Critiquer, c’est l’ouvrir !
Il est l’heure d’ouvrir sa gueule en grand

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Continuité
Depuis 6 saisons maintenant on ouvre grandes nos gueules. Beaucoup ont cru au début qu’on gagnait de l’argent en mettant des marques en avant, je pense qu’à ce jour ils ont fini par comprendre. On ne met en avant que ce qu’on estime être du parfum ! On a jamais gagné un centime à le faire, le jour où on ramassera un bénéfice quelque part, les tarifs seront affichés.
La Parfumerie Podcast est une chaîne de critiques, un contrepoids face à la merde qu’on vend partout, que certains placent justement à vil prix. C’est une responsabilité qu’on n’a pas voulu prendre, l’infamie ira nourrir les charognards, pas nous. On préfère rester le cul sur nos chaises à pointer du doigt ce qui se fait et aiguiller les gens quant à la qualité réelle des produits. On est toujours là dessus, on ne changera rien, on ira jusqu’au bout.

L’importance de poucave
Dénoncer les bavures olfactives c’est servir la cause, c’est sécuriser l’Art. Le rôle des critiques, peu importe le domaine, est de trancher sans état d’âme entre le bon et le mauvais, c’est montrer que la frontière de l’acceptable a été franchie. Si la critique n’est pas incorruptible alors tout s’effondre. La parfumerie est à un carrefour, une croisée des chemins qui nous terrifie. Son âme est en péril, son esprit est dans un comas artificiel. L’industrie et la Pop niche sucent ses dernières gouttes de sang… on ne voit pas venir de vaccin, la fin est proche.
Comment rester silencieux face à ça ? Des siècles d’avancées techniques encadrées par les règles de l’Art, des belles générations de Guerlain à celle d’Yves Saint Laurent, tout allait pour le mieux. Mais les temps ont changé, le capitalisme le plus violent a pris les choses en mains, comme pour tout.
Agir !
Pour agir, il faut dénoncer, il faut partager, il faut frapper du poing sur la table. Il faut faire du bruit, comme on le répète à longueur d’épisodes pour la communication des marques. Si personne ne sait qu’on existe, qui voudra nous écouter ? La critique doit voir échanger ses protagonistes entre-eux, on doit mettre en avant les personnalités de chacun pour que le public découvre un monde d’avis tranchants et connaisseurs sur la question du parfum. On ne peut plus laisser les stories Instagram et TikTok dicter les fables du marketing à la masse. Le consommateur lambda doit trouver un conseil s’il le cherche.
Le point de non-retour est en train d’être franchi, les indépendants ne peuvent pas faire vivre un art qui est un mastodonte de l’économie. Ils feront vivre l’esprit, mais ils s’étoufferont comme tous les autres.

Massages cardiaques
Pour conseiller, il faut frapper les esprits, mettre les victimes de la pop niche et du privé face aux évidences. Expliquer aux gens ce que sont les grands classiques et pourquoi ils le sont. Les pousser à se cultiver en lisant, en sortant leurs têtes de contenus de moins d’une minutes, en les mettant face aux lacunes dans lesquelles on les entretient.
Si je dis ça aujourd’hui c’est parce que nous devons faire face à nos responsabilités, prendre nos quelques relations, followers, entre quatre yeux et leur expliquer tout ça. La parfumerie se meurt, tout va basculer très vite si les indépendants continuent de dormir sans communiquer, si l’on reste à bailler devant le mal qui ronge le parfum…
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
Confier son parfum à quelqu’un d’autre ?
En s’asseyant dans une vraie parfumerie on part à l’aventure. On se laisse emporter vers des senteurs qu’on n’aurait jamais testé seul…
Com’ et générations
Les vieillards du game comme nous sont peu touchés par les parfums d’aujourd’hui, et les jeunes ne se retrouvent pas dans les anciens. Une question de message.
Pendant ce temps, en boutique…
Pendant que la guerre de la hype perdure sur TikTok, que les éclaboussures cachent la réalité, d’autres s’en tiennent à faire leurs courses en boutique…
Univers de marque
Goûter à un parfum suffit rarement avec une fiole de 2ml. Malgré les couleurs et le packaging, on plonge souvent dans le vide.
Persévérer…
Lorsqu’on se lance comme indépendant dans la création d’une marque de parfum il faut s’attendre à l’adversité, à être solide sur ses appuis…
L’écart se creuse
Malgré le flou ambiant et les frontières devenues poreuses entre les catégories commerciales de la parfumerie, l’écart se creuse en interne…
The revolution will not be televised
En 1971, Gil Scott-Heron avait prévenu, la révolution ne sera pas télévisée, n’attendez rien de l’industrie du parfum et de leurs suiveurs…
Parfums à la flotte…
Lorsqu’on parle de cahier des charges on pense aux gros calculs du mainstream, mais la pop niche n’est pas en reste…
Plus ça produit…
On a tendance à penser ces derniers temps que plus l’industrie pousse ses produits, plus c’est de la merde qui sort. Mais n’y a-t-il pas un souffle de vie ?
Le culte de la personnalité
Le temps a permis à l’industrie du parfum de cultiver les personnalités de ses parfumeurs, de surfer sur une popularité naissante, pourquoi pas ?
L’autarcie nécessaire
Lorsqu’on crée, on est ce qu’on appelle communément un artiste, et l’ennemi c’est toujours « l’autre ». Il faut souvent s’isoler pour être soi-même…
Les indés de la farce
Les chiffres des sorties sont chaque année en hausse, on voit l’industrie devenir une robotique à fric, il faut pousser les petites maisons.
La passion vs le business
Vivre sa passion en se lançant dans la parfumerie n’est pas gagné d’avance, il faut savoir faire des maths et observer pour s’en sortir…
La chute vertigineuse de la parfumerie
Quelqu’un peut-il m’expliquer comment on peut avoir un Ambre Fétiche en 2007 et finir avec des Ambre Safrano 15 ans plus tard ?
Les funambules
L’Indépendance qu’on aime en parfumerie n’est pas forcément celle qui fait de l’argent, elle se bat pour vendre sans se vendre.