Ouvrez-la !
Avant qu’on ne vous la ferme pour de bon…
Lors du dernier épisode on a voulu taper un peu du poing sur la table. Alors que les opportunistes de la niche se créent une place sur le même rang que les grands, les autres, ceux qui proposent du beau, dorment sur leurs ventes.
Seuls contre tous
À La Parfumerie Podcast on s’inquiète. Voir les créatifs dormir ne dit rien qui vaille. Le public, de plus en plus attiré par la parfumerie de luxe, se fait hameçonner via les techniques marketing les plus simples à mettre en place. C’est comme ça que des Parfums de Marly, des Byron, des Fragrance du bois se mettent bien.
On ne peut pas rester les bras croisés, regarder la niche se faire détourner. Si les indés ne se prennent pas en main pour de vrai, personne ne bougera. La niche des grands groupes s’en contre fiche, elle produit au calme, fait ses comptes, s’enfile un suppo et va dormir. Normal, à chacun ses soucis.

Se donner les moyens
Lorsqu’on dit qu’il ne faut pas hésiter à monter les prix, on sait que c’est compliqué vis-à-vis de sa base clients. Mais si l’on veut communiquer, il faut s’en donner les moyens. Et si malgré tout il n’y a aucun moyen, alors il faut créer sa com’ de manière gratuite mais efficace.
Beaucoup de marques se démerdent, au sens propre du terme. Le problème c’est que lorsqu’on n’y connait rien, ça finit vite par ce voir. On cite souvent David Jourquin en exemple à ne pas suivre, cancre de la communication. Mais malheureusement, il n’est pas seul (big up à Pure Distance).
Rester seul, c’est dangereux. Autant en matière de direction artistique que pour le marketing. Il nous faut toujours quelqu’un qui puisse nous dire : « non, ça c’est nul à chier » !
Renverser la vapeur
Si l’on ne maîtrise pas quelque chose, il faut savoir passer la main. Des pros, des talents, ça court les rues. Ça n’est pas difficile de connecter les gens, on peut le faire et vous libérer de la recherche d’ailleurs.
Les commerçants qui font du parfum n’ont pas hésité une seconde à s’entourer de personnes compétentes. Leur but c’est de faire de l’argent. Il faut penser un minimum comme eux. Car si on ne le fait pas, si on ne met pas de belles marques de parfum au devant de la scène, ils prendront la place.
C’est toute une génération qui est déjà tournée vers les fragrances de merde. Le parfum, le vrai, aura bientôt disparu. Et ça n’est pas La Parfumerie Podcast ou Nez la Revue qui pourront les récupérer. L’arme la plus efficace est bel et bien la communication des marques.
Créer c’est résister
C’est pas faux. Mais pour que la résistance tienne il faut que le public aies conscience de l’existence de celle-ci. Personne ne se tournera vers la belle Niche si on ne sait pas qu’elle existe ou si on la croit inférieure.
Il faut aller de l’avant, sérieusement, en arrêtant de croire que tout va bien. Les marques qui pensent que le bouche-à-oreille et que leur fan base sont suffisant se trompent. Il faut agir avant d’être happé par la concurrence du côté obscur.
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
The revolution will not be televised
En 1971, Gil Scott-Heron avait prévenu, la révolution ne sera pas télévisée, n’attendez rien de l’industrie du parfum et de leurs suiveurs…
Parfums à la flotte…
Lorsqu’on parle de cahier des charges on pense aux gros calculs du mainstream, mais la pop niche n’est pas en reste…
Plus ça produit…
On a tendance à penser ces derniers temps que plus l’industrie pousse ses produits, plus c’est de la merde qui sort. Mais n’y a-t-il pas un souffle de vie ?
Le culte de la personnalité
Le temps a permis à l’industrie du parfum de cultiver les personnalités de ses parfumeurs, de surfer sur une popularité naissante, pourquoi pas ?
L’autarcie nécessaire
Lorsqu’on crée, on est ce qu’on appelle communément un artiste, et l’ennemi c’est toujours « l’autre ». Il faut souvent s’isoler pour être soi-même…
Les indés de la farce
Les chiffres des sorties sont chaque année en hausse, on voit l’industrie devenir une robotique à fric, il faut pousser les petites maisons.
La passion vs le business
Vivre sa passion en se lançant dans la parfumerie n’est pas gagné d’avance, il faut savoir faire des maths et observer pour s’en sortir…
La chute vertigineuse de la parfumerie
Quelqu’un peut-il m’expliquer comment on peut avoir un Ambre Fétiche en 2007 et finir avec des Ambre Safrano 15 ans plus tard ?
Les funambules
L’Indépendance qu’on aime en parfumerie n’est pas forcément celle qui fait de l’argent, elle se bat pour vendre sans se vendre.
Le rush de fin d’année
Ça y est c’est décembre, le compte à rebours est lancé et les jours s’égrainent vers le 25. Quelle grosse merde va finir sous le sapin ?
Vous reprendrez bien une banane ?
Pendant que les pétasses des réseaux sociaux veulent nous faire taire, on garde le cap sans baisser notre froc, sans baiser nos followers…
Que peut apporter une nouvelle marque ?
Au regard tout ce qui a été fait et de tout ce qui sort de nos jours, en quoi peut donc innover une jeune maison de parfum ?
Critiquer, c’est l’ouvrir !
On a forcément un peu insisté dans l’épisode d’aujourd’hui, mais la critique est primordiale pour la survie de la parfumerie !
Que reste-t-il de la parfumerie ?
Il suffit de surfer un peu sur les réseaux sociaux pour se poser la question. Sommes-nous arrivés au point de non retour ?
Tous les coups sont permis
Catégories commerciales ou pas, tous les coups sont permis, la dictature des points de vente en est un exemple, il faut vaincre à tout prix !