Sentir et se faire surprendre
Éprouver ses choix avant de foncer à la caisse

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Attendu au coin
Le dernier épisode en dit long sur la nécessité du point de vente et de pouvoir choisir dans les meilleures conditions. On est souvent convaincu d’avance pour acheter un parfum, mais la vraie beauté du geste c’est en réalité le doute.
S’il y a bien quelque chose de magnifique dans le luxe c’est de s’offrir une part de rêve, le parfum commence à se rapprocher de cette vision avec des prix qui deviennent mirobolants. Mais contrairement au sac-à-main Chanel à 3000€, le flacon fixe moins l’idée à cause de son caractère olfactif (sans parler de la diff’ de prix). Un effluve arrivant par la droite peut nous emporter et nous faire oublier notre proie. On était venu pour telle fragrance, on est pris au dépourvu.

L’upgrade
L’olfaction touche nos plus hautes sensibilités et c’est tant mieux. C’est là que pouvoir sentir de nombreuses œuvres dans la même catégorie nous permet finalement de repartir avec mieux. Inspirer tout ça à tête reposée est essentiel, et bien-sûr prendre son temps quitte à méditer la problématique à la maison, en revenant sur des échantillons un à un. Le résultat est toujours incroyable, on en sortira avec une surprise, du rêve tout fait on a fini par s’inclure dans l’histoire.
C’est à ça que servent le conseil, le catalogue spécifique d’une parfumerie, le temps et la réflexion.
Vivre son choix
Ce doute doit en réalité se vivre pleinement, comme une conquête de nous-même. C’est ce doute qui est en réalité un rappel à l’ordre de notre âme et de nos sens. Je souhaitais acheter ce parfum pour des raisons qui ne venaient finalement pas vraiment de moi-même, mais ma vibration pour autre chose fait obstacle. Si j’avais foncé vers une boîte sous cellophane pour courir payer, dans la frénésie du consumérisme, je n’aurais pas laisser s’exprimer ma personnalité, mon bon sens.
L’olfaction parle directement à nos sens, rien ne ment. Alors que nos biais cognitifs sont utilisés pour contourner tous ces garde-fous lors des diverses stratégies marketing. Sentir c’est rester soi-même.

L’embarras du choix
On va y perdre des cheveux bien entendu (sauf les fameux chauves de la PP), mais c’est ça qui nous permet de nous retrouver, et parfois bien plus. On découvrir de nouveaux horizons, des effluves complètement folles qu’on a pas vu venir. Chaque fragrance est une surprise, on pourra s’informer sur tout ce qu’on veut dessus, la composition ne peut se lire qu’en pressant sur le spray.
C’est lorsqu’on se trouve face à 5 ou 6 mouillettes, qu’on se torture à voir ce qu’on préfère, qu’on vit l’Art. La caisse du magasin ne doit servir que comme un permis, une certification : vous avez franchi les étapes du choix, vous pouvez désormais vous enivrer.
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
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Univers de marque
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The revolution will not be televised
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Parfums à la flotte…
Lorsqu’on parle de cahier des charges on pense aux gros calculs du mainstream, mais la pop niche n’est pas en reste…
Plus ça produit…
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Le culte de la personnalité
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L’autarcie nécessaire
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Les indés de la farce
Les chiffres des sorties sont chaque année en hausse, on voit l’industrie devenir une robotique à fric, il faut pousser les petites maisons.
La passion vs le business
Vivre sa passion en se lançant dans la parfumerie n’est pas gagné d’avance, il faut savoir faire des maths et observer pour s’en sortir…
La chute vertigineuse de la parfumerie
Quelqu’un peut-il m’expliquer comment on peut avoir un Ambre Fétiche en 2007 et finir avec des Ambre Safrano 15 ans plus tard ?
Les funambules
L’Indépendance qu’on aime en parfumerie n’est pas forcément celle qui fait de l’argent, elle se bat pour vendre sans se vendre.