Moi, c’est la vanille

La vanille est présente partout, les parfumeurs en sont friands à cause notamment de sa tenue. La plupart donc l’utilisent en fin de composition, comme le musc ou autres mix ambrés qui donnent une durée certaine à la fragrance. D’autres bien sûr la placent au centre de l’histoire. C’est la que ça devient croustillant pour moi. Et c’est là surtout qu’ils doivent faire preuve d’une grande imagination. Combien de formules vanillées ont été produites depuis toutes ces années de parfumerie ?

Les plus célèbres, comme Shalimar, se sont imposées comme des exemples d’expression de la matière. D’autres ont été des formules plus simplistes, mais ont démontré que la simplicité parfois fait preuve d’efficacité. Au final, cette noble vanille a toujours été au rendez-vous du succès.

Ma vanille

Pour ma part, lorsqu’on me parle de notes de vanille dans un parfum, j’approche la composition avec appréhension. Que vais-je sentir ? On tombe parfois sur des vanilles merdiques, synthétiques et pathétiques. Parfois heureusement, c’est la grande surprise.

De mémoire, les vanilles qui m’ont surpris ne sont pas nombreuses. Celle de Tom Ford, Vanille Fatale, m’a vraiment étonné à cause de son allure spéciale. Loin des clichés, loin du déjà vu. Vanilla Shot d’Olfactive Studio est une grosse surprise aussi, de part sa puissance et son originalité, telle une vanille exacerbée, mais qui se couvre de fiction et d’effets spéciaux.

Plus récemment, j’ai pu découvrir Divine Vanille, composé par Olivier Pescheux pour Essential Parfums, que je porte en rédigeant ce mail. Ça faisait longtemps que je n’avais senti une belle vanille comme celle-là !

J’ai tellement aimé ce parfum qu’il m’a poussé à écrire ce monologue. Ça m’a même poussé à faire un Top Vanille sur ma fiche [supprimée depuis] du site. Non pas que ça soit les plus grands parfums du genre, bien sûr, mais c’est bel et bien ceux que j’ai le plus aimé porter.