Grosse fatigue…
Écouter ce 1er podcast de la Saison 5 de La Parfumerie :
La déprime face à la parfumerie
Saison 5 – Épisode 1
Une présentation déprimante : Le Zen (qui porte La Terre de Floratropia) et L’Ancien (en Héritage de Guerlain) discutent de leur manque de motivation pour le lancement de la Saison 5 de La Parfumerie Podcast…
Par L’Ancien.
Donnez de la force à vos gars ! Il nous a fallu 6 ristretos bien noirs pour préparer cet épisode !
Le parfum ? On n’en peut plus !
Le lancement de cette cinquième saison du podcast n’est pas si joyeux qu’il devrait l’être. Notre envie, notre passion, s’évaporent le long des étales des parfumeries, dépités par ce qui s’y trouve.
Tout se ressemble, 90% de dupes dont on a interchangé les étiquettes. On a carrément décidé de revenir au format 1 avis parfum par semaine au lieu de deux. À quoi bon se faire chier à produire s’il faut fouiller comme un spéléologue pour dénicher un produit propre.
On exagère ?
On exagère sûrement un peu, à cause de la déprime, mais vraiment le cœur n’y est pas. Ça n’est pas la première fois, bien sûr. La Saison 4 a failli ne jamais voir le jour ! On se dit « à quoi bon » ?
Le parfum ne ressemble plus à rien, des amas d’odeurs sans discours clairs, des aplats de matières mises ensemble pour ressembler à d’autres créations toutes aussi insipides. On a parlé plusieurs fois du rôle de l’Intelligence Artificielle dans l’industrie. pfff, et après ? Si les hommes font de telles merdes stériles, autant refiler le taf à des machines, les maths sont vite faites et le résultat est le même. Les grosses écuries du game l’ont compris bien avant nous, pourquoi se faire chier ?
L’alternative Niche ?
Mon gars, que peut bien nous raconter la parfumerie de niche à ce jour ? On est au bout de la nuit. Autant le Mainstream s’est écrabouillé contre le mur en s’industrialisant dans le sillage de Sephora, expliquant par lui-même son suicide créatif, autant le vent frais venu de la niche n’a que trop peu subsisté.
Des flacons en série et de la masturbation intellectuelle en guise de storytelling, rien de fou. Après, tout ne peut pas être incroyable et révolutionnaire, on l’accorde volontiers, mais une marque juste fiable, de confiance, c’est dur à obtenir désormais. La Pop niche reste au sommet, même si on sent une chute légère des tendances en sa faveur. On ne va pas se plaindre !
La niche de la niche
C’est donc issue d’un processus très évident qu’une niche 2.0 devrait naitre de cette niche première génération. Un mouvement de marques, tel qu’on a vu émergé en marge du Rap sell out ou du Rock commercial, qui veulent rester vraies et continuer de proposer des choses qui relèvent du parfum, pas des sent-bons. Patience, patience…
La com’, la com’ bordel !
Comme le dit toujours Joey Starr : « Faites du bruit » !! Et après toute une carrière sur scène, la cinquantaine dans les jambes, la réalité de cette nécessité est toujours autant d’actualité.
Ceux qui font de la merde savent pertinemment qu’il faudra communiquer un max pour convertir en ventes, mais c’est bien là, finalement, l’avantage qu’ils ont sur le reste de l’industrie. Car le piège dans lequel tombent les autres, ceux qui proposent de belles œuvres, c’est justement de croire que la qualité de leur produit suffit à attirer les clients.
Il y a de belles marques à découvrir, partout dans le monde. Mais si on ne sait pas qu’elles existent, on restera là à se dire qu’on a fait le tour.
Éco(nomies) responsables
Réaliser des vidéos dignes d’Avatar 3 n’est en rien obligatoire, et l’exemple de Violet sur Instagram est parlant. Un petit téléphone et des sujets intéressants suffisent pour susciter l’intérêt.
L’importance pour toutes ces belles enseignes de se mettre en avant n’est pas seulement que pour elles-mêmes, il en va de la parfumerie ! On doit pousser devant le client, le passionné, ce qu’est le vrai parfum. On vous attend !
Le parfum ? On n’en peut plus !
Le lancement de cette cinquième saison du podcast n’est pas si joyeux qu’il devrait l’être. Notre envie, notre passion, s’évaporent le long des étales des parfumeries, dépités par ce qui s’y trouve.
Tout se ressemble, 90% de dupes dont on a interchangé les étiquettes. On a carrément décidé de revenir au format 1 avis parfum par semaine au lieu de deux. À quoi bon se faire chier à produire s’il faut fouiller comme un spéléologue pour dénicher un produit propre.
On exagère ?
On exagère sûrement un peu, à cause de la déprime, mais vraiment le cœur n’y est pas. Ça n’est pas la première fois, bien sûr. La Saison 4 a failli ne jamais voir le jour ! On se dit « à quoi bon » ?
Le parfum ne ressemble plus à rien, des amas d’odeurs sans discours clairs, des aplats de matières mises ensemble pour ressembler à d’autres créations toutes aussi insipides. On a parlé plusieurs fois du rôle de l’Intelligence Artificielle dans l’industrie. pfff, et après ? Si les hommes font de telles merdes stériles, autant refiler le taf à des machines, les maths sont vite faites et le résultat est le même. Les grosses écuries du game l’ont compris bien avant nous, pourquoi se faire chier ?
L’alternative Niche ?
Mon gars, que peut bien nous raconter la parfumerie de niche à ce jour ? On est au bout de la nuit. Autant le Mainstream s’est écrabouillé contre le mur en s’industrialisant dans le sillage de Sephora, expliquant par lui-même son suicide créatif, autant le vent frais venu de la niche n’a que trop peu subsisté.
Des flacons en série et de la masturbation intellectuelle en guise de storytelling, rien de fou. Après, tout ne peut pas être incroyable et révolutionnaire, on l’accorde volontiers, mais une marque juste fiable, de confiance, c’est dur à obtenir désormais. La Pop niche reste au sommet, même si on sent une chute légère des tendances en sa faveur. On ne va pas se plaindre !
La niche de la niche
C’est donc issue d’un processus très évident qu’une niche 2.0 devrait naitre de cette niche première génération. Un mouvement de marques, tel qu’on a vu émergé en marge du Rap sell out ou du Rock commercial, qui veulent rester vraies et continuer de proposer des choses qui relèvent du parfum, pas des sent-bons. Patience, patience…
La com’, la com’ bordel !
Comme le dit toujours Joey Starr : « Faites du bruit » !! Et après toute une carrière sur scène, la cinquantaine dans les jambes, la réalité de cette nécessité est toujours autant d’actualité.
Ceux qui font de la merde savent pertinemment qu’il faudra communiquer un max pour convertir en ventes, mais c’est bien là, finalement, l’avantage qu’ils ont sur le reste de l’industrie. Car le piège dans lequel tombent les autres, ceux qui proposent de belles œuvres, c’est justement de croire que la qualité de leur produit suffit à attirer les clients.
Il y a de belles marques à découvrir, partout dans le monde. Mais si on ne sait pas qu’elles existent, on restera là à se dire qu’on a fait le tour.
Éco(nomies) responsables
Réaliser des vidéos dignes d’Avatar 3 n’est en rien obligatoire, et l’exemple de Violet sur Instagram est parlant. Un petit téléphone et des sujets intéressants suffisent pour susciter l’intérêt.
L’importance pour toutes ces belles enseignes de se mettre en avant n’est pas seulement que pour elles-mêmes, il en va de la parfumerie ! On doit pousser devant le client, le passionné, ce qu’est le vrai parfum. On vous attend !
Et vous, comment vous trouvez l’état actuel de la parfumerie ?
4 Commentaires
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L’auteur :
L’Ancien
Auteur / Animateur
Il est la voix lugubre de ce podcast, grande gueule qui aime à secouer l’industrie du parfum. Sur ces notes trempées à l’encre noire, on peut distinguer des listes de victimes enterrées de Paris à Oman. L’Ancien est celui que tu aimes détester, c’est cette note de cœur qui te dérange mais qui rend la composition si singulière.
La Parfumerie, La Saison 5 du Podcast Parfum
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Ah, vous reprenez le podcast, c’est bien ! Bon, c’est vrai, ça déprime un peu, la parfumerie, là, mais il ne faut pas perdre espoir. Passionnés, unissons-nous !!!
Ça commence bien ! 😁 Bon courage à toute l’équipe et aux passionnés
Welkoum back la team. Heureuse de vous retrouver
Est-ce qu’une saison sur les classiques ne serait pas une idée ravigotante? Pas pour faire les réacs du c’était mieux avant (bien que… ;-)) mais pour revenir à la base et illustrer vos principes de culture olfactive. Une émission sur un parfum, ou une marque, une époque… voir pourquoi un parfum est devenu un classique, ce genre de choses.
Et rien ne vous empêcherait de causer d’une jolie nouveauté de temps en temps…
Bref, contente de vous relire/réécouter quand-même 😉