Bouffées d’air
Ces parfums qui nous font du bien…
La finesse nous réconforte, c’est prouvé scientifiquement par L’Ancien. Lorsque le moral est bas ou que la santé ne suit pas, un parfum peu puissant, bien ficelé, fait beaucoup de bien.
Donnez de la force à vos gars ! Il a fallu plus de 3 cafés d’une noirceur opaque pour réaliser cette newsletter !
À l’étouffée
En ce moment la santé est dans les chaussettes, et vu la chaleur chez nous il n’y a même pas les élastiques pour nous maintenir. J’ai mis un de mes parfums préférés hier soir, par erreur : Patchouli Nosy be en extrait, puissant, épais, enveloppant. Tout ce qu’il fallait absolument éviter.
Le parfum m’a gêné au plus haut degré et je ne suis pas prêt de recommencer cette boulette. Nausées, etc. Alors que je le savais très bien au fond de moi, il me fallait de la finesse, un truc simple et léger. Ce soir, je ne vais pas retomber dans l’erreur, je vais porter du mignon…

L’instinct de survie
Je me suis donc posé en Milky Dragon. Si ce parfum a une histoire très particulière pour moi, il reste très apaisant de mon point de vue. Je suis d’ailleurs un vrai fan de thé et donc d’effluves qui y seraient liées. C’est ce qui m’avaient tellement plu avec Cendre de Thé de Phaedon, et il y en a beaucoup qui sont de très beaux parfums sur cette thématique. Évidemment, c’est un peu une madeleine de Proust pour moi au vu du nombre de Tea times passés avec mes grands-parents. Le Earl grey avec un nuage de lait, quel souvenir !
Globalement, ce qui nous renvoie à notre enfance est bien souvent synonyme de quiétude. À moins qu’il s’agisse d’un mauvais souvenir, on est généralement réconforté par ces odeurs. Quand je suis malade en tout cas, le thé me va si bien.
Les parfums « bien être »
Je n’ai jamais testé un parfum « bien être ». Ces parfums naturel dont on nous dit que telle matière nous apaise, etc. Je pense que ce marché ne joue que sur des biais, mais il y a forcément quelques produits faits avec sincérité. Pour moi, c’est juste un peu facile de prendre des listes de matières avec tel ou tel bienfait et d’en faire un parfum. Ceci dit, pourquoi pas ?
Ce que je constate c’est qu’on a tous un ou deux parfums dans nos placards qui font le taf. Pour ma part, Eau Sauvage reste ma référence refuge. C’est ma base en toute situation.
L’essentiel je pense est que je ne sois pas gêné pour le porter. Un Amber Kiso avec 40 de fièvre, j’imagine le boulet.
L’instinct humain
Je pense qu’on se dirige tous vers des odeurs suivant les situations qu’on traverse. Pour se rassurer, pour se décontracter, pour se débarrasser d’un poids. Vous verrez que ce type de parfums nous accompagne toute notre vie sans jamais nous lasser.
Ce qui ne prend pas d’espace dure. La finesse d’une fragrance joue sur la durée de nos sentiments. L’agressivité des parfums de notre ère ne joue pas en leur faveur, et surtout reste un symptôme social. On achète pour un temps, d’une hype à l’autre, peu importe le prix. On ne misera jamais sur le long terme.
Perso, vingt ans avec ma femme, vingt ans avec mon parfum, on se comprend.
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
Confier son parfum à quelqu’un d’autre ?
En s’asseyant dans une vraie parfumerie on part à l’aventure. On se laisse emporter vers des senteurs qu’on n’aurait jamais testé seul…
Com’ et générations
Les vieillards du game comme nous sont peu touchés par les parfums d’aujourd’hui, et les jeunes ne se retrouvent pas dans les anciens. Une question de message.
Pendant ce temps, en boutique…
Pendant que la guerre de la hype perdure sur TikTok, que les éclaboussures cachent la réalité, d’autres s’en tiennent à faire leurs courses en boutique…
Univers de marque
Goûter à un parfum suffit rarement avec une fiole de 2ml. Malgré les couleurs et le packaging, on plonge souvent dans le vide.
Persévérer…
Lorsqu’on se lance comme indépendant dans la création d’une marque de parfum il faut s’attendre à l’adversité, à être solide sur ses appuis…
L’écart se creuse
Malgré le flou ambiant et les frontières devenues poreuses entre les catégories commerciales de la parfumerie, l’écart se creuse en interne…
The revolution will not be televised
En 1971, Gil Scott-Heron avait prévenu, la révolution ne sera pas télévisée, n’attendez rien de l’industrie du parfum et de leurs suiveurs…
Parfums à la flotte…
Lorsqu’on parle de cahier des charges on pense aux gros calculs du mainstream, mais la pop niche n’est pas en reste…
Plus ça produit…
On a tendance à penser ces derniers temps que plus l’industrie pousse ses produits, plus c’est de la merde qui sort. Mais n’y a-t-il pas un souffle de vie ?
Le culte de la personnalité
Le temps a permis à l’industrie du parfum de cultiver les personnalités de ses parfumeurs, de surfer sur une popularité naissante, pourquoi pas ?
L’autarcie nécessaire
Lorsqu’on crée, on est ce qu’on appelle communément un artiste, et l’ennemi c’est toujours « l’autre ». Il faut souvent s’isoler pour être soi-même…
Les indés de la farce
Les chiffres des sorties sont chaque année en hausse, on voit l’industrie devenir une robotique à fric, il faut pousser les petites maisons.
La passion vs le business
Vivre sa passion en se lançant dans la parfumerie n’est pas gagné d’avance, il faut savoir faire des maths et observer pour s’en sortir…
La chute vertigineuse de la parfumerie
Quelqu’un peut-il m’expliquer comment on peut avoir un Ambre Fétiche en 2007 et finir avec des Ambre Safrano 15 ans plus tard ?
Les funambules
L’Indépendance qu’on aime en parfumerie n’est pas forcément celle qui fait de l’argent, elle se bat pour vendre sans se vendre.