Être dans le bon camp
Choisir le bon côté du parfum…
À force de d’être en résistance pour la créativité en parfumerie, on s’est vite retrouvé dans un camp. Car on a d’un côté l’industrie qui produit à la chaine, et de l’autre des artisans qui donnent d’eux-mêmes, camp lui-même en pleine scission…
Donnez de la force à vos gars ! Il a fallu plus de 5 double espressos pour réaliser cette newsletter !
Un soutien inconditionnel
Lorsqu’on voit les petites maisons se battre pour être connues alors que certaines produisent des chefs-d’œuvre, on ne peut que chercher à donner un coup de main. Ça n’est d’ailleurs pas très compliqué puisqu’on reproduit toujours le même schémas : parler de ce qu’on a aimé.
C’est un peu de la même manière qu’on a parlé du Nez Insurgé. Une équipe dévouée à distribuer une parfumerie de caractère, qui reflète l’identité de leur boutique, quoi de mieux ?
Après déjà 8 ans de bons et loyaux services, les voici qui proposent une soirée délirante autour de l’olfaction. Une occasion de plus de se démarquer et de dépoussiérer le game.
Insurgés
Les épisodes à venir de La Parfumerie Podcast sont quelque peu enflammés (on sait que vous aimez ça). Dès lundi une interview inspirante sans langue de bois autour de la culture et de la critique parfum, puis une discussion en équipe sur les aspects que prennent les jus ces derniers temps, avant de péter un plomb sur certaines marques de bananes opportunistes dans 3 semaines. Va falloir être patient, c’est pas Netflix, on peut pas tout télécharger d’un coup !
La fin de la saison 4 sera donc axée sur la culture et la résistance, sur la responsabilité de chacun face à la parfumerie actuelle.
Beaucoup se plaignent de l’augmentation des prix des parfums, mais ils oublient que le plus important est dans le flacon. Qu’est ce qu’on nous propose pour ce qui est encaissé ? On aura l’occasion d’en parler (en live?) bientôt aussi. Entre deux biais cognitifs autour du luxe.
Indépendance indépendante
Ce qui est inquiétant depuis un moment c’est la tournure de la partie indépendante de la niche. Les visages sont tournés vers le chiffre et les jus sont de plus en plus tendances. Ceux qui se répondaient de l’Art ont déjà tourné leurs talons. Le chemin vers les compos nucléaires se trace sans qu’on ait à pousser qui que ce soit.
Les Bois Ambrés se font sentir de plus en plus et ça nous casse les c*uilles, c’est le moins que l’on puisse dire. Mais en même temps on le martèle depuis la saison 1 : les petits indés sont des marques qui auraient aimé être industrielles et ramasser l’oseille par dessus tout. Fallait pas les chatouiller !
Il est donc normal d’appuyer ceux qui gardent les pieds sur Terre et le nez dans la créativité, c’est la moindre des choses quand on aime le parfum.
Un gros programme donc à venir chez La PP, restez connectés.
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
L’histoire, au-delà des mots
Le seul jugement important qu’on porte à un parfum est celui de nos émotions. Cessons de toujours porter les yeux sur la pyramide olfactive.
Le non-sens de l’uniformisation
Alors que la parfumerie mainstream a adopté des parfums de masses, la parfumerie de niche était le garant de nos personnalités…
Le cycle des marques, l’œil des générations
Ceux qui ont connu l’époque du Dior d’Edmond Roudnitska ne peuvent pas voir la marque comme la génération émergente, c’est un cycle…
Sortir de la corruption
Le business nuit-il à la parfumerie ? On peut se poser la question tant les budgets et l’appât du gain font partie des projets parfumés…
Une histoire sous le nez
Les belles histoires racontées dans les descriptifs des pages produits des marques doivent être cohérentes avec le jus, mais rien n’est simple…
Ce p’tit privilège
J’ai cette chance immense de ne pas subir le tapage de la pop niche, je reste loin de la radioactivité, un vrai privilège il faut l’avouer…
Tkt
On prend notre temps pour répondre à certaines critiques, sans rancune bien-sûr puisque les critiques sont toujours constructives.
Entre l’appréciation et l’amour vrai
On est tombé combien de fois sur des parfums qui nous ont surpris en boutique, nous ont fait craquer… pour rien ?
La maladie des nouveautés
Le marché est sans pitié et la pression sur les petites maisons est extrêmement forte. Chaque année voit pousser des nouveautés… Est-ce bien utile ?
Ils sont malades ?
Au vu de l’état général de l’industrie du parfum, qu’est-ce qui peut bien pousser les créatifs à persévérer dans le game ?
La stérilité assassine
Après deux mois couché, un décès à gérer, j’ai pris mon temps pour revenir sur le podcast. Et la merde vendue ne m’a pas aidé…..
Être original, dans les clous ?
Lorsqu’on est censé respecter les codes en vigueur pour s’assurer un minimum d’écho public, peut-on vraiment sortir du lot ?
Une niche peut-elle vraiment être grande ?
Manque d’expérience, manque d’équipe pro, manque de vision, ladite « haute parfumerie » est souvent bien loin du compte…
Classique ?
Le succès ou la longue durée de vie d’un parfum en font-ils un classique ? Les exemples de Bleu ou Le Mâle sont-ils comparables ?
Confier son parfum à quelqu’un d’autre ?
En s’asseyant dans une vraie parfumerie on part à l’aventure. On se laisse emporter vers des senteurs qu’on n’aurait jamais testé seul…