Écouter notre avis sur Boss Bottled Elixir par Hugo Boss

Celle qui ne voulait pas mourir

Boss Bottled est un classic du mainstream, lancé par Hugo Boss en 1998. Vingt-cinq ans plus tard, la marque sort une version Elixir, pour faire comme les autres, on en avait parlé, composée en autre par l’une de ses auteures d’antan Annick Ménardo, accompagnée par Suzy Le Helley.

Elixir de jouvence ?

Pour se faire, la marque a dirigé sa légende vers la tendance, le fait de combler les attentes d’un public au nez entre des œillères. Matières nucléaires, ressemblances aux succès des autres (Sauvage Elixir de Dior, Grand Soir de Maison Francis Kurkdjian…), mixture à la Pop niche… on est dans l’infâme.

Même si on aime tant Annick Ménardo et qu’on a pas de mal à penser de Suzy Le Helley, on est bel et bien face à la pratique du contrat juteux sous direction artistique marketeuse. Nulle création et création nulle ! On en est à se demander si vraiment c’est Boss Bottled, même si bien sûr un flanker peut aisément s’éloigner de son original.

C’est avec tristesse qu’on prend acte de cette œuvre foireuse : Un classic dans les abysses, comme beaucoup avant lui…

Boss Bottled sous scalpel

La chirurgie esthétique sauve souvent des stars d’un plongeon final dans l’ombre, Boss Bottled a eu son temps de résistance de la même manière. Mais ce coup de bistouri est celui de trop (pour faire comme si avant tout allait bien…), le ridicule tue, puisqu’on est face à la fin d’un mythe.

Celle qui ne voulait pas mourir

Notre avis sur Boss Bottled Elixir de Hugo Boss

Un coup dans l’eau à un prix bien trop cher, ce parfum est une insulte à la légende qu’il est censé incarner. Du nucléaire insupportable, oublions.