La Panthère Elixir, Cartier en roues libres

On sait où l’on met les pieds en pressant sur le spray, on est donc en droit d’exiger du lourd. La Panthère Elixir se situe olfactivement, à mon humble avis, entre L’Édition Soir et La Panthère Noir Absolu. L’animalité voulue ici s’exprime via un jasmin de toute beauté, renforcé d’artifices qui nous envoient dans tous les sens, allant de facettes parfois fruitées à des impressions de cacao passager, c’est tout de suite chaud, rond, renversant.

Puisque Cartier est Cartier, en lançant la version classique de La Panthère, la maison a rappelé au monde qu’on peut encore exploiter des thématiques vues mille fois, sans faire des copies ou des formules insipides. La créativité est le cœur de l’Art et le cœur donc de la parfumerie. On s’est vu proposé un gardenia complètement dingue, et cet Elixir vient pousser le sujet encore plus loin, sur un chemin perpendiculaire, là où personne n’aurait pu voir venir la compo.

Toujours plus

En étirant ce gardénia et le storytelling autour de la maison, Mathilde Laurent pose une animalité basée sur le musc, suggérant une texture de fourure lorsque tout redescend, en se transformant en un parfum de peau désarçonnant.

Le chemin que prend cet Elixir s’oppose à ce qu’on nous a laissés connaitre, une panthère qui ronronne, qui se veut plus vivante que jamais. Autour du jasmin et de ces vibrations de musc, on voyage au plus près de l’emblème de Cartier, on vibre en comprenant que ces années de disette que l’on traverse ne sont pas en sens unique. Là où la tendance porte la médiocrité dans son sillage, Cartier fait du parfum. Et si vous n’aimez pas, Cartier vous emmerde.

Voir La Panthère Elixir sur le site de Cartier

Le chef-d’œuvre La Panthère

La Panthère de Cartier a prouvé au chétif monde du mainstream qu’on peut faire de la vraie parfumerie et vendre, trouver son public. À la baguette, Mathilde Laurent a su produire un parfum absolument légendaire et rendre à Cartier ses lettres de noblesses. La maison de joaillerie sait faire du grand parfum, l’Art y est pris au sérieux à tous les niveaux, allez voir la fondation Cartier pour comprendre.

À mesure des déclinaisons on a pu proposer sans rester bloquer sur une réussite qu’on arrivera pas déboulonner, contrairement par exemple à un certain Terre d’Hermès, même si le temps à finalement laisser naître quelques pousses intéressantes. Cartier a tout de suite lancer des flankers sur les linéaires des boutiques, et pas des moindres puisque certains ont été de vraies compositions, audacieuses, étonnantes.

On doit citer pour l’occasion La Panthère Édition Soir ou le surprenant et très sous-coté Noir Absolu, qui nous emmènent dans des visions très différentes de la version classique, alliant créativité et prises de risques réelles. Cartier, lorsqu’on observe entre-autres Déclaration Eau de Parfum, balance des missiles Satan 2 sur le monde du parfum, en lui rappelant que personne n’est en mesure de rivaliser, en rappelant aux péteux de la niche bobo et aux mythos de la Pop Niche qu’il est l’heure de se calmer.

La Panthère Elixir, Cartier en roues libres

On sait où l’on met les pieds en pressant sur le spray, on est donc en droit d’exiger du lourd. La Panthère Elixir se situe olfactivement, à mon humble avis, entre L’Édition Soir et La Panthère Noir Absolu. L’animalité voulue ici s’exprime via un jasmin de toute beauté, renforcé d’artifices qui nous envoient dans tous les sens, allant de facettes parfois fruitées à des impressions de cacao passager, c’est tout de suite chaud, rond, renversant.

Puisque Cartier est Cartier, en lançant la version classique de La Panthère, la maison a rappelé au monde qu’on peut encore exploiter des thématiques vues mille fois, sans faire des copies ou des formules insipides. La créativité est le cœur de l’Art et le cœur donc de la parfumerie. On s’est vu proposé un gardenia complètement dingue, et cet Elixir vient pousser le sujet encore plus loin, sur un chemin perpendiculaire, là où personne n’aurait pu voir venir la compo.

Toujours plus

En étirant ce gardénia et le storytelling autour de la maison, Mathilde Laurent pose une animalité basée sur le musc, suggérant une texture de fourure lorsque tout redescend, en se transformant en un parfum de peau désarçonnant.

Le chemin que prend cet Elixir s’oppose à ce qu’on nous a laissés connaitre, une panthère qui ronronne, qui se veut plus vivante que jamais. Autour du jasmin et de ces vibrations de musc, on voyage au plus près de l’emblème de Cartier, on vibre en comprenant que ces années de disette que l’on traverse ne sont pas en sens unique. Là où la tendance porte la médiocrité dans son sillage, Cartier fait du parfum. Et si vous n’aimez pas, Cartier vous emmerde.

Notre avis sur La Panthère Elixir de Cartier

Avec La Panthère Elixir, Cartier montre qu’elle est la plus grande maison de parfum, ni plus ni moins. Ce parfum est un chef-d’œuvre, déclinaison d’un chef-d’œuvre. À posséder obligatoirement.