À qui profite le crime ?

Qui surfe au calme sur la tendances des Extraits ?

Les cons…

Un point qui n’a pas été soulevé dans l’épisode du jour, c’est qu’il y a bel et bien des marques, tenues par des cons, qui croient dur comme fer que les appellations Eau de toilette, Eau de Parfum ou Extrait correspondent vraiment à des concentrations précises.

On a connu des vrais blaireaux du parfum débarquer dans des labos. Certains se mordaient la joue pour ne pas rire du brief qu’ils apportaient sous le bras. Ils en profitaient évidemment pour sortir un fond de tiroir, une grosse merde bien moulée dans la fiante de pigeon, pour leur refourguer. Ce qui interpelle c’est ces propriétaires de marques qui viennent avec le même profil, pensant que les articles de journaux de mode disaient vrai. Un Extrait c’est une histoire de pourcentage, point. Ben merde alors !

Extraiments

On a donc dans le commerce, qu’on peut catégoriser pop niche, des marques pétées qui fourguent des jus à 25%, estampillés « Extrait »…… D’ailleurs, la version Eau de Parfum est où pour qu’on voit un peu en quoi c’est un extrait ? On sait pas…. et il n’y en a pas, « nous on fait des jus concentrés à mort » ! Bravo les gars !

On ne reviendra pas sur les différences notoires entre les diverses appellations, mais ce qu’on note pour de vrai ce qu’il y a vraiment des voleurs dans le game. Car, posez-vous cinq minutes et cherchez à qui profite le crime ? Qui sort vainqueur en amont, qui se félicite de cette banane propagée partout ? Les producteurs de concentrés bien-sûr !

Oklm

En proposant des extraits de merde à tout va, et il y en a à foison, ils fournissent plus d’huile à ces maisons qui veulent vendre des jus concentrés au max. Ainsi, au-delà des petits producteurs, il y a forcément les poids lourds du game, les IFF, Givaudan, Firmenich etc, qui peuvent voir leur bénéfice doubler pour le même nombre de flacons lancés. Elle est pas belle la vie ?

En gros, la merde profite toujours aux gros, rien de bien nouveau vous me direz dans ce monde d’hyper consumérisme ! À chaque fois qu’on creuse un peu dans cette industrie de mythos, on a envie de revenir aux petits indés qui balancent leurs tripes dans le biz.

Les complices

Les autres grands gagnants de la douille sont bien-sûr les labos qui composent le parfum. La plupart gagnent sur les kilos de concentrés, margés pour le client, étant intermédiaires entre eux et les producteurs de concentrés. Le game est véreux mais on le sait depuis longtemps. Mais c’est un peu triste dans un domaine qui revendique l’Art et la fameuse création de l’esprit, qui en réalité passe son temps à baiser tout le monde en vaselinant tous les orifices du prospect.

Après on nous demande pourquoi on ne parle pas de tout le monde, pourquoi on ne cite pas plus tel ou tel labo, telle maison de compo, etc. On a juste un peu de bon sens, voir des entrepreneurs se faire foutre en l’air leur rêve ça nous fait un peu mal en fait.

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