Avis Parfum : Ombre Nomade de Louis Vuitton

Ombre Nomade, le désert créatif

Dans sa superbe logique de collection de copycats, Louis Vuitton continue sa production. Stérile à souhait, Ombre Nomade s’inscrit dans cette logique en pompant Rose d’Arabie d’Armani Privée, comme si Les Sables Roses ne suffisait pas. Toujours bien faits, mais sans aura, les parfums du malletier nous laissent parfois sans voix.

On reste pour ce parfum dans la thématique du désert, vue et revue cent fois, pour lancer un oriental Oud-Rose dont la senteur n’a de neuf que le nom. Ceci dit, on a tout de même plus de caractère qu’un Rose d’Arabie ultra musqué, du simple fait du Oud et du Bouleau qui donne de la force.

Louis Vuitton rase les murs

LV est milliardaire mais a peur de perdre de l’argent. Sa direction marketing ne laisse donc rien au hasard et préfère maintenir la pression dans des briefs mathématiques. Le cahier des charges doit être rempli d’équations, et la direction artistique joue les papiers calques en conséquence.

Ombre Nomade est donc un parfum qui profite surtout de la hype préfabriquée par les managers sociaux qui taffent pour LVMH. Car ce qui plait finalement dans ce parfum, c’est qu’il finit de convaincre, en évitant la médiocrité suprême, les clients qui ne voulaient qu’être convaincus.