Du fait d’être libre en création

Après un mois à parler et décrire les thématiques tordues et les compositions d’Orto Parisi, on peut tirer quelques conclusions. Jusqu’où peut-on s’aventurer en parfumerie, et qu’elles sont les conditions de la réussite de telles décisions ?

Parfum et liberté de création

Toute expérience est un risque 

Lorsqu’un parfumeur se lance dans une composition en tant qu’indépendant, il est complètement libre dans ses jugements. N’ayant aucun garde-fou, comme peut l’être une bonne direction artistique de grande marque, il prend un risque. Au-delà du risque d’être incompris olfactivement, il risque bien sûr un investissement financier non fructueux. Un échec commercial, en parfumerie indépendante, ça fait mal. Les différents coûts de matières premières, le flaconnage, le conditionnement… on peut aisément, en Niche bien sûr, se retrouver avec un échec à 100 000, 200 000€, et pire encore. Lorsqu’on est un indé, c’est une sacré somme !
Parfumeur pendu

Les pirates de la parfumerie

Un bon nombre de propriétaires de marques indépendantes sont de vrais téméraires. On a présenté Alessandro Gualtieri comme tel et ce n’est pas pour rien. Son goût pour les compositions décalées est un vrai risque dans l’horizon du parfum. Loin des tendances, loin de la com’, loin de tout.
Lorsqu’on découvre Orto Parisi ou Nasomatto, on perçoit immédiatement le monde parallèle dans lequel on met les pieds. Lorsqu’on monte une marque qui vogue en eaux troubles, il faut tout simplement des c*uilles pour tenir, rester sur sa ligne de conduite sans vaciller.

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Respecter sa fan base, convaincre les novices

Être clivant, susciter une prise de position, est important en Parfumerie de Niche. De trop nombreuses enseignes croulent sous les dettes et sont victimes de non-événements alors qu’elles misaient gros sur une nouveauté. Gualtieri a compris qu’il vaut mieux choquer pour faire le tri dans sa clientèle. Les acheteurs sont volatiles devant les marques sans caractère, Orto Parisi a fait un choix d’image de marque, mais surtout de stratégie commerciale.

En proposant des jus frappants, en imageant les fragrances avec des photos dérangeantes, ceux qui accrochent au style seront plus fidèles et dans l’attente de la prochaine dinguerie de l’auteur. Une mathématique simple qui fonctionne à merveille.

Podcast, le rendez-vous de Février

Un savant fou qui garde les pieds sur terre

Dans toutes la folie communicative d’Orto Parisi le parfum reste au cœur du sujet. Provoquer c’est bien beau, mais Gualtieri a les pieds sur terre. Les images choquantes laissent leur place à de belles fragrances dans le flacon. Un parfum ça se porte, un parfum ça se vend. Alors que Baraonda de Nasomatto a frôlé les grands prix de la parfumerie à sa sortie, le parfumeur italien a encore plus saisi l’importance des belles exécutions. Orto Parisi, son jardin secret, a prouvé ses qualités de Nez, tant par les liens tissés entre discours et odeurs que par la technique de ses formules.

Un #HotFevrierParfum

Pour ce sacré mois de Février qu’on vous annonce, on va parcourir une autre marque, toujours indépendante mais complètement opposée à celle de Janvier. Rendez-vous donc le 1er février pour débuter un nouveau cheminement olfactif… de la plus belle manière.

Mettons à mal les mythos et les voleurs. Soutenons les marques émérites !

Soyons l’étincelle

 #MettonsLeFeuAuParfum ????

Réagissons ! Parlons-en sans tabou…

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On vous avait prévenus

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Au-delà des quelques nouveautés dont on a parlé dans l’épisode 1, on ne peut pas dire qu’il s’est passé grand chose en notre absence. Crise du Coronavirus oblige, les marques avaient verrouillé leurs sorties pour des jours meilleurs.