Les funambules
Faire de l’art et de l’argent ?
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Le fusil et l’épaule
On ne va pas tarder à rentrer dans les coulisses de la niche moderne, celle qui se fait racheter ou qui lève des gros fonds pour attaquer le marché avec une certaine masse musculaire. L’un des points que cela soulève, c’est au niveau de la direction artistique. Combien arrivent à vendre et faire de l’argent en restant loin des mascarades de la pop niche et marques startup ? Avec un groupe d’investisseurs tout devient compliqué et la passion est rarement vue comme un argument recevable.
En gros, on est face à un choix : faire de l’art ou faire de l’argent. Même si tout n’est pas incompatible, en pleine période de hype pour la niche, les camps deviennent très opposés.
L’équation
L’industrie a habilement accoutumé la masse à la merde. Les produits chimiques thermonucléaires, les matières premières de moindre qualité, les parfums faciles… Rien ne joue en faveur du vrai parfum et le fossé se creuse un peu plus chaque jour. Les maisons qui s’efforcent de tenir debout en pouvant encore se regarder dans le miroir, il y en a peu. Le calcul est très simple dans leur situation mais rester fidèle à l’équation n’est pas aisé.
Premièrement, on ne va pas se répéter ici, il faut communiquer et toucher la cible, se faire connaître auprès d’un public prédisposé à apprécier ce qu’on propose. Deuxièmement, il faut produire parfois quelques parfums un peu plus « faciles » pour vendre au maximum auprès des âmes portées vers ce type de parfums parmi nos aficionados et vers les nouvelles conquêtes. Ça ne veut pas dire faire de la merde. Ça veut dire avoir dans son catalogue quelques fers de lances qui porteront le reste du catalogue dans les moments difficiles, tout en restant de qualité.
Capital !
La période des fêtes de fin d’année en dit long sur la viabilité de notre projet, de la maison que l’on porte sur nos épaules. Ce qui doit en ressortir, toujours, c’est le signe d’une croissance même si le nombre de points de vente n’a pas progressé. La com’ est là pour nous aider à avancer et c’est le fil sur lequel marchent ces funambules. Pas de fil, pas de pas en avant.
L’argent est le nerf de la guerre pour tout business. Le capital est essentiel pour produire et nourrir le feu sur lequel le marketing souffle. C’est pour ça que de nombreuses marques optent pour un rachat ou l’intégration d’un groupe d’investissement. Mais rester maître de son projet implique bien souvent de rester seul sur le bateau. Il faut donc avancer très doucement, avec intelligence, avec clairvoyance. Les plus belles marques indépendantes ne font pas que du beau parfum, elle font des maths toutes les nuits.
L’eau et le vin
Chaque maison qui née vient avec un plan d’attaque, un modèle économique particulier. Certaines savent qu’il faut des gros sous pour aller vers leurs cibles. D’autres peuvent aller doucement et peaufiner leurs productions en toute liberté, sans rendre de compte à une équipe dont le parfum n’est pas la priorité. Mais tout ceci est régi par une seule et même règle : il faut faire de l’argent. Une évidence qui couvre autant les funambules que ceux qui prennent l’avion. Car sans bénéfice le rêve s’arrête pour tous.
Les concessions ne sont pas interdites, il faut juste qu’elles soient encadrées par le respect du client, par la qualité. La plupart des chefs-d’œuvre ne vendent pas, mais les références plus crossover à leurs côtés les font vivre.
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