Pas de discernement sans culture
Comparons Hip-Hop et Parfum
On a vécu l’émergence du Hip-Hop et du Rap, on a été témoin de la croissance de l’art qui a pris l’industrie de la musique en otage aujourd’hui. En ayant vu ce genre évoluer, on ne peut pas apprécier ce qui sort de la même manière que les gamins de cette époque. Il en est de même pour le parfum !
Saison 5 – Épisode 27
Écouter le podcast sur le Rap et le parfum :
Pas de discernement sans culture
Une présentation vintage : Le Zen (en Habit Rouge de Guerlain) et L’Ancien (qui porte La Couleur de la Nuit de Voyages Imaginaires), comparent la culture parfum et celle du Hip-hop, en montrant leur importance pour juger ce qui se produit de nos jours.
Par L’Ancien.
Eric B (Eric B & Rakim) et Chuck D (Public Enemy)
La culture face à la Hype
Pour mieux traduire nos idées, rien de mieux parfois que de prendre des exemples dans des domaines équivalents. On ressasse sans arrêt que la masse doit se cultiver pour comprendre le parfum et pour arrêter de se faire embrocher à la caisse des parfumeries, ou dans la rue sur le marché gris. Beaucoup ne voient pas l’intérêt, un parfum ça sent bon, c’est tout !
Lorsque tout le net scande à tue-tête qu’une référence est un grand parfum, ça ne peut qu’être vrai ! Pourtant les érudits de la question pensent le contraire à chaque fois, les professionnels, les passionnés avertis…
On a donc souhaité comparer la culture parfum avec celle du Hip-hop. Les anciens du game savent tous que les bouffonneries qui sortent de nos jours sont à des kilomètres de ce que eux appellent « Rap », mais les jeunes d’aujourd’hui applaudissent chaque bullshit qui sort, ce qu’on appelle même « pop urbaine », c’est tellement parlant.
On s’est nous-mêmes tellement inspirés de l’esprit du fanzine Get Busy. Cette revue tirée à la photocopieuse et tenue par des vrais oufs de Rap était un véritable Ball-trap qui fusillait les « bâtards » qui n’entraient pas dans les cases. Le Hip-hop ça n’est pas cracher des verbes dans un micro, il y a un état d’esprit, il y a des codes à respecter, comme tout art. Sear et Muzul (et d’autres), se sont attelés à en être les gardiens des années durant.
Donnez de la force à vos gars ! Il nous a fallu 4 ristrettos bien épais pour préparer cet épisode !
Les confusions dues à l’ignorance
Comment comprendre le phénomène de la Drill à Chicago si on n’a pas compris le gangsta rap des années 1990 ? Comment saisir le Grime anglais si on a pas décortiqué toute la scène des Sound Systems des années 1980 / 1990 du Royaume-Uni ? Si la Jungle, le Drum n Bass, le Trip-hop et le Grime ont poussé de la même graine, seul celui qui a le bagage pourra le comprendre. Les idiots par contre scanderont que les anglais pompent cette Drill de Chicago…………
Si le Hip-hop fête ses 50 ans, le monde du parfum est lui séculaire. Le bien informé du domaine est donc voué à des études bien plus lourdes que le simple vécu personnel. On n’est pas obligé de se lancer dans des études à l’ISIPCA pour comprendre le parfum, ni devenir ingénieur du son pour comprendre le Rap, mais il faut se rendre à l’évidence, plus l’expérience est grande, plus il est facile de capter le sujet.
On fait partie de ceux qui ont vu le Rap dans toute sa splendeur, briller de toute sa sincérité et toute sa vérité. On a été témoin d’albums légendaires, pris en pleine gueule au moment de leur sortie. On a vécu Fear of a Black Planet, on a été foudroyés par Straight Outta Compton. On a écouté Paid in full, on a saigné Strictly Business. On a connu en direct les massacres de The bridge is over, No Vaseline et Hit ’em up.
Eric B and Rakim, 1987.
On a dégusté Blowout Comb et Dah Shinin’, on s’est fait exploser la tête par The Chronic et Doggystyle. C’est pas à nous qu’on faire croire que Jul c’est du rap !
En parfumerie c’est la même
Lorsqu’on a porté Habit Rouge de Guerlain, tu crois vraiment nous faire avaler que Oud Maracuja c’est du parfum ? On s’est embaumé de R de Paco Rabanne, tu crois sincèrement qu’on peut considérer Erba Pura ? L’expérience est un rempart contre la merde, et Eau Sauvage, Givenchy pour Homme ou encore Jaïpur et Déclaration sont devenus notre garde-fou d’aujourd’hui.
Les diarrhées qu’on met en bouteilles de nos jours sont les mêmes qu’on récompense aux victoires de la musique (ou aux « Flammes », disons-le). Des sons et des jus faits en 1h avec un ordinateur, tout est faussé.
On ne cesse de parler de l’importance de la culture en parfumerie et l’exemple du Hip-Hop est un des meilleurs parce qu’il est vérifiable en discutant simplement avec des pionniers du game.
G.O.A.T.
Lorsqu’on voit les pitreries d’Olivier Parfumerie qui fait mumuse avec les grands noms de l’Histoire du parfum, qui mélange les torchons et les serviettes en toute impunité (ou presque…), on comprend à quel point il faut s’instruire. Les grands de la parfumerie désespèrent dans leurs bureaux, dépassés par ce qu’ils ont produit, par leurs négligences qui ont fait naître ces tocards sur YouTube.
Et lorsque d’un premier jet, comme ça, on balance qui sont pour nous les plus grands rappeurs de tous les temps, nos divergences s’inscrivent dans le cadre d’un sujet parfaitement maitrisé. Black Thought, Sean Price, Kendrick Lamar…. Notorious BIG, Rakim, Slick Rick, ou même Q-Tip, Nas ou encore Eminem. On sélectionne avec une oreille qui a plus de 30 ans de vie dans le hip-hop.
Gardez donc vos Sora Dora ou vos Fragrances du Bois, torchez-vous avec ! Continuez de vivre au fil d’une Hype qui ne fait que vous appauvrir, qui ne fait qu’enrichir les pauvres petits escrocs qui fourguent leur camelote dans leurs coffres de voitures, qui jettent des paillettes dans vos yeux pour que leurs stocks partent plus vite, qui enrichissent les bâtards de l’industrie qui n’ont rien senti de ce qu’ils produisent depuis des lustres.
On est dans l’enculerie sauvage mais ne vous plaignez pas, vous êtes tous consentants.
Nas, auteur du légendaire l’album Ilmatic.
Les classiques
Force est de constater que le maxi Note mon nom sur ta liste d’Assassin est enterré dans l’univers du rap français à notre époque. Les grands de nos jours sont pour la plupart des illustres golmons qui chantonnent en mode auto-tune sur des photocopies sonores. Les voix de Solo, Moda ou Joey Starr ont été effacées des mémoires, les noms des pionniers comme Lionel D ou Style J sont inconnus des vivants, les lyrics d’Oxmo et Akhenaton sont vus comme has-been.
Certains diront que c’est une question de génération, certes, mais les rockeurs n’ont jamais oublié les géants de leur ère. Rolling stones, Jimmy Hendrix, The Doors restent des références à leurs yeux, c’est culturel ! Une plume et un rappeur comme Lino doit être considéré comme tel. Un parfum comme Vol de Nuit doit être assimilé par les perfumistas comme étant un GOAT du game, autant que The Message est considéré aux États-Unis comme étant le plus grand morceaux de Rap de l’histoire.
Quelqu’un qui revendique sur les réseaux sociaux qu’il est un fin connaisseur de la chose du parfum, qu’il est un collectionneur, un passionné, ne peut pas nous présenter Initio ou Stéphane Humbert Lucas comme du haut de gamme en parfumerie. Ça ne sera qu’une preuve qu’il n’y connait absolument rien et qu’il devrait courir s’éduquer au plus vite.
Lorsqu’on était jeune, on s’est assis en regardant Dee Nasty scratcher, on écoutait EJM, on s’imprégnait de Run DMC en la fermant. Les plus grands du Rap de notre époque, des gens comme IAM, s’asseyaient religieusement dans les studios new-yorkais et apprenaient.
Si le Hip-hop est une culture qui a changé le monde de la musique, il est aussi et surtout un art. Le parfum l’est aussi. Aucun passionné de peinture vient ouvrir sa gueule en s’exclamant qu’il est subjugué par un poster de Marylin Monroe en deux couleurs. Il a vu passer les plus grands tableaux, il s’est promené des heures au Louvres et même jusqu’au bout du Quai Branly, il s’est documenté… En parfumerie par contre : ça sent bon !
La rue doit impérativement s’éduquer pour que l’Art reprenne sa place, ses lettres de noblesses. La rue a toujours dominé les tendances, même boudée par les grandes marques, la rue décide. Lorsqu’elle a choisi le Rap comme successeur au Rock, il n’y a pas eu de discussion au sommet très longtemps. Les artistes se sont formés, se sont perfectionnés jusqu’à devenir des savants fous dans leur domaine. Des Madlib, des J-Dilla, des Pete Rock, Dr. Dre, Dj Premier ou The Alchemist.
La voie de la parfumerie s’y trouve aussi, les passionnés doivent creuser le sujet, pousser leurs recherches bien plus loin que de simples racontars ou rumeurs. La rue prendra l’Art olfactif en mains, elle le transcendera et lui fera atteindre des niveaux de créativité jamais atteins jusqu’alors.
Havoc du groupe Mobb Deep et le producteur The Alchemist en studio.
On a des kilomètres a rattraper dans le pays du parfum, l’esprit de Roudnitska est mort, les parfumeurs et les marques s’en battent les couilles. Ceux qui critiquent les sorties, les vrais, sont peu nombreux et n’ont pas les followers des pétasses qui font la pluie et le beau temps sur les réseaux sociaux. On doit nettoyer nos étagères et surtout nos méninges, on doit éteindre nos téléphones et allumer nos cerveaux. Mais on garde espoir, « sous peu il fera jour » !
Les confusions dues à l’ignorance
Eric B and Rakim, 1987.
Comment comprendre le phénomène de la Drill à Chicago si on n’a pas compris le gangsta rap des années 1990 ? Comment saisir le Grime anglais si on a pas décortiqué toute la scène des Sound Systems des années 1980 / 1990 du Royaume-Uni ? Si la Jungle, le Drum n Bass, le Trip-hop et le Grime ont poussé de la même graine, seul celui qui a le bagage pourra le comprendre. Les idiots par contre scanderont que les anglais pompent cette Drill de Chicago…………
Si le Hip-hop fête ses 50 ans, le monde du parfum est lui séculaire. Le bien informé du domaine est donc voué à des études bien plus lourdes que le simple vécu personnel. On n’est pas obligé de se lancer dans des études à l’ISIPCA pour comprendre le parfum, ni devenir ingénieur du son pour comprendre le Rap, mais il faut se rendre à l’évidence, plus l’expérience est grande, plus il est facile de capter le sujet.
On fait partie de ceux qui ont vu le Rap dans toute sa splendeur, briller de toute sa sincérité et toute sa vérité. On a été témoin d’albums légendaires, pris en pleine gueule au moment de leur sortie. On a vécu Fear of a Black Planet, on a été foudroyés par Straight Outta Compton. On a écouté Paid in full, on a saigné Strictly Business. On a connu en direct les massacres de The bridge is over, No Vaseline et Hit ’em up.
On a dégusté Blowout Comb et Dah Shinin’, on s’est fait exploser la tête par The Chronic et Doggystyle. C’est pas à nous qu’on faire croire que Jul c’est du rap !
En parfumerie c’est la même
Lorsqu’on a porté Habit Rouge de Guerlain, tu crois vraiment nous faire avaler que Oud Maracuja c’est du parfum ? On s’est embaumé de R de Paco Rabanne, tu crois sincèrement qu’on peut considérer Erba Pura ? L’expérience est un rempart contre la merde, et Eau Sauvage, Givenchy pour Homme ou encore Jaïpur et Déclaration sont devenus notre garde-fou d’aujourd’hui.
Les diarrhées qu’on met en bouteilles de nos jours sont les mêmes qu’on récompense aux victoires de la musique (ou aux « Flammes », disons-le). Des sons et des jus faits en 1h avec un ordinateur, tout est faussé.
On ne cesse de parler de l’importance de la culture en parfumerie et l’exemple du Hip-Hop est un des meilleurs parce qu’il est vérifiable en discutant simplement avec des pionniers du game.
G.O.A.T.
Nas, auteur du légendaire l’album Ilmatic.
Lorsqu’on voit les pitreries d’Olivier Parfumerie qui fait mumuse avec les grands noms de l’Histoire du parfum, qui mélange les torchons et les serviettes en toute impunité (ou presque…), on comprend à quel point il faut s’instruire. Les grands de la parfumerie désespèrent dans leurs bureaux, dépassés par ce qu’ils ont produit, par leurs négligences qui ont fait naître ces tocards sur YouTube.
Et lorsque d’un premier jet, comme ça, on balance qui sont pour nous les plus grands rappeurs de tous les temps, nos divergences s’inscrivent dans le cadre d’un sujet parfaitement maitrisé. Black Thought, Sean Price, Kendrick Lamar…. Notorious BIG, Rakim, Slick Rick, ou même Q-Tip, Nas ou encore Eminem. On sélectionne avec une oreille qui a plus de 30 ans de vie dans le hip-hop.
Gardez donc vos Sora Dora ou vos Fragrances du Bois, torchez-vous avec ! Continuez de vivre au fil d’une Hype qui ne fait que vous appauvrir, qui ne fait qu’enrichir les pauvres petits escrocs qui fourguent leur camelote dans leurs coffres de voitures, qui jettent des paillettes dans vos yeux pour que leurs stocks partent plus vite, qui enrichissent les bâtards de l’industrie qui n’ont rien senti de ce qu’ils produisent depuis des lustres.
On est dans l’enculerie sauvage mais ne vous plaignez pas, vous êtes tous consentants.
Les classiques
Force est de constater que le maxi Note mon nom sur ta liste d’Assassin est enterré dans l’univers du rap français à notre époque. Les grands de nos jours sont pour la plupart des illustres golmons qui chantonnent en mode auto-tune sur des photocopies sonores. Les voix de Solo, Moda ou Joey Starr ont été effacées des mémoires, les noms des pionniers comme Lionel D ou Style J sont inconnus des vivants, les lyrics d’Oxmo et Akhenaton sont vus comme has-been.
Certains diront que c’est une question de génération, certes, mais les rockeurs n’ont jamais oublié les géants de leur ère. Rolling stones, Jimmy Hendrix, The Doors restent des références à leurs yeux, c’est culturel ! Une plume et un rappeur comme Lino doit être considéré comme tel. Un parfum comme Vol de Nuit doit être assimilé par les perfumistas comme étant un GOAT du game, autant que The Message est considéré aux États-Unis comme étant le plus grand morceaux de Rap de l’histoire.
Quelqu’un qui revendique sur les réseaux sociaux qu’il est un fin connaisseur de la chose du parfum, qu’il est un collectionneur, un passionné, ne peut pas nous présenter Initio ou Stéphane Humbert Lucas comme du haut de gamme en parfumerie. Ça ne sera qu’une preuve qu’il n’y connait absolument rien et qu’il devrait courir s’éduquer au plus vite.
Havoc du groupe Mobb Deep et le producteur The Alchemist en studio.
Lorsqu’on était jeune, on s’est assis en regardant Dee Nasty scratcher, on écoutait EJM, on s’imprégnait de Run DMC en la fermant. Les plus grands du Rap de notre époque, des gens comme IAM, s’asseyaient religieusement dans les studios new-yorkais et apprenaient.
Si le Hip-hop est une culture qui a changé le monde de la musique, il est aussi et surtout un art. Le parfum l’est aussi. Aucun passionné de peinture vient ouvrir sa gueule en s’exclamant qu’il est subjugué par un poster de Marylin Monroe en deux couleurs. Il a vu passer les plus grands tableaux, il s’est promené des heures au Louvres et même jusqu’au bout du Quai Branly, il s’est documenté… En parfumerie par contre : ça sent bon !
La rue doit impérativement s’éduquer pour que l’Art reprenne sa place, ses lettres de noblesses. La rue a toujours dominé les tendances, même boudée par les grandes marques, la rue décide. Lorsqu’elle a choisi le Rap comme successeur au Rock, il n’y a pas eu de discussion au sommet très longtemps. Les artistes se sont formés, se sont perfectionnés jusqu’à devenir des savants fous dans leur domaine. Des Madlib, des J-Dilla, des Pete Rock, Dr. Dre, Dj Premier ou The Alchemist.
La voie de la parfumerie s’y trouve aussi, les passionnés doivent creuser le sujet, pousser leurs recherches bien plus loin que de simples racontars ou rumeurs. La rue prendra l’Art olfactif en mains, elle le transcendera et lui fera atteindre des niveaux de créativité jamais atteins jusqu’alors.
On a des kilomètres a rattraper dans le pays du parfum, l’esprit de Roudnitska est mort, les parfumeurs et les marques s’en battent les couilles. Ceux qui critiquent les sorties, les vrais, sont peu nombreux et n’ont pas les followers des pétasses qui font la pluie et le beau temps sur les réseaux sociaux. On doit nettoyer nos étagères et surtout nos méninges, on doit éteindre nos téléphones et allumer nos cerveaux. Mais on garde espoir, « sous peu il fera jour » !
Et vous, en comparant les cultures du Hip-hop et du parfum, vous pensez quoi ?
Faites profiter le lecteur de votre expérience, lâchez un commentaire !
9 Commentaires
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L’auteur :
L’Ancien
Auteur / Animateur
Il est la voix lugubre de ce podcast, grande gueule qui aime à secouer l’industrie du parfum. Sur ces notes trempées à l’encre noire, on peut distinguer des listes de victimes enterrées de Paris à Oman. L’Ancien est celui que tu aimes détester, c’est cette note de cœur qui te dérange mais qui rend la composition si singulière.
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L’article est aussi passionnant que le podcast . Merci pour ce moment nostalgie . Le parallèle parfum / rap est excellent
Merci les gars, super podcast.
Excellent épisode !
Ps : le passage sur Olivier m’a fait rire car c’est à cause de moi qu’il s’est senti « obligé » de faire une partie 2 de sa tier-list. J’avais commenté sa vidéo pour lui demander où se trouve Diptyque puis d’autres marques comme Naomi Goodsir ou Parfum d’Empire
Où est la tiers liste d’Olivier ?
Dans notre épisode dédié à sa Tier list, hop !
Article passionnant !
Je suis autant amateur de parfums que de rap ! La comparaison est très pertinente ! Et une fois de plus, l’enjeu est le temps lent de l’apprentissage …
Je n’ai pas encore écouté l’épisode mais l’article m’a remis à ma place. En étant débutant dans le monde de la parfumerie, comment on s’instruit ? Comment on développe ces knowledges là ?
Tout est question de se cultiver. Donc il faut sentir un maximum de classiques qui te feront comprendre ce qu’est réellement la parfumerie. Un petit bouquin comme « 111 parfums à sentir avant de mourir » est un chouette début. Écoute/lis cet épisode et tu peux checker celui-ci aussi.
En temps qu’amateur à vie de MFDoom j’ai apprécié votre discussion.