La maladie des nouveautés
Pression virtuelle sur les marques

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L’hypnose

Quand on passe sa vie à ne même pas se chercher, à regarder les autres, on ne sera jamais soi-même. La petite bande de la niche n’en est plus à créer pour se démarquer depuis bien longtemps. Elle produit pour exister, elle produit pour avoir l’air d’être créative. Lancement après lancement, on ne sait jamais trop pourquoi, créant de maigres arguments d’argumentaires argumentants : « Notre maison fait des malabar, pas des chewing-gum ».
En réalité, ces marques multiplient les sorties pour faire comme les autres, sous une pression virtuelle appelée « le marché ». Il y a bien des tendances qui existent, forcément, il y a des distributeurs qui forcent la main, on le sait, mais il n’y a aucun besoin de lancer un parfum tous les ans. L’important c’est d’occuper l’espace social, pas de pousser les autres maisons sur les étagères des boutiques.
La prod à notre époque
On a papoté récemment avec Lionel Paillès du journal Le Monde (ça va ou quoi?) au sujet de la génération Z, de sa façon de consommer, de voir le parfum, etc. Ça m’a fait constater à quel point ces gamins sont bouffés par le consumérisme, le besoin d’accumuler. Ce contexte social fait aussi penser aux marques qu’il faut produire absolument, lancer des nouveautés pour survivre. Le prochain épisode en tout cas vous donnera notre avis sur la question………

Ce que l’on peut dire, et c’est aussi logique que vérifiable dans les faits, c’est que produire plus ne fait que diminuer la qualité des références. Au lieu de se donner du temps pour créer, on jette des histoires à des labos-usines pour avoir des jus à sortir. Aucun intérêt.
Le marketing, encore et toujours.
Finalement, au lieu d’être con quand on copie les autres, il serait peut-être temps d’avoir l’œil sur les meilleurs élèves. Lorsqu’on dit qu’il faut consacrer du budget au marketing au lieu de jeter des nouvelles références sur le marché comme des bouteilles à la mer, c’est aussi à cause du rendement inutile que ça apaise. Le marketing s’occupe de faire vivre les parfums et la marque en elle-même, il permet de prendre son temps sur les opus suivant.

Au lieu de suivre les golmons de la niche pétée, regardons les grosses cylindrées. Les enseignes passent leur temps à pomper les jus du mainstream mais ne veulent rien voir de leur étique de travail. Faites de bons jus, prenez votre temps et mettez un vrai community manager derrière vos comptes sociaux, faites équipe avec des jeunes loups de la réa vidéo, etc.
Le storytelling de la niche
L’histoire de la parfumerie de niche ressemble à une série Z. À un navet du cinéma français. Tout le monde fait la gueule, chacun pense être plus malin que les autres et tout le monde finit dans le ravin. On a entouré combien de cadavres à la craie en 6 saisons de podcast ? De belles marques, intelligentes, ont disparues. Mais certains pensent qu’en restant le plus con possible ils vont finir comme Frédéric Malle dans sa décapotable à New-York !
Bon courage à vous, on se capte à vos funérailles…
Et vous, vous êtes à l’affut des nouveautés ?
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
Moi, c’est la vanille
On a tous des sensibilités qui nous sont propres. On en a toujours des matières qui nous frappent au cœur quand on les sent…
Le combat continue !
Sauvage serait le parfum préféré des hommes… Effectivement, ça donne envie d’enterrer ses bijoux pour tout plaquer. On a du encore taf !
Le changement c’est maintenant !
La parfumerie podcast n’est financée que par sa bonne intention, mais à force de persévérer, de muscler nos acquis, on y vient doucement.
Ma femme m’a volé mon parfum !
je (re)testais un parfum en présence de ma famille. L’un d’eux a provoqué une réaction collective sans précédent chez moi…
Vos parfumeries sont ouvertes !
Les français aiment le parfum, le COVID a fermé les parfumeries. Heureusement, le gouvernement a mis fin à cette torture…
Les Gouts Et Les Couleurs
Certains s’offusquent de critiques, d’autres défendent leurs choix coûte que coûte. Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas.
Une lueur d’espoir
En sniffant ce qui s’est fait en 2020, ce que les grandes marques ont produit, et ce que la niche a composé, on est face à un constat…
Pourquoi les parfums de deux époques sont si différents ?
Avec la mode du vintage les amateurs de parfums se trouvent souvent face à des senteurs du passé, différentes de celles d’aujourd’hui…
Choisir son Nose
Nose est le film qui parle de Dior et son parfumeur d’antan François Demachy, mais c’est aussi le film de Gualtieri sur sa manière de bosser.
Parole aux imbéciles
Prêter la parole aux imbéciles finit rarement bien, Thierry Wasser a pu le constater avec le Figaro et son questionneur largué…
Avant d’apprendre… désapprendre !
Désapprendre pour apprendre en parfum. Lorsque l’horizon s’ouvre devant nous en parfum. Malheureusement, de nombreux murs restent à abattre…
Le Parfum, une expression libre ?
Le parfum est-il une expression libre ? On se pose la question tant les parfumeurs sont des artistes éloigner des directions artistiques…
Le parfum reste-t-il luxe ?
Le Parfum est-il encore luxe ? Au-delà des biais cognitifs relayés par les marques, observons de plus prêt ce qu’il en vraiment…
Du fait d’être libre en création
Liberté en Création. Jusqu’où peut-on s’aventurer en parfumerie, et qu’elles sont les conditions de la réussite de telles décisions ?
Parfums d’été
Parfums d’été, comment éviter de puer le bois ambré ou le shampoing ? On donne quelques piste simples, des trucs qui font le taf…
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