L’olfaction pour tous
Le combat continue !
En lisant cet article de Femme Actuelle, au-delà de comprendre la détresse journalistique dans laquelle on trempe, on saisit surtout la carence olfactive française. Sauvage serait le parfum préféré des hommes… Effectivement, ça donne envie d’enterrer ses bijoux pour tout plaquer. On a encore beaucoup de pain sur la planche.
Le symbole Sauvage
Évidemment la statistique de Femme Actuelle est forcément réductrice. Mais elle crie une réalité très claire : Au pays du parfum, on n’y connait rien en parfum. L’époque des Dandys est révolue depuis des années, on achète juste ce que l’on veut bien nous vendre. On a plus la classe, on a la crasse.
Sauvage, bien sûr, n’est que la surface de l’iceberg. La catastrophe ne se limite pas à l’amour d’un parfum merdique. L’industrie, pleine de vertus apparentes, se frotte les mains de toute cette ignorance. Car ce qu’elle constate de son côté, c’est que le plan se déroule sans accroc.
Sauvage symbolise tout ce que l’on combat : La merde. Les jus calibrés pour emballer votre carte bleue à la première pulvérisation chez Sephora. Mais on reste au front, on continuera de gueuler dans nos micros pour que justice soit faite.
Savoir choisir
Le vrai combat, ça n’est pas de partir en guerre contre le Mainstream, bien au contraire. Il faut plutôt diriger la masse, l’orienter vers les belles choses, peu importe la catégorie commerciale. Ça n’est qu’à force de sniffettes, à force d’aiguiser ses narines, qu’on avance dans le parfum. Il faut qu’on puisse retourner chez Sephora en faisant la différence tout seul. C’est à ça qu’aspire La Parfumerie Podcast.
Le Mainstream est bien meilleure qualité que la Niche, et on ne parlera pas de Privé qui n’est autre que la parfumerie la plus honteuse qu’on ait jamais produit. En étant un consommateur averti, on ne pourra que trouver des parfums supérieurs dans les grands magasins.
L’hypocrisie
On a vraiment tenu, ces derniers mois, à préciser notre discours. La parfumerie de Niche est une supercherie. On y surfe sur le déjà-senti, et les tendances qui y étaient internes se sont transformées en un calque des tendances générales. On peut tout y sentir désormais, de la merdouille d’Adopt’ parfums au blockbuster Dior, étiquetés luxe, vendus à 250€ dans le plus grand calme.
La critique publiée aujourd’hui, d’ailleurs, s’y rapporte. Bois d’Argent, l’un des derniers grands Dior, continue d’être copié, pompé, par des marques de tous types. Les critiques se taisent à cause de leur connivences avec certains parfumeurs, certaines marques, et sous couvert de « généalogies olfactives », argumentent la normale. Ça c’est de l’hypocrisie, rien d’autre. Dans ces cas là on préfère voir Alen se parfumer les couilles, au moins il est inoffensif.
Copier la base d’un parfum, son ADN, pour changer ensuite 3 ou 4 notes, ça n’est pas de la création. Mais comme Joey Starr le clamait en 1990, on se nourrit de l’infamie ! Rien de plus motivant pour nous que de voir la merde se répandre sous nos chaussures… On s’essuiera les pieds sur LVMH. Retour à l’envoyeur.
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