Industrie du Parfum : Droit dans le mur !
Et sans casque…
La Saison 5 part dans des teintes sombres. Entre déprime et colère, telle que nous l’inspire cette industrie de merde.
Donnez de la force à vos gars ! Il a fallu plus d’1 litre de café pour réaliser cette newsletter !
Félicitations !
Un grand bravo à l’équipe d’Yves Saint Laurent qui a réussi à faire pire que son dernier Y ! Un Myslf qui nous servira à coup sûr pour désodoriser les chiottes. Un peu cher le déo mais quand on aime on ne compte pas !
Où vont les grandes marques ? Droit dans le mur, vous avez la réponse. Dans un domaine qu’elles ont maitrisé historiquement, où elles sont censées narguer les petits en leur montrant une qualité à faire pâlir de jalousie, elles se fourvoient dans la médiocrité.
Des équipes de marketeux qui se branlent ensemble en cafette, qui se félicitent du pire à chaque salve, la stratégie de l’échec est en marche.
Le mauvais calcul
Lorsque les géants ne produisent plus rien de qualité, les minus se voient s’inspirer de la merde. On l’a démontré plusieurs fois, la niche ne fait que suivre les grands du mainstream, on le sent dans les jus de la pop niche, on le voit de plus en plus dans la com’.
Que vont-ils copier en 2023 ?! Myslf ??? Quelle indignité ! On se retrouve avec des maisons légendaires qui ne valent pas mieux que des usines à Air Wick. Une défaite cuisante pour la parfumerie.
C’est tout simplement de cette manière que Frédéric Malle nous pond des Uncut Gerbe au calme. Là où YSL ne se fait pas chier, pourquoi les grands de la niche s’emmerderaient ? Une maison qui a produit Rive Gauche, Kouros, In Love Again, Opium………….
On n’est pas au bout de nos peines franchement. Ça fait mal d’être témoin d’une telle époque.
Qui d’autre bouge encore ?
Les cadavres de l’industrie jonchent le sol, seuls quelques-uns remuent encore. Cartier, Hermès, loin de l’innocence mais encore encadrés par des gardes-fou.
Certaines fragrances sorties très récemment donnent malgré tout espoir. De chez Burberry par exemple. On espère toujours voir un sursaut de créativité faire revivre l’art olfactif. « L’espoir fait vivre » qu’ils disent !
À cette heure en tout cas, il y a un mur face à nous et on y court à toute vitesse pour se fendre le crâne. Dans une époque où chacun exprime sa différence, on veut faire croire au « soi-même » en les trompant. L’être humain est con mais ne le reste jamais longtemps. Il va falloir être un brin plus imaginatif pour les années à venir.
Le combat continue
Après tout, si on s’est levé ce matin autant continuer le taf. La Saison 5, même si elle demeure fragile, est enclenchée. On fera le job à plein temps comme disait quelqu’un.
Ce qui fait mal c’est de comprendre que la parfumerie d’avant n’est plus qu’un souvenir, il faut affronter ce qui vient aujourd’hui avec une autre vision. Il faut saisir que le consommateur est désormais réellement noyé et qu’il va falloir lui « prouver » que ceci n’est pas du parfum !
On n’est pas aidé en plus côté niche, avec des Bois Ambrés qui poussent comme des champignons (atomiques), en faisant comme si c’était normal. Bref, continuons sur notre voie.
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
Confier son parfum à quelqu’un d’autre ?
En s’asseyant dans une vraie parfumerie on part à l’aventure. On se laisse emporter vers des senteurs qu’on n’aurait jamais testé seul…
Com’ et générations
Les vieillards du game comme nous sont peu touchés par les parfums d’aujourd’hui, et les jeunes ne se retrouvent pas dans les anciens. Une question de message.
Pendant ce temps, en boutique…
Pendant que la guerre de la hype perdure sur TikTok, que les éclaboussures cachent la réalité, d’autres s’en tiennent à faire leurs courses en boutique…
Univers de marque
Goûter à un parfum suffit rarement avec une fiole de 2ml. Malgré les couleurs et le packaging, on plonge souvent dans le vide.
Persévérer…
Lorsqu’on se lance comme indépendant dans la création d’une marque de parfum il faut s’attendre à l’adversité, à être solide sur ses appuis…
L’écart se creuse
Malgré le flou ambiant et les frontières devenues poreuses entre les catégories commerciales de la parfumerie, l’écart se creuse en interne…
The revolution will not be televised
En 1971, Gil Scott-Heron avait prévenu, la révolution ne sera pas télévisée, n’attendez rien de l’industrie du parfum et de leurs suiveurs…
Parfums à la flotte…
Lorsqu’on parle de cahier des charges on pense aux gros calculs du mainstream, mais la pop niche n’est pas en reste…
Plus ça produit…
On a tendance à penser ces derniers temps que plus l’industrie pousse ses produits, plus c’est de la merde qui sort. Mais n’y a-t-il pas un souffle de vie ?
Le culte de la personnalité
Le temps a permis à l’industrie du parfum de cultiver les personnalités de ses parfumeurs, de surfer sur une popularité naissante, pourquoi pas ?
L’autarcie nécessaire
Lorsqu’on crée, on est ce qu’on appelle communément un artiste, et l’ennemi c’est toujours « l’autre ». Il faut souvent s’isoler pour être soi-même…
Les indés de la farce
Les chiffres des sorties sont chaque année en hausse, on voit l’industrie devenir une robotique à fric, il faut pousser les petites maisons.
La passion vs le business
Vivre sa passion en se lançant dans la parfumerie n’est pas gagné d’avance, il faut savoir faire des maths et observer pour s’en sortir…
La chute vertigineuse de la parfumerie
Quelqu’un peut-il m’expliquer comment on peut avoir un Ambre Fétiche en 2007 et finir avec des Ambre Safrano 15 ans plus tard ?
Les funambules
L’Indépendance qu’on aime en parfumerie n’est pas forcément celle qui fait de l’argent, elle se bat pour vendre sans se vendre.