Les marques de merde

Là où de nombreuses marques excellent en marketing et en communication, d’autres, le plus grand pourcentage, manquent d’expérience et n’arrivent pas attirer les clients. Les acteurs de la Pop niche et du mainstream pété se régalent et ramassent les fans à la pelle, face à une critique parfum complètement blasée et donc absente.

Lorsqu’on recherche des avis sur divers parfums, bien souvent Google nous renvoie vers des commentaires de consommateurs. Même si ça sert de lire le vécu de personnes lambdas, on n’a pas accès à une revue éclairée, sauf en partant avec sa lampe-torche dans les décombres du net.

Face à l’influence des YouToubeurs et TikTokeurs écervelés, on doit aider les divers visiteurs à s’orienter. Le rôle de La Parfumerie Podcast ne va pas plus loin que ça. On ne propose aucune formation (encore moins payante), on ne veut qu’agrémenter la culture des perfumistas qui se cherchent.

Ça n’est qu’en publiant des avis sur les parfums de merde, comme ceux qui sont bons, qu’on aidera les gens à ne pas tomber dans les pièges tendus. En envoyant les auditeurs et visiteurs se construire une connaissance basée sur l’expérience, sur la notion du beau, du sérieux.

Il faut aussi être au taquet, comprendre ce qui se trame dans les médias et réseaux sociaux. Et même au-delà des tendances, très sincèrement, où est passée la critique utile ? On en est à lire des éloges de parfums à chier sur des sites de références dans le domaine du parfum. On ne peut pas laisser ce genre d’avis ! Combien de passionnés seront trompés par la confiance qu’ils avaient en ces médias ?

Les erreurs ça arrive bien évidemment, on est les premiers à se planter, là n’est pas le sujet. Mais les articles sont bel et bien publiés et il faut donc y répondre pour faire pencher la balance. Et je ne parlerai même pas de ces marques qui paient pour avoir ces éloges et être considérées comme des maisons de qualité grâce à ça.

On continuera de procéder comme tel car c’est ça l’engagement de La Parfumerie Podcast.

La notion du beau c’est justement le cœur du sujet. Les standards du parfums ont bougé ces dernières années et la puissance est vue comme un gage de qualité. Mettre des matières synthétiques nucléaires fait donc croire que le parfum est supérieur. Si personne n’indique la présence de ces matières de synthèse dans ces compositions, beaucoup ne les remarqueront pas par manque d’expérience. 

Un parfum peut être puissant, mais des compos en trois lignes avec ces ingrédients à 5 balles le kilo ne peuvent pas tromper le monde si les gens se rapprochent du vrai parfum.

Un comparatif avec une autre forme artistique est en préparation, ça devrait plus parler aux auditeurs. Comprendre l’importance de la culture en parfumerie est primordial pour ne pas finir en brochette à la caisse.