Quand les géants tombent…
L’exemple des grands du Mainstream…
L’Histoire de la parfumerie occidentale a été tricotée par les grandes marques, telles que Dior, Guerlain ou Yves Saint Laurent. Elles sont l’exemple que l’on suit partout en parfumerie, ça n’est pas sans conséquence.

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Dior vs YSL….
SI l’on observe les quelques années qui viennent de s’écouler, on comprend assez vite que Dior s’est non seulement effacé un brin du marché mainstream (ils reviendront, z’inquiétez pas!), mais qu’Yves Saint Laurent a pris tranquillement la place de leader.
Car même si Sauvage reste le n°1 des ventes pour mâles en manque de shampoings, Y et Myslf ont pris les devants dans la hype. À coups de marketing bien rodé, l’éternel n°3 a désormais le vent en poupe. La merde ça marche, y’a pas de débat !

Les plus belles dégueulasseries
L’ignominie dans laquelle se roule YSL n’est pas apparue toute seule à la direction artistique. C’est une série de choix qui ont forgé tout ce qui se passe de nos jours dans l’industrie. Mais c’est surtout ce qui reste d’apparent au devant du public… et des professionnels.
Car lorsque Saint Laurent balance des Myslf à tout bout de champ, les directeurs marketing et artistiques, ceux qui se branlent par groupe de dix en cafettes, y voient la tendance à suivre, peu importe la catégorie commerciale dans laquelle peut tremper la marque qu’ils gèrent.

Les mini pouces
Dans la parfumerie de Niche, celle qui ose s’appeler ainsi, on ne se fait plus chier depuis bien longtemps. On regarde ce que produisent les grands et on enflaconne avec une étiquette luxe, un discours de marque confidentielle. Ça va vite et c’est rentable.
La chute des géants, autant en créativité qu’en diversité, fait s’effondrer le reste de l’industrie. Vous me direz « ça fait longtemps que c’est le cas », soit. Mais comme tout est de pire en pire ça commence à un peu trop se voir.
Quand Parfums de Marly calquent les blockbusters du mainstream, on se retrouve avec une pauvreté de catalogue rarement atteinte.

La nécessité d’un retour au parfum
Pour Dior et consort rien n’est grave. Les euros rentrent comme des abeilles à la ruche, la boite tourne oklm. Mais la réalité de la situation ne se visualise que sur des années, autant celles passées que celles à venir.
Quand YSL préfère enterrer Rive Gauche avec le reste de son patrimoine pour lancer des missiles lessiviels dans les supermarchés du parfum, ils ferment les yeux surtout sur les lendemains de la maison.
En choisissant de ne plus être soi-même, on s’accorde sur la disparition de son identité. Ces grands du monde de la parfumerie s’effacent lentement mais sûrement, pendant que les mini enseignes applaudissent en secret, tous rassemblés à l’oraison funèbre de la parfumerie. Continuez à vous mentir à vous-même, la fosse est suffisamment large pour tous vous emporter.
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
Univers de marque
Goûter à un parfum suffit rarement avec une fiole de 2ml. Malgré les couleurs et le packaging, on plonge souvent dans le vide.
Persévérer…
Lorsqu’on se lance comme indépendant dans la création d’une marque de parfum il faut s’attendre à l’adversité, à être solide sur ses appuis…
L’écart se creuse
Malgré le flou ambiant et les frontières devenues poreuses entre les catégories commerciales de la parfumerie, l’écart se creuse en interne…
The revolution will not be televised
En 1971, Gil Scott-Heron avait prévenu, la révolution ne sera pas télévisée, n’attendez rien de l’industrie du parfum et de leurs suiveurs…
Parfums à la flotte…
Lorsqu’on parle de cahier des charges on pense aux gros calculs du mainstream, mais la pop niche n’est pas en reste…
Plus ça produit…
On a tendance à penser ces derniers temps que plus l’industrie pousse ses produits, plus c’est de la merde qui sort. Mais n’y a-t-il pas un souffle de vie ?
Le culte de la personnalité
Le temps a permis à l’industrie du parfum de cultiver les personnalités de ses parfumeurs, de surfer sur une popularité naissante, pourquoi pas ?
L’autarcie nécessaire
Lorsqu’on crée, on est ce qu’on appelle communément un artiste, et l’ennemi c’est toujours « l’autre ». Il faut souvent s’isoler pour être soi-même…
Les indés de la farce
Les chiffres des sorties sont chaque année en hausse, on voit l’industrie devenir une robotique à fric, il faut pousser les petites maisons.
La passion vs le business
Vivre sa passion en se lançant dans la parfumerie n’est pas gagné d’avance, il faut savoir faire des maths et observer pour s’en sortir…
La chute vertigineuse de la parfumerie
Quelqu’un peut-il m’expliquer comment on peut avoir un Ambre Fétiche en 2007 et finir avec des Ambre Safrano 15 ans plus tard ?
Les funambules
L’Indépendance qu’on aime en parfumerie n’est pas forcément celle qui fait de l’argent, elle se bat pour vendre sans se vendre.
Le rush de fin d’année
Ça y est c’est décembre, le compte à rebours est lancé et les jours s’égrainent vers le 25. Quelle grosse merde va finir sous le sapin ?
Vous reprendrez bien une banane ?
Pendant que les pétasses des réseaux sociaux veulent nous faire taire, on garde le cap sans baisser notre froc, sans baiser nos followers…
Que peut apporter une nouvelle marque ?
Au regard tout ce qui a été fait et de tout ce qui sort de nos jours, en quoi peut donc innover une jeune maison de parfum ?