Le monument Serge Lutens
Une maison légendaire, des parfums légendaires
Beaucoup de passionnés de la jeune génération n’ont pas connu Serge Lutens sous le même angle que nous. Sa présence dans certains Sephora leur donne une impression de marque mainstream, pourtant il n’en est rien. Lutens est un monde à lui seul, il est LA niche.
Saison 5 – Épisode 10
Écouter le podcast sur Serge Lutens
Le monument Serge Lutens
Serge Lutens est un monde
Serge Lutens, photographe reconnu est esthète évident du monde de l’art et de l’olfaction, a débarqué dans le monde du parfum avec Nombre Noir, une fragrance réalisée sous sa direction, composée par un certain Jean-Yves Leroy pour Shiseido. On est en 1982, ainsi commence le parcours le plus incroyable d’un roi évident de la parfumerie.
Suivra dix ans plus tard, toujours pour Shiseido, Féminité du Bois, parfum immense qui osera porter le bois dans le rayon femme. En arrière plan, trois parfumeurs en compétition poussent le niveau au-delà de ce qu’on avait connu jusqu’à présent : Chistopher Sheldrake, Pierre Bourdon et Maurice Roucel. Un trio qui ne savait pas alors qu’il serait la clé du palais Lutens, cœur d’un royaume sombre et intriguant, d’où naîtraient des parfums gigantesques.
L’indépendance ?
Lutens fondera ainsi sa marque, au début des années 1990, en récupérant son fameux bois féminin, puis en lançant les opus qui frapperont le cœur des perfumistas sur plusieurs générations.
Serge Lutens fait un tour en solo puis retourne sous couvert de Shiseido, il reste en réalité cet indépendant en âme et esprit, insaisissable.
Faire le tour de Serge Lutens
Maitriser le monde Lutens est impossible, le comprendre est ardu, mais on peut bien sûr essayer. Si les années les plus proches n’ont pas été brillantes en matière de créativité, laissant naître des parfums futiles, parfois à des prix mirobolants pour pas grand chose, le passé est lui véritablement grandiose.
L’apprenti coiffeur qui sentait l’âme des clients en prenant leurs manteaux a su constituer un catalogue unique, dont les références ont été divisées. endeux périodes très distinctes, si l’on passe les exceptions.
Deux périodes
De 1990 à 2010, si l’on ommait volontairement le disparu Nombre Noir, qui est le sommet du royaume. Puis l’après 2010, où les productions ont baissé en qualité, poussée peut-être par un besoin de résultat, bien loin de l’univers qu’on avait connu.
On vous présente ici ce qui, selon nous, incarne le véritable Serge Lutens. Les références réelles de l’univers de cet homme étrange et si singulier.
Donnez de la force à vos gars ! Il nous a fallu 3 p’tits espressos pour préparer cet épisode !
Les intemporels de Serge Lutens
Féminité du Bois
Le tout premier. Celui sur qui vont se greffer tout un tas de parfums de la collection et qui lancera la fameuse Lutensade où se mêlent les épices, les fruits confis, le miel et l’emblématique et mystérieux cèdre de l’Atlas cher à Serge Lutens. On doit sentir et re sentir ce parfum pour savoir comment tout a commencé (avec Femme de Rochas, pour tout vous avouer).
Bois de Violette
Les ionones (cette belle famille qui sent la violette), c’est le terrain de jeu de Maurice Roucel, tout le monde est d’accord. Mais quand Christopher Sheldrake (allez, dites le nous que Maumau est venu vous donner un coup de nez !) propose de décliner Féminité du Bois dans une version toute habillée de mauve, on en reste abasourdi. Probablement le plus joli « flanker » du pionnier de la marque, ce parfum demeure un incontournable à sentir. Épices lutensiennes (coucou le cumin), chaleur, rondeur, le parfum est d’un équilibre irréprochable et d’une beauté toujours intacte, vingt ans après sa création.
Iris Silver Mist
Parfum monde, d’une aura mystique unique dans l’histoire de la parfumerie, Iris Silver Mist reste un (le ?) chef d’œuvre intouchable chez Serge Lutens pour des milliers de nez suprasensibles. Terreux, sombre, pénétrant, austère, diaphane, il faut obligatoirement sentir ce parfum dans sa vie pour toucher au plus près l’odeur du beurre d’iris, noble reine des matières premières que tout l’occident s’arrache depuis des siècles. On vous laisse lire/écouter l’avis.
Chêne
Trop sous-coté, Chêne réunit à lui seul tous les arguments markéting que les consommateurs sont censés rechercher (oui, apparemment il y a des gens qui sont payés pour savoir ce que j’ai envie de porter) : un sillage illimité, une tenue éternelle, une thématique sérieuse et respectée, un nom très court mainstreamé et une formule absolument incroyable, unique, très signée. Chêne apporte de la sérénité pour celui qui le porte, et est étrangement, très confortable à porter malgré ses matières pulsées, tunées, comme souvent chez Serge Lutens pré-2010. Chef-d’œuvre.
Serge Noire
En se cachant derrière l’appellation d’une étoffe (la serge), Serge Lutens laisse transparaître ici la mystérieuse essence noire de son âme. Si Féminité du Bois peut représenter à elle seule toute l’inspiration et la matérialisation artistique de Lutens, Serge Noire est elle la sève qui pourrait couler dans ses veines.
L’ouverture, très difficile pour de nombreuses personnes, laisse apparaitre par la suite tout le mystère qui réside derrière chaque création de la marque. Une sorte d’incarnation du véritable Serge, la féminité de ce bois qu’il scandait auparavant. Serge Noire est un autoportrait et un chef-d’œuvre olfactif indéniable.
Fille en Aiguilles
Encore un boisé me diriez-vous ! Oui mais totalement différent, unique en son genre ! Le bois fumé, les fruits secs, confits, le feu qui crépite dans la cheminée, dehors la neige un soir de décembre, une couverture sur nos jambes, un bon livre à la main, avec en fond le ténébreux Prélude de Rachmaninoff ! Fille en aiguilles est un tableau hivernal merveilleux ! A la fois terpénique et chaud, Christopher Sheldrake nous prouve qu’en parfumerie rien n’est stable, que tout est possible à condition d’avoir du talent. Cela tombe bien pour nous, lui a du génie.
Bas de Soie
Monsieur Sheldrake est le parfumeur attitré de Serge Lutens. Bien. Mais il est aussi parfumeur chez Chanel. Bien et re-bien. Et qu’est-ce que cela donne quand Christopher souhaite illuminer, rafraichir, printaniser un parfum et lui donner les plus beaux accents de la très sophistiquée famille Verte ? Un descendant de l’intouchable N°19 ! Rien que ça ! Aldéhydes en feux d’artifices, galbanum bavard, jacinthe en froufrou, iris translucide, le tout assis sur des muscs coquets, aux facettes poudrées d’un chic intemporel. Ca sent beau, ça sent cher aussi, et c’est merveilleux d’être ainsi transporté aux côtés de Claude Monet qui nous peint les plus belles fleurs de Giverny.
Chergui
Dix ans après la sortie du Mâle, blockbuster interplanétaire de Jean-Paul Gaultier, Christopher Sheldrake dessine une vengeance sur papier. La formule de Chergui, un ambré qui reprend la structure qu’un certain Kurkdjian a signé sans état d’âme, pour la transcender, l’envoyer dans une sphère plus élaborée, plus personnelle… Chergui, avec ses airs de plat qui se mange froid, mêle justement les contrastes, entre bois secs, lavandes et fond chaud, entre parois miellées et cœur irisé. Explosion d’épices, puissance, Chergui est un assassin silencieux, mais qui ne prend pas de gants.
Tubéreuse Criminelle
Tubéreuse Criminelle, sorti en 1999, est probablement le parfum qui contient l’ouverture la plus violente de la maison. Construite autour d’un cœur méthylé, le parfum démarre avec une exubérance froide où la radicalité du propos peut déstabiliser plus d’un nez. Camphrée, médicinale, sombre, la tubéreuse se pare des épices chères à la maison (girofle, muscade) pour se diriger vers des notes plus chaudes de jasmin, de fleurs d’oranger et de jacinthe. Le fond cuiré apporté par le styrax et la vanille, apaise un peu cette composition décidément incontournable et dans l’histoire de la maison Lutens et dans l’histoire de la parfumerie contemporaine tout court.
(crédit photo : Porcelaine)
Une Voix Noire
Le récit que raconte ce parfum est l’illustration d’une légende. Un rendu olfactif de la fabuleuse Billie Holiday, incroyable chanteuse de Blues et de Jazz a la vie faste et bien trop courte, qui montre qu’on peut prendre des matières classiques et les re disposer dans un autre schéma. Une Voix Noire est une tubéreuse exacerbée, qui laisse apparaître l’univers d’un cabaret lorsqu’elle se calme. Le rendu est fantastique pour qui sait lire la totalité du livre. On est dans le presque hurlant, mais ce parfum laisse entrevoir entre ses lignes toute la fragilité d’une vie, celle d’une femme qui a brûlé son destin en en chantant les cendres.
Tous les autres…
Voici toutes les autres fragrances Serge Lutens qui sont les vrais fruits de la marque, à approcher avec justesse et attention.
Classiques, légendes et lourdeurs : Ambre Sultan, Bornéo 1834, Santal de Mysore, Santal Majuscule, Boxeuses, L’Orpheline, Vitriol d’Œillet, Fumerie Turque, El Attarine, Arabie, Muscs Koublaï Khan, Cuir Mauresque, À la Nuit, Rose de Nuit, Un Lys, Tarab.
Puis les incroyables autres : Cèdre, Daim Blond, Douce Amère, Santal Blanc, Miel de Bois, Un Bois Sépia, Bois Oriental, Clair de Musc, Encens et Lavande, Bois et Musc, La fille de Berlin, La Myrrhe, L’Eau Froide, Mandarine Mandarin, Rousse, Fleurs d’Oranger, Fleurs de Citronnier, Datura Noir.
Les intemporels de Serge Lutens
Féminité du Bois
Le tout premier. Celui sur qui vont se greffer tout un tas de parfums de la collection et qui lancera la fameuse Lutensade où se mêlent les épices, les fruits confis, le miel et l’emblématique et mystérieux cèdre de l’Atlas cher à Serge Lutens. On doit sentir et re sentir ce parfum pour savoir comment tout a commencé (avec Femme de Rochas, pour tout vous avouer).
Bois de Violette
Les ionones (cette belle famille qui sent la violette), c’est le terrain de jeu de Maurice Roucel, tout le monde est d’accord. Mais quand Christopher Sheldrake (allez, dites le nous que Maumau est venu vous donner un coup de nez !) propose de décliner Féminité du Bois dans une version toute habillée de mauve, on en reste abasourdi. Probablement le plus joli « flanker » du pionnier de la marque, ce parfum demeure un incontournable à sentir. Épices lutensiennes (coucou le cumin), chaleur, rondeur, le parfum est d’un équilibre irréprochable et d’une beauté toujours intacte, vingt ans après sa création.
Iris Silver Mist
Parfum monde, d’une aura mystique unique dans l’histoire de la parfumerie, Iris Silver Mist reste un (le ?) chef d’œuvre intouchable chez Serge Lutens pour des milliers de nez suprasensibles. Terreux, sombre, pénétrant, austère, diaphane, il faut obligatoirement sentir ce parfum dans sa vie pour toucher au plus près l’odeur du beurre d’iris, noble reine des matières premières que tout l’occident s’arrache depuis des siècles. On vous laisse lire/écouter l’avis.
Chêne
Trop sous-coté, Chêne réunit à lui seul tous les arguments markéting que les consommateurs sont censés rechercher (oui, apparemment il y a des gens qui sont payés pour savoir ce que j’ai envie de porter) : un sillage illimité, une tenue éternelle, une thématique sérieuse et respectée, un nom très court mainstreamé et une formule absolument incroyable, unique, très signée. Chêne apporte de la sérénité pour celui qui le porte, et est étrangement, très confortable à porter malgré ses matières pulsées, tunées, comme souvent chez Serge Lutens pré-2010. Chef-d’œuvre.
Serge Noire
En se cachant derrière l’appellation d’une étoffe (la serge), Serge Lutens laisse transparaître ici la mystérieuse essence noire de son âme. Si Féminité du Bois peut représenter à elle seule toute l’inspiration et la matérialisation artistique de Lutens, Serge Noire est elle la sève qui pourrait couler dans ses veines.
L’ouverture, très difficile pour de nombreuses personnes, laisse apparaitre par la suite tout le mystère qui réside derrière chaque création de la marque. Une sorte d’incarnation du véritable Serge, la féminité de ce bois qu’il scandait auparavant. Serge Noire est un autoportrait et un chef-d’œuvre olfactif indéniable.
Fille en Aiguilles
Encore un boisé me diriez-vous ! Oui mais totalement différent, unique en son genre ! Le bois fumé, les fruits secs, confits, le feu qui crépite dans la cheminée, dehors la neige un soir de décembre, une couverture sur nos jambes, un bon livre à la main, avec en fond le ténébreux Prélude de Rachmaninoff ! Fille en aiguilles est un tableau hivernal merveilleux ! A la fois terpénique et chaud, Christopher Sheldrake nous prouve qu’en parfumerie rien n’est stable, que tout est possible à condition d’avoir du talent. Cela tombe bien pour nous, lui a du génie.
Bas de Soie
Monsieur Sheldrake est le parfumeur attitré de Serge Lutens. Bien. Mais il est aussi parfumeur chez Chanel. Bien et re-bien. Et qu’est-ce que cela donne quand Christopher souhaite illuminer, rafraichir, printaniser un parfum et lui donner les plus beaux accents de la très sophistiquée famille Verte ? Un descendant de l’intouchable N°19 ! Rien que ça ! Aldéhydes en feux d’artifices, galbanum bavard, jacinthe en froufrou, iris translucide, le tout assis sur des muscs coquets, aux facettes poudrées d’un chic intemporel. Ca sent beau, ça sent cher aussi, et c’est merveilleux d’être ainsi transporté aux côtés de Claude Monet qui nous peint les plus belles fleurs de Giverny.
Chergui
Dix ans après la sortie du Mâle, blockbuster interplanétaire de Jean-Paul Gaultier, Christopher Sheldrake dessine une vengeance sur papier. La formule de Chergui, un ambré qui reprend la structure qu’un certain Kurkdjian a signé sans état d’âme, pour la transcender, l’envoyer dans une sphère plus élaborée, plus personnelle… Chergui, avec ses airs de plat qui se mange froid, mêle justement les contrastes, entre bois secs, lavandes et fond chaud, entre parois miellées et cœur irisé. Explosion d’épices, puissance, Chergui est un assassin silencieux, mais qui ne prend pas de gants.
Tubéreuse Criminelle
Tubéreuse Criminelle, sorti en 1999, est probablement le parfum qui contient l’ouverture la plus violente de la maison. Construite autour d’un cœur méthylé, le parfum démarre avec une exubérance froide où la radicalité du propos peut déstabiliser plus d’un nez. Camphrée, médicinale, sombre, la tubéreuse se pare des épices chères à la maison (girofle, muscade) pour se diriger vers des notes plus chaudes de jasmin, de fleurs d’oranger et de jacinthe. Le fond cuiré apporté par le styrax et la vanille, apaise un peu cette composition décidément incontournable et dans l’histoire de la maison Lutens et dans l’histoire de la parfumerie contemporaine tout court.
(crédit photo : Porcelaine)
Une Voix Noire
Le récit que raconte ce parfum est l’illustration d’une légende. Un rendu olfactif de la fabuleuse Billie Holiday, incroyable chanteuse de Blues et de Jazz a la vie faste et bien trop courte, qui montre qu’on peut prendre des matières classiques et les re disposer dans un autre schéma. Une Voix Noire est une tubéreuse exacerbée, qui laisse apparaître l’univers d’un cabaret lorsqu’elle se calme. Le rendu est fantastique pour qui sait lire la totalité du livre. On est dans le presque hurlant, mais ce parfum laisse entrevoir entre ses lignes toute la fragilité d’une vie, celle d’une femme qui a brûlé son destin en en chantant les cendres.
Tous les autres…
Voici toutes les autres fragrances Serge Lutens qui sont les vrais fruits de la marque, à approcher avec justesse et attention.
Classiques, légendes et lourdeurs : Ambre Sultan, Bornéo 1834, Santal de Mysore, Santal Majuscule, Boxeuses, L’Orpheline, Vitriol d’Œillet, Fumerie Turque, El Attarine, Arabie, Muscs Koublaï Khan, Cuir Mauresque, À la Nuit, Rose de Nuit, Un Lys, Tarab.
Puis les incroyables autres : Cèdre, Daim Blond, Douce Amère, Santal Blanc, Miel de Bois, Un Bois Sépia, Bois Oriental, Clair de Musc, Encens et Lavande, Bois et Musc, La fille de Berlin, La Myrrhe, L’Eau Froide, Mandarine Mandarin, Rousse, Fleurs d’Oranger, Fleurs de Citronnier, Datura Noir.
Alors ce satané Serge Lutens il vous inspire ?
Faites profiter le lecteur de votre expérience, lâchez un commentaire !
8 Commentaires
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Les auteurs :
Fun
Auteur / Animateur
Sentir sérieusement sans jamais se prendre au sérieux ; chez lui, la pulsion automatique de mettre des mots sur ses sensations lui donnera toujours des histoires à se raconter, à nous raconter.
L’Ancien
Auteur / Animateur
Il est la voix lugubre de ce podcast, grande gueule qui aime à secouer l’industrie du parfum. Sur ces notes trempées à l’encre noire, on peut distinguer des listes de victimes enterrées de Paris à Oman. L’Ancien est celui que tu aimes détester, c’est cette note de cœur qui te dérange mais qui rend la composition si singulière.
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Bravo pour ce bel article. Iris Silver Mist est le parfum que je garderais s’il ne devait plus y’en avoir qu’un. Pour moi, le plus beau parfum au monde. J’aime énormément l’orpheline, fille en aiguilles, bois de violette, … tout est si surprenant.
Le catalogue de l’improbable !
C’est vrai qu’il est merveilleux
Lien du podcast ne fonctionne pas
Oui il est disponible sur Apple Podcasts et autres… il y a un bug chez Spotify en fait.
Une pépite cet épisode. Un bonheur à lire et à entendre ! Merci.
Des détails sur Jean Yves Leroy : dans les années 80, il travaillé chez Givaudan en Suisse. Quand j’ai rejoint Givaudan en 87, il faisait de la parfumerie plus tourner vers les mises aux normes des formules. Plus ou moins 2 ans après la fusion Givaudan + Roure en 91, il a pris sa retraite. Je ne sais pas s’il a continué chez quelqu’un d’autre. Beau podcast – merci.
Ah super ! Merci beaucoup pour les détails !