Paradigme
Prada
Avis Parfum
Paradigme, parfum lancé en 2025. Composé par Marie Salamagne, Bruno Jovanovic et Nicolas Bonneville | Fougère Aromatique.
Un petit message de la hiérarchie m’a fait sortir de ma ronchonnade pour bousculer mes habitudes confortables pour me pousser à une mission trépidante. J’ai donc été missionné pour sentir cette dernière sortie de Prada portant le joli nom désuet de Paradigme.
Écouter l’Avis de La Parfumerie sur Paradigme de Prada :
Paradigme - Prada

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Présentation & Article : Fun
Le rush de la rentrée… et Paradigme…
Tout d’abord, je dois vous faire une confidence. Je n’avais ni croisé le flacon en parfumerie, ni vu la propagande publicitaire et par conséquent lu aucun avis ni critique sur ce Paradigme. Je n’ai vu que l’affiche de présentation avec l’incontournable bad boy-qui-ne-sourit-pas au sourcil gauche mal peigné et le flacon (quand même). Je voulais être le plus sincère possible et sentir le parfum dans toute son honnêteté. Je mesurai ma chance et fus ravi que de pouvoir découvrir un parfum tout-beau-tout-neuf sans subir quelconque influence.
Me trouvant donc en face du dit-flacon je dois vous admettre que j’ai été touché par ce joli vert – petite pensée pour Paco Rabanne Pour Homme – qui m’a instantanément plongé dans la cuisine de ma défunte tante qui était entourée de dizaines de carafes (jamais compris le principe) vert bouteille fixées sur son étagère.
Allez, c’est parti, je pense que j’ai rendez-vous avez l’histoire et lui tends prestement ma mouillette : « pschitt ». Je la porte au nez. Je prends une bonne bouffée en fermant les yeux. Soudain, ébahi, je jette un œil au flacon, toujours en place dans ma main, pour rapidement m’assurer de ne pas avoir subi une hallucination ou un quelconque enchantement qui aurait remplacé le flacon par un autre. Non, c’est toujours Paradigme.

Le non-évènement Prada
Ce Paradigme sent le banal. Le déjà-senti. L’absence d’idées. La copie conforme. Le bore-out.
Il n’est que ce simple Fougère boosté aux matières mâles où tout est irrémédiablement ennuyant. Un petit accord « bubble-gum » survient et l’on se demande instantanément ce qu’il vient faire là. Le fond boisé ambré (moins agressif que ses concurrents), l’intarissable DHM et le collier de notes aromatiques des gels douche noir-bleu nuit-gris métallique quelconques.
Instantanément me viennent quelques questions : Pourquoi l’avoir sorti ? Qu’apporte-t-il à ce marché déjà saturé par ses frangins tout aussi insipides ? Lorsque les parfumeurs ont décidé qu’il était terminé, quels mots ont-ils échangé ? Enfin soulagés ? Je ne pas croire qu’ils en soient satisfaits au point de s’en féliciter quand leur entourage, curieux de ce si beau métier cérébral, demandent à découvrir leur dernière création.
Le rush de la rentrée… et Paradigme…

Tout d’abord, je dois vous faire une confidence. Je n’avais ni croisé le flacon en parfumerie, ni vu la propagande publicitaire et par conséquent lu aucun avis ni critique sur ce Paradigme. Je n’ai vu que l’affiche de présentation avec l’incontournable bad boy-qui-ne-sourit-pas au sourcil gauche mal peigné et le flacon (quand même). Je voulais être le plus sincère possible et sentir le parfum dans toute son honnêteté. Je mesurai ma chance et fus ravi que de pouvoir découvrir un parfum tout-beau-tout-neuf sans subir quelconque influence.
Me trouvant donc en face du dit-flacon je dois vous admettre que j’ai été touché par ce joli vert – petite pensée pour Paco Rabanne Pour Homme – qui m’a instantanément plongé dans la cuisine de ma défunte tante qui était entourée de dizaines de carafes (jamais compris le principe) vert bouteille fixées sur son étagère.
Allez, c’est parti, je pense que j’ai rendez-vous avez l’histoire et lui tends prestement ma mouillette : « pschitt ». Je la porte au nez. Je prends une bonne bouffée en fermant les yeux. Soudain, ébahi, je jette un œil au flacon, toujours en place dans ma main, pour rapidement m’assurer de ne pas avoir subi une hallucination ou un quelconque enchantement qui aurait remplacé le flacon par un autre. Non, c’est toujours Paradigme.
Le non-évènement Prada

Ce Paradigme sent le banal. Le déjà-senti. L’absence d’idées. La copie conforme. Le bore-out.
Il n’est que ce simple Fougère boosté aux matières mâles où tout est irrémédiablement ennuyant. Un petit accord « bubble-gum » survient et l’on se demande instantanément ce qu’il vient faire là. Le fond boisé ambré (moins agressif que ses concurrents), l’intarissable DHM et le collier de notes aromatiques des gels douche noir-bleu nuit-gris métallique quelconques.
Instantanément me viennent quelques questions : Pourquoi l’avoir sorti ? Qu’apporte-t-il à ce marché déjà saturé par ses frangins tout aussi insipides ? Lorsque les parfumeurs ont décidé qu’il était terminé, quels mots ont-ils échangé ? Enfin soulagés ? Je ne pas croire qu’ils en soient satisfaits au point de s’en féliciter quand leur entourage, curieux de ce si beau métier cérébral, demandent à découvrir leur dernière création.
Notre avis sur Paradigme de Prada
Vite senti, vite oublié, peut-être que son seul public sera celui des nostalgiques des cruches de tatas ?

Vous avez pu sentir ce Paradigme de Prada, vous en pensez quoi, très franchement ?
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1 Commentaire
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L’auteur :

Fun
Auteur / Animateur
Sentir sérieusement sans jamais se prendre au sérieux ; chez lui, la pulsion automatique de mettre des mots sur ses sensations lui donnera toujours des histoires à se raconter, à nous raconter.
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Incohérence totale entre le design du flacon, et du jus ! Au flacon on pouvait s’attendre à une référence plus proches des infusions de la même marque. A la couleur du flacon, peut-être aurons-nous droit à un nouveau Jules, ou en moins audacieux une sorte d’équipage géranium, bref une « fougère » un peu à l’ancienne tirant vers des facettes vertes forestières, ou de barbershop comme une « beau de jour »… Et à l’odeur, il n’en n’est absolument rien. On tombe dans la même soupe, qui aurait mieux value un flacon tout simplement noir ou bleu foncé. En même temps ils l’avaient déjà annoncé avec Paradoxe côté féminin, mais au moins celui-la il porte bien son nom. Et le flacon était rose (c’est plus cohérent). Bref, on regrette Daniela Andrier chez Prada. A croire que plus il y a de parfumeurs impliqués dans un projet et plus la sauce produite est quelconque, (un moyen de diluer les personnalités créatives de chacun ?). Bises. Hugues