Avis Parfum : Notre Dame 15-4-2019 de Filippo Sorcinelli
Écouter l’Avis de La Parfumerie sur Notre Dame 15-4-2019 de Filippo Sorcinelli :
Notre Dame 15-4-2019, parfum lancé en 2020. Composé par Filippo Sorcinelli | Boisé.
Notre Dame 15-4-2019, parfum lancé en 2020. Composé par Filippo Sorcinelli | Boisé.
Notre Dame, le 15-4-2019
Filippo Sorcinelli, connu pour sa foi chrétienne et pour être un habile organiste, a été si touché par l’incendie de Notre Dame qu’il a voulu composer un parfum autour de l’évènement. Notre Dame 15-4-2019, exprime les flammes, le contexte olfactif et le renouveau qui s’en suit.
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Présentation : Zaïd
Le feu au toit
Notre Dame attaque de suite sur de l’encens et des notes boisés censées faire allusion au toit de la cathédrale en flammes. Le décor est planté, on est dans l’illustration de l’incendie, en gardant les deux pieds dans un vrai parfum. On est dans le grandiose typique de Sorcinelli.
Un parfum en trois actes
On a de suite des notes légèrement fruitées et même un côté fleur d’oranger qui se développent doucement. Un géranium commence à apparaître pour nous présenter le cœur du parfum. Le déroulement du récit est assez étonnant où l’on ressent clairement trois chapitres.
C’est un parfum qui évolue énormément et qui raconte la perception du parfumeur sur ce dont il assistait aux informations. Ces images et de ce qu’il a pu sentir, des odeurs qui pouvaient s’en échapper quand il a eu accès aux décombres étant lui-même organiste à Notre Dame.
Puis tous ces corps, ces matériaux encore fumants qui laissent finalement apparaître un « renouveau ».
J’ai énormément aimé la présence d’un iris mêlé aux notes herbacées. Il est ici loin de l’iris beurré ou ultra poudré, mais on le ressent magnifiquement. Il est accompagné de touches vertes comme du galbanum, et un côté végétal légèrement humide qui se dégage.
Notre Dame, un autre opéra de Filippo Sorcinelli
De mon humble point de vue, cette fragrance n’est pas aussi marquée « encens d’église » que pourraient le suggérer le storytelling et le nom du parfum. C’est une compo qui raconte véritablement son histoire en trois temps :
L’incendie et son choc visuel qui nous a perturbés. Puis on se pose quelques instants pour redécouvrir qu’il y avait une certaine nature tout autour, un contexte très particulier. Et enfin, ce côté iris et végétal qui symbolise le renouveau.
Un style signé
Notre Dame a par contre cette particularité de donner une impression d’un parfum qui est à l’inverse de ce qui est fait traditionnellement, de ce qu’on ressent dans une parfumerie plus classique. La pyramide olfactive laisse exploser les notes d’une manière plus violente, avec une véritable accalmie dans son acte final. Ça n’est bien sûr pas le premier parfumeur à le faire, bien loin de là, mais ici la formule est au service de ce qu’il veut raconter, un peu comme pour son Quando Rapita in Estasi, et avec cette manière très signée le résultat est vraiment intéressant.
Le feu au toit
Notre Dame attaque de suite sur de l’encens et des notes boisés censées faire allusion au toit de la cathédrale en flammes. Le décor est planté, on est dans l’illustration de l’incendie, en gardant les deux pieds dans un vrai parfum. On est dans le grandiose typique de Sorcinelli.
Un parfum en trois actes
On a de suite des notes légèrement fruitées et même un côté fleur d’oranger qui se développent doucement. Un géranium commence à apparaître pour nous présenter le cœur du parfum. Le déroulement du récit est assez étonnant où l’on ressent clairement trois chapitres.
C’est un parfum qui évolue énormément et qui raconte la perception du parfumeur sur ce dont il assistait aux informations. Ces images et de ce qu’il a pu sentir, des odeurs qui pouvaient s’en échapper quand il a eu accès aux décombres étant lui-même organiste à Notre Dame.
Puis tous ces corps, ces matériaux encore fumants qui laissent finalement apparaître un « renouveau ».
J’ai énormément aimé la présence d’un iris mêlé aux notes herbacées. Il est ici loin de l’iris beurré ou ultra poudré, mais on le ressent magnifiquement. Il est accompagné de touches vertes comme du galbanum, et un côté végétal légèrement humide qui se dégage.
Notre Dame, un autre opéra de Filippo Sorcinelli
De mon humble point de vue, cette fragrance n’est pas aussi marquée « encens d’église » que pourraient le suggérer le storytelling et le nom du parfum. C’est une compo qui raconte véritablement son histoire en trois temps :
L’incendie et son choc visuel qui nous a perturbés. Puis on se pose quelques instants pour redécouvrir qu’il y avait une certaine nature tout autour, un contexte très particulier. Et enfin, ce côté iris et végétal qui symbolise le renouveau.
Un style signé
Notre Dame a par contre cette particularité de donner une impression d’un parfum qui est à l’inverse de ce qui est fait traditionnellement, de ce qu’on ressent dans une parfumerie plus classique. La pyramide olfactive laisse exploser les notes d’une manière plus violente, avec une véritable accalmie dans son acte final. Ça n’est bien sûr pas le premier parfumeur à le faire, bien loin de là, mais ici la formule est au service de ce qu’il veut raconter, un peu comme pour son Quando Rapita in Estasi, et avec cette manière très signée le résultat est vraiment intéressant.
Notre avis sur Notre Dame par Filippo Sorcinelli
Sorti en 2020 dans la collection « délire de voyage », Notre Dame 15-4-2019 est une vraie réussite qui se place déjà parmi les meilleurs Sorcinelli. C’est un Extrait de Parfum au prix de 255€ en 100ml. Disponible sur le site officiel de Filippo Sorcinelli et chez ces ignares de Nose. Bref, à découvrir !
Vous avez senti Notre Dame par Filippo Sorcinelli, ça vous dit quoi ?
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Les auteurs :
Zaïd
Auteur / Animateur
Zaïd n’a pas le temps avec les parfums de merde… il fout tout en l’air dès qu’il le peut en balayant ses étagères d’un seul revers de main. Place à la beauté, au vrai, à l’Art.
L’Ancien
Auteur / Animateur
Il est la voix lugubre de ce podcast, grande gueule qui aime à secouer l’industrie du parfum. Sur ces notes trempées à l’encre noire, on peut distinguer des listes de victimes enterrées de Paris à Oman. L’Ancien est celui que tu aimes détester, c’est cette note de cœur qui te dérange mais qui rend la composition si singulière.
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Encore une création qui donne envie.
Super article, merci.