Comparaison de principes – commerçants & clients du parfum

Quelle chance d’habiter la France !

En France l’industrie du parfum, petite dernière du monde du luxe, ne laisse respirer que peu de gens. Les commerçants sont menacés en cas de baisse de prix, les vendeurs de génériques sont pistés et détroussés sous des prétextes flous, et les initiatives d’achats groupés sont étouffées le plus vite possible.

Le braquage des grands groupes de la parfumerie en France

La perception du commerce des grands groupes

Le luxe en France est proposé par les géants du CAC40 d’une manière très différente des États-Unis. Même si les approches commencent à converger, on voit que dans les pratiques du business on se retrouve vite, en tant que commerçant ou client, la tête dans un étau.
Vendeurs et clients de parfums ont la tête dans un étau

Le luxe dicte sa loi

Basé sur les biais cognitifs les plus efficaces, les Maisons de luxe de la parfumerie surfent tranquillement sur nos porte-feuilles. Afin de nous essorer jusqu’au bout, les pratiques en arrière plan sont sévères. Les petites parfumeries (comme les grandes) sont menacées en cas de baisses de prix trop conséquentes (comme expliqué dans l’épisode sur les grands groupes du parfum). Le principe de concurrence étant annihilé, le client n’a pas d’option pour acheter son parfum moins cher.

Malgré les condamnations des grands groupes pour cette pratique illégale, le quotidien n’a guère changé.

Duel sur la perception du luxe entre l'Europe et les États-Unis

La France face au Farwest

La main mise de ces groupes n’est pas la même aux USA. De nombreux sites de ventes de parfums décantés, à l’image de DecantShop.com, sont parfaitement respectés et connaissent un vrai succès public. Scent Bird, qui semble avoir fermé ses portes récemment, envoyait des échantillons sous forme d’abonnement, directement dans les boites aux lettres de leurs abonnés.

Même de simples initiatives comme celles-ci semblent irréalisables en France. Le concept, porté par Beaute-Test sur le net, prend vite l’eau. Les consommateurs ne s’habituent pas et surtout ne patientent que rarement, l’idée reste donc étrange dans l’Hexagone.

Les réseaux sociaux, de leur côté, sont scrutés et les sanctions sont exemplaires. C’est un peu à l’image du marché des génériques, finalement.

La perception du « Clone »

Alors qu’en France on sélectionne au faciès les coupables de copies de parfums, aux États-Unis (ou chez Demi, en Australie) rien n’est tabou et on en consomme, on en fait la promotion, en toute quiétude. Les critiques parfums traitent le sujet de manière complètement décomplexée et le marché est largement ouvert à la vente. 

Ainsi, tout reste extrêmement lointain du profil de business « à la française ». On tient à maîtriser toutes les couches du commerce, en prenant soin de maintenir une image de marque très grandiose. Les États-Unis, qui déteignent sur la France doucement, n’ont pas plongé les acheteurs dans la même bulle.

En espérant que les choses bougent, on se dit qu’il serait peut-être bien temps de prendre le taureau par les cornes, non ?

Mettons à mal les mythos et les voleurs. Soutenons les marques émérites !

Soyons l’étincelle #MettonsLeFeuAuParfum ????

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