achetant. Le vrai flacon et son design accompagneront chaque pulvérisation de notre parfum et on doit donc y être réceptif. À l’inverse, il est parfois très difficile d’en faire abstraction, et donc être rebuté par le produit fini.
Casanova…
Voir sa petite dose d’essaie disparaitre, comme dit plus haut, nous pousse à désirer la continuité absolument. C’est un déclencheur d’achat évident et il est souvent suivi d’une amère déception une fois le grand format entre les mains.
Le syndrome de Casanova est clairement ce dont on souffre parfois en recevant notre parfum. On l’a désiré longtemps, on l’a testé sans être vraiment conscient de la hype qui nous aveuglait, puis c’est le drame. À peine ouvert le paquet, on déchante complètement, un pschitt ou deux puis c’est le divorce qui s’entame. Pourquoi ai-je acheté ça ?
L’enfant gâté qui vit en nous a frappé. Posséder ce qu’on désirait marque parfois la fin de l’amour, le conquérant, blasé, tourne le dos à sa conquête…
Les bons côtés du grand format
Si l’on peut être déçu par des achats hypés, ce malgré de nombreux tests, il y a, à l’inverse, parfois de belles rencontres venues de nul part. Il arrive qu’on achète, qu’on nous offre, ou en tout cas qu’il débarque sur nos étagères, un parfum qu’on a peu apprécié de prime-abord. Mais c’est en le portant, en se forçant un peu la main de temps en temps, que nait un amour pour la fragrance.
C’est souvent avec un grand format que ces choses là arrivent, car on donnera toujours une seconde chance à un flacon auquel on donne une certaine valeur, numéraire ou sentimentale.
Le divorce à l’amiable
Un autre aspect qui survient aussi souvent, c’est le fait de devoir en finir avec une histoire. On a parfois usé un flacon entier, parfois fait même des années ensemble, cohabitant d’un amour vrai, mais tout a une fin. Le flacon suivant pourrait être toxique et on en viendrait à ne plus supporter la fragrance qu’on a pourtant aimer porter tout ce temps. Il faut donc savoir si l’on veut vraiment continuer avant de racheter un parfum.
Savoir choisir
Choisir un parfum, le tester, n’est pas sans piège. Il faut parfois plusieurs échantillons pour éprouver ses sentiments, chaque fragrance étant accompagnée d’une hype qu’on s’est fait dessus. Il faut donc souvent du temps, et donc pas mal de tests pour redescendre sur Terre et avoir une opinion qui sera plus proche de la routine dans laquelle se retrouvera le produit.
Le parfum, on ne le répètera jamais assez, concerne d’odorat, qui se trouve être le sens le plus proche du cerveau. Il est donc un produit ultra réactif au moindre déclencheur conçu dans les laboratoires marketing.
Il faut bien choisir, en somme, et prendre son temps, s’essayer à une certaine auto-psychanalyse pour viser juste et ne pas regretter par la suite. Un parfum qui nous va, doit nous ressembler, faire écho avec nous-mêmes et la vie qu’on mène. N’oublions jamais qu’il fait suite à nos mouvements dans la rue, suite à notre âme.
La maigreur des échantillons
Au-delà de la simple incarnation du foutage de gueule, lorsqu’on nous donne un simple échantillon telle une récompense, c’est surtout le problème de la contenance en elle-même qui pose problème. Frédéric Malle est même le maitre en la matière avec ses suppositoires de 1,2ml.
Tester un parfum demande peut-être de la patience, de ne pas se précipiter pour se décider, mais avec une si maigre fiole comment faire autrement ?
Il faudra donc être un brin vicieux pour aller cueillir d’autres échantillons, chez divers marchands, dans la mesure du possible. Car on ne cêdera pas à la pression recherchée dans cette rareté très volontaire.
Voir son parfum finir
L’un des effets les plus pièges est donc de voir finir le mini format du parfum qu’on essaie et dont on était en train d’apprécier l’expérience. Il est un déclencheur d’achat redoutable, surtout si on le couple avec le petit code promo souvent dispo avec.
Cette sensation de rareté du parfum est quelque chose qui fausse nos jugements et dont on doit faire abstraction autant qu’on peut. Car soit on devra renouveler l’expérience avec une autre fiole, et donc vivre le même effet, soit passer tout bonnement à la caisse prématurément.
Le format voyage, idéal ?
Les formats voyage ont le vent en poupe avec l’augmentation des prix à tous les niveaux de l’industrie. Alors qu’il est devenu normal de trouver des références de niche à plus de 300€, les perfumistas et autres consommateurs lambda se dirigent vers les petits flacons de 10/15ml.
C’est en soi une bonne opération pour mieux tester un parfum. Entre huit et dix échantillons contenus en un seul contenant, quoi de mieux ? On pourra éprouver nos sensations sur un plus long terme et moins subir l’effet de fin d’échantillon avant d’avoir un avis plus censé sur le produit en lui-même.
Pack de 3
Il est très intéressant aussi de voir les offres de coffrets voyage qui contiennent parfois trois flacons de 15ml. De plus en plus de marques se lancent, comme c’est le cas par exemple pour Carner.
Les flacons voyage deviennent disponibles un peu partout, Anatole Lebreton, Une Nuit Nomade, L’Artisan Parfumeur, Memo, Roos & Roos, Trudon ou bien sûr Maison Violet, si on fouille bien on devrait trouver. Sans parler de la disponibilité des décantes de parfums souvent trouvables sur le marché Gris (longue vie au Gris !).
Avec les packs de trois, on arrive alors à 45ml pour une fragrance qui peut être des fois vendue en 100ml uniquement, c’est forcément un meilleur calcul pour tester. Il est souvent possible aussi de diviser le pack en trois fragances différentes, un bon calcul lorsque plusieurs parfums d’une même marque nous font de l’œil.
Pour les passionnés, le format voyage est clairement le meilleur plan pour se parfumer à moindre coût. Enfin, pas si l’on calcule le prix au millilitre bien entendu, car le bénéfice des marques à ce niveau est parfois exagéré.
Mais comme disait Anthony Toulmonde dans notre interview de Maison Violet, c’est un bon format pour ceux qui changent souvent de parfum. Le 100ml peut être clairement énorme dans ce cas là.
Sephora s’y met
Avant de banquer à la caisse des Sephora, on propose désormais des « compléments de paniers » surfant sur cette tendance du flacon voyage. Des 15ml sont disponibles à l’achat, en mode pick and go, sur quelques fragrances du moment. On peut donc balancer ça dans son sac pour 35 balles (quand même!) et repartir avec sur un coup d’adrénaline bien pensé en amont.
Tester son parfum dans différents contextes
On en a déjà parlé plusieurs fois mais on va le redire. Il faut tester un parfum dans le plus de configurations possibles, multiplier les contextes opposés, climatiques comme psychologiques. L’importance est liée au fait que le parfum s’exprime et surtout est perçu très différemment en fonction de ce que l’on vit.
En période de chaleur on n’appréciera pas une fragrance de la même façon qu’en plein froid. D’ailleurs, très souvent, on change de types de parfums dans ces moments là. Psychologiquement, c’est pareil. Vivre avec son parfum dans les trajets pour le taf, dans des moments de solitude, en vacances… tout diffère.
Être régulier dans sa manière de tester
Il faut essayer d’avoir une routine dans le nombres de pschitts qu’on applique aux parfums lorsqu’on les essaie. Notre perception pourra être affectée si l’on compare inconsciemment la puissance et le développement entre deux parfums qu’on aurait essayé avec des vaporisations trop différentes.
Il faut aussi se connaître, car en ayant conscience de ses faiblesses, des hypes dans lesquelles on tombe souvent, on aura un bien meilleur contrôle sur notre carte bancaire !
Le passage au flacon, essentiel.
Tous ces pièges inclus dans les tests d’échantillons de petits formats n’auraient pas lieu en s’orientant vers un grand format. On va donc le dire, passer de la petite fiole au parfum boutique n’est en réalité pas une décision finale mais une simple étape.
De la même manière qu’on se doit d’éprouver l’éprouvette dans divers contextes, comme vu plus haut, le 50ml (ou même le 100), est le meilleur test pour savoir si ce parfum est fait pour nous.
On va bien entendu se faire la meilleure idée possible en passant par les échantillons conventionnels au préalable, mais finalement l’achat du vrai flacon est la meilleure manière de vivre avec.
L’aspect packaging et design
L’échantillon ne portera jamais sur lui le vêtement du flacon officiel de la référence testée. Dans beaucoup de cas on s’est vu aimer le parfum et ne pas accepter la bouteille et/ou l’étiquette. On est parfois même « heurté » par le packaging qui enveloppe le tout en l’achetant. Le vrai flacon et son design accompagneront chaque pulvérisation de notre parfum et on doit donc y être réceptif. À l’inverse, il est parfois très difficile d’en faire abstraction, et donc être rebuté par le produit fini.
Casanova…
Voir sa petite dose d’essaie disparaitre, comme dit plus haut, nous pousse à désirer la continuité absolument. C’est un déclencheur d’achat évident et il est souvent suivi d’une amère déception une fois le grand format entre les mains.
Le syndrome de Casanova est clairement ce dont on souffre parfois en recevant notre parfum. On l’a désiré longtemps, on l’a testé sans être vraiment conscient de la hype qui nous aveuglait, puis c’est le drame. À peine ouvert le paquet, on déchante complètement, un pschitt ou deux puis c’est le divorce qui s’entame. Pourquoi ai-je acheté ça ?
L’enfant gâté qui vit en nous a frappé. Posséder ce qu’on désirait marque parfois la fin de l’amour, le conquérant, blasé, tourne le dos à sa conquête…
Les bons côtés du grand format
Si l’on peut être déçu par des achats hypés, ce malgré de nombreux tests, il y a, à l’inverse, parfois de belles rencontres venues de nul part. Il arrive qu’on achète, qu’on nous offre, ou en tout cas qu’il débarque sur nos étagères, un parfum qu’on a peu apprécié de prime-abord. Mais c’est en le portant, en se forçant un peu la main de temps en temps, que nait un amour pour la fragrance.
C’est souvent avec un grand format que ces choses là arrivent, car on donnera toujours une seconde chance à un flacon auquel on donne une certaine valeur, numéraire ou sentimentale.
Le divorce à l’amiable
Un autre aspect qui survient aussi souvent, c’est le fait de devoir en finir avec une histoire. On a parfois usé un flacon entier, parfois fait même des années ensemble, cohabitant d’un amour vrai, mais tout a une fin. Le flacon suivant pourrait être toxique et on en viendrait à ne plus supporter la fragrance qu’on a pourtant aimer porter tout ce temps. Il faut donc savoir si l’on veut vraiment continuer avant de racheter un parfum.
Et vous, vous testez comment vos parfums ?
Faites profiter le lecteur de votre expérience, lâchez un commentaire !
8 Commentaires
Soumettre un commentaire
L’auteur :
L’Ancien
Auteur / Animateur
Il est la voix lugubre de ce podcast, grande gueule qui aime à secouer l’industrie du parfum. Sur ces notes trempées à l’encre noire, on peut distinguer des listes de victimes enterrées de Paris à Oman. L’Ancien est celui que tu aimes détester, c’est cette note de cœur qui te dérange mais qui rend la composition si singulière.
La Parfumerie, La Saison 4 du Podcast Parfum
Tous les épisodes :Quel avenir pour la Niche ?
On est en droit de se demander à quoi va ressembler l’avenir de la parfumerie de Niche ? La catégorie est morte, mais pas les marques bien sûr…
Tom Ford, le divorce…
Avis Tom Ford : On a longtemps été fans de la marque, mais à cette heure-ci il faut bien se rendre à l’évidence. Il faut aller voir ailleurs.
Débogage
Un débogage était nécessaire au vu de la hype autour de marques comme Bogue ou Francesca Bianchi, sans parler des critiques qui se taisent…
Les bois ambrés
Les Bois Ambrés, matières de synthèse ultra performantes sont de plus en plus présentes dans nos parfums, on fait un état de lieux !
Un concentré de culture : Maïté Turonnet
Interview Maïté Turonnet : Une vision de la critique dans le prisme de la culture, sans langue de bois, un personnage décapant à connaître !
Toujours pas à vendre
La Parfumerie Podcast est souvent solicitée par des marques, dont certaines qui s’y prennent très mal. On leur dédie cette réponse…
Flankers en séries
Flankers en séries : il est des descendances qui ne finissent jamais en parfumerie. Faut-il stopper certaines déclinaisons de parfums ?
Storytelling : l’obligation de se différencier
L’obligation pour une marque de se différencier des autres implique son futur. Le storytelling aidant à la perception de chaque parfum…
L’exemple Diptyque
Marketing : L’exemple Diptyque ! La marque donne la leçon au monde entier en matière de communication, on fait un petit zoom sur la maison.
Le savoir est une arme (2/3 livres parfum pour ton barillet)
Quelques livres sur le parfum selon nos kifs pour construire une Culture olfactive, le savoir est une arme : 2/3 bouquins pour ton barillet !
Isabelle Larignon, des rêves à la réalité
L’indépendance et la détermination d’Isabelle Larignon, une interview qui fait saisir l’état d’esprit d’une parfumeuse qui vit son rêve…
Dépasser les clichés
Clichés et arrières pensés entachent parfois l’aura de matières en parfumerie. Certains s’empressent même d’insulter ceux qui les portent !
Tu dis aimer Tuscan Leather mais ne pas pouvoir le porter. C’est la même avec Ombre Leather (qui lui ressemble beaucoup) perso.
J’adore ce parfum mais maintenant j’ai beaucoup de mal à le porter. Ca m’arrive en hiver par températures négatives. Sinon ça m’étouffe, il est envahissant et je le trouve limite agressif…
Il y a vraiment des parfums qui se portent avec certaines tenues uniquement et/ou par certaines conditions climatiques. Le reste du temps ils ne passent pas.
Oui c’est ça. Mais pour ma part c’est plus parce que je l’ai trop porté. On devait se quitter, tout simplement.
Merci pour votre article! Et super podcast!
J’ai eu envie de vous écrire car je me retrouve complètement dans cette escalade de test d’échantillons.
J’ai eu l’effet « je t’aime moi non plus » avec Nuit de Sable de BDK. Détesté au départ sur une touche, j’avais accidentellement trempé mes doigts car le ressort était cassé. Puis, cette odeur opulante m’a éprise et j’ai presque pleuré quand je suis arrivée à la fin de mon 2ml. Testé en pleine canicule, cela représentait bien cette sensation chaude et sablée du moment, pourtant je savais très bien qu’il irait pour ma collection automnale ou hivernale. Et sous l’effet du « y a plus et du bon de réduction » j’ai commandé le grand format! Une fois sur mon étagère, le désir s’est éteint, de la possession est arrivée la déception et le questionnement… mais pourquoi je t’ai acheté toi? Donc je le regarde, il est toujours là, mais je n’arrive pas le porter.
Depuis, je fais plus attention et je prends vraiment mon temps, mais il faut parfois se faire confiance quand on a un vrai´waouh’ dès les premières secondes. Comme vous le dites, on doit se sentir bien et soi-même avec l’ensemble. Pour moi, le flacon et le nom doivent me plaire autant que le liquide, c’est impératif. L’élégance, la qualité du spray et la prise en main, sans chi-chi et de préférence en transparence pour apercevoir le contenu.
Un exemple total de mes préjugés, c’est Casamorati et Marly. Je n’aime pas leurs flacons et je n’ai jamais pu tester. C’est peut-être très bien, mais je n’y arrive pas parce que ça ne me ressemble pas.
C’est vraiment des cas qui arrivent beaucoup mais dont peu ont conscience. Il est très difficile d’échapper à ces effets négatifs !
Chère Misia, cher l’Ancien,
Merci pour votre article et le podcast. Ça m’a fait réfléchir sur comment je « consomme » le parfum. Je me suis reconnue dans la description « Il me le faut ». Bref, je me suis rendue compte que je me fais hyper ! Je vais être plus vigilante.
Une question : Misia parle de garder certains parfums au frigo. Mais je croyais que l’humidité était mauvaise pour les parfums… Alors c’est un frigo spécial ?
Merci encore et aussi d’avance pour une réponse ?!
Chère Emma,
Ah que c’est beau de lire votre réflexion et votre prise de conscience sur ce sujet !
Pour le sujet de la conservation :
– il ne fait pas spécialement humide dans mon frigo, le papier, le carton et les fruits et légumes ne sont jamais mouillés. Dès l’ouverture de la porte, l’humidité revient au même niveau que celle de la pièce.
– je mets uniquement les très fragiles au frigo, dans la contre-porte, ceux dont les notes de têtes commencent à perdre la tête justement, c’est pour ralentir leur vieillissement.
Sinon j’ai longtemps rêvé de détourner une cave à vin à cet effet.
çà reste un doux rêve…
Mdci fait un coffret d’échantillons qui n’est « pas cher » par rapport aux prix des grands flacons. Et les échantillons sont des 5ml. En plus la réduction sur le prochain achat n’a pas de date limite. 5ml on teste tranquillement et on n’est pas poussé à l’achat par la date de la réduction.
Gallivant ne fait pas non plus de date limite pour la réduction après l’achat d’un coffret d’échantillons. Pareil pour Histoires de parfums, je crois.
C’est plutôt classe, et à souligner.
Oui et ce sont de bonnes marques en plus de ça, autant en profiter !