À chaque année son été
Je ne porterai pas ce que j’ai porté l’année dernière (ou presque)
Quand l’été pointe son nez nos envies changent, et chaque année l’été nous donne des envies différentes…
(Disclaimer Floratropia officiel : ce Gif n’est pas de nous.)
Donnez de la force à vos gars ! Il a fallu plus de 3 cafés frappés pour réaliser cette newsletter !
La chaleur est là
En avance sur la France, comme toujours, et bien plus haut en températures, l’été est arrivé chez nous. On est au calme pour l’instant avec un maximum de 37°c, ça va. Ce mois de mars a d’ailleurs été très gentil avec des nuages et beaucoup de vent. Mais on sait tous chez nous qu’avril est un grill, on attend.
L’année passée j’étais très porté sur les colognes, j’ai énormément mis Cologne à la Russe. Peut-être bousculé par la propagande occidentale je ne l’ai pas encore portée. Ni celle des Bains Guerbois que j’aime tant. Cette saison aura donc son originalité, un top été qui aura l’air frais dans le sens de la nouveauté.

Ananas
J’ai reçu Los Angeles de Gallivant pile dans les temps, ce malgré le brexit impitoyable que subissent les marques anglo-saxonnes. Perso, faut bien l’dire, j’m’en bas un brin les c*uilles. Tant que j’ai mon parfum, qu’est-ce qui va mal ?
Ce parfum et son ouverture ananas me fait kiffer. Il est un peu ozonique sans me gêner et ça ça me surprend tellement que je n’arrête pas de le décrypter quand je le porte. Une vraie bombe en tout cas, péteur de nuque et peu entêtant, impec’ !
On cherche tous cette fraicheur en été, et ce parfum me procure tout ce que j’aime, une luminosité positive dont j’avais besoin à titre personnel, comme si le soleil ne suffisait pas…
L’autre parfum que je suis très heureux d’avoir retrouvé c’est 1804 d’Histoires de Parfum. Je voulais le re-porter depuis longtemps et Nose, nos meilleurs amis (récents distributeurs de Marlynades), m’ont fourni un échantillon avec mon dernier achat. Un vrai kif. L’ananas c’est mon trip, je dois avoir un côté M’bala M’bala !
Le coup de foudre
Un autre parfum tombé telle une météorite m’a fait succomber. Love at first sight, dernier né d’Une Nuit Nomade est une merveille à laquelle je ne m’attendait pas le moins du monde. Je n’en parlerai que le 7 avril pour respecter la date de sortie officielle, mais c’est juste sublime et tellement incroyable en temps de chaleur !
Les goûts changent étonnamment chaque année. On prépare des fois nos étagères pour rendre accessibles nos meilleurs parfums d’été, et voilà qu’on se sent de porter autre chose… comme disait Le Jeune sur notre Discord : « Vibrer oui, mais combien de temps » ? Nos amours pour nos parfums sont parfois (souvent) éphémères, on passe vite à autre chose… pour y revenir repentant.
Soir d’été
Hier soir j’ai porté Violon Basse 16 de Filippo Sorcinelli. J’ai carrément été surpris de l’aimer autant. C’est vraiment un de mes parfums préférés (oui la liste de mes parfums préférés est très longue). Ce côté cramé qui « sent le feu de l’Enfer », dixit un malade mental du net, c’est une note que j’ai toujours aimé, comme pour Révolution de Trudon. En soirée, son côté ambré est superbe et je réitèrerai l’expérience à coup sûr.
Eau de Nuit d’Armani est la star de mon été. Mes retrouvailles avec cette légende du mainstream m’a fait le plus grand bien. Je l’ai portée hier soir, je la porte encore en écrivant ces lignes, cette eau est juste au top. Sous-cotée dans le game car difficilement trouvable (sauf sur le net et dans les duty free), c’est un parfum peu cher et qui coche toutes les cases. Un bel iris, boisé, enveloppant, froisseur de vertèbres et jamais chiant. Un délice la nuit, un frappe le jour.

Garder les pieds sur Terre
Il y a toujours un ou deux parfums qui restent à nos côtés malgré tout. Pour revenir au Gif en haut de ce mail, Floratropia sait faire de sacrés parfums pour l’été. Pour être clair, celui qui n’a jamais porté La Terre en été n’a rien porté.
Avec le recul, depuis la découverte des parfums de la marque, je suis obligé d’avouer que c’est La Terre que je préfère de tous. Il est d’une fraicheur incroyable, même si l’Eau évidemment est magnifique dans le genre, et ces notes qui font penser à l’argile sont uniques à porter.
Certains l’ont trouvé brutal, d’autres, avec le temps comme Le Zen, ont fini par ne plus s’en séparer. Je peux vous dire que je fais partie de ceux qui l’ont aimé tout de suite et qui l’aime encore plus à ce jour.
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
Une niche peut-elle vraiment être grande ?
Manque d’expérience, manque d’équipe pro, manque de vision, ladite « haute parfumerie » est souvent bien loin du compte…
Classique ?
Le succès ou la longue durée de vie d’un parfum en font-ils un classique ? Les exemples de Bleu ou Le Mâle sont-ils comparables ?
Confier son parfum à quelqu’un d’autre ?
En s’asseyant dans une vraie parfumerie on part à l’aventure. On se laisse emporter vers des senteurs qu’on n’aurait jamais testé seul…
Com’ et générations
Les vieillards du game comme nous sont peu touchés par les parfums d’aujourd’hui, et les jeunes ne se retrouvent pas dans les anciens. Une question de message.
Pendant ce temps, en boutique…
Pendant que la guerre de la hype perdure sur TikTok, que les éclaboussures cachent la réalité, d’autres s’en tiennent à faire leurs courses en boutique…
Univers de marque
Goûter à un parfum suffit rarement avec une fiole de 2ml. Malgré les couleurs et le packaging, on plonge souvent dans le vide.
Persévérer…
Lorsqu’on se lance comme indépendant dans la création d’une marque de parfum il faut s’attendre à l’adversité, à être solide sur ses appuis…
L’écart se creuse
Malgré le flou ambiant et les frontières devenues poreuses entre les catégories commerciales de la parfumerie, l’écart se creuse en interne…
The revolution will not be televised
En 1971, Gil Scott-Heron avait prévenu, la révolution ne sera pas télévisée, n’attendez rien de l’industrie du parfum et de leurs suiveurs…
Parfums à la flotte…
Lorsqu’on parle de cahier des charges on pense aux gros calculs du mainstream, mais la pop niche n’est pas en reste…
Plus ça produit…
On a tendance à penser ces derniers temps que plus l’industrie pousse ses produits, plus c’est de la merde qui sort. Mais n’y a-t-il pas un souffle de vie ?
Le culte de la personnalité
Le temps a permis à l’industrie du parfum de cultiver les personnalités de ses parfumeurs, de surfer sur une popularité naissante, pourquoi pas ?
L’autarcie nécessaire
Lorsqu’on crée, on est ce qu’on appelle communément un artiste, et l’ennemi c’est toujours « l’autre ». Il faut souvent s’isoler pour être soi-même…
Les indés de la farce
Les chiffres des sorties sont chaque année en hausse, on voit l’industrie devenir une robotique à fric, il faut pousser les petites maisons.
La passion vs le business
Vivre sa passion en se lançant dans la parfumerie n’est pas gagné d’avance, il faut savoir faire des maths et observer pour s’en sortir…