Plus ça produit…
Tout est-il vraiment à jeter dans ce que fait pousser l’industrie du parfum
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% ?
Je ne me suis pas amusé à faire le calcul, je vous rassure. Mais sur les plus de 6700 références sorties en 2024, le pourcentage de merde doit être sublime. Ceci dit, plus des marques naissent, plus les produits poussent. Je pense pour ma part qu’au vu des initiatives, tout n’est pas mort. Il y a de nombreux bricolages, de nombreux carambolages, de nombreux braquages, mais il y a des artistes et des passionnés qui se hissent hors des marécages.
Il faut garder espoir, qu’on se le dise ! On a vu des chouettes trucs sur le étals des parfumeries, mainstream inclus. On est quand même dans une industrie qui a propulsé des classiques et des OVNI, un marché de niche qui fait parfois des miracles aussi.
Des échanges qui donnent le smile
Avec notre position intermédiaire, une Parfumerie Podcast qui se veut a mi chemin entre les pros et la masse, on a parfois des conversations qui donnent le sourire. Il y a des parfumeurs qui se cherchent, qui veulent produire du beau parfum et qui veulent des fois se lancer dans l’aventure du montage de marque. On a de l’autre côté des consommateurs qui cherchent des maisons qui parlent d’autres choses que des champs de roses centifolia ou des femmes fatales émancipées à temps partiel… Les camps s’appellent, se réclament.
Il faudra du temps pour inverser l’ignoble pourcentage en question, mais l’important en vérité n’est pas la quantité. Que ceux qui veulent de la merde soient servis ! Vous avez l’embarras du choix en 2025. Les autres ne sont pas les plus démunis en réalité, les pépites sortent tout de même de terre.
L’inévitable
Il faut de tout pour faire un monde, qu’ils disent. La parfumerie peut en témoigner chaque jour, le catalogue d’une seule marque suffit même parfois ! L’incohérence de certaines maisons en dit long sur le tâtonnement de leurs tenanciers, mais ça en dit long aussi sur l’ère que l’on vit. Une génération qui n’arrive pas à s’exprimer plus d’une minute sur TikTok peut-elle tenir sur une dizaine de storytellings dans le cadre de l’histoire d’une maison de parfum ?
Toutes les merdes qui s’écrasent contre les vitrines des boutiques ne sont d’ailleurs pas toutes les fruits de calculs douteux. Certaines sont juste de la maladresse et du manque d’expérience ou de discernement. Certaines maisons ont débuté en titubant mais on relevé le niveau à mesure du temps, espérons que la plupart se corrigeront dans une niche si hésitante.
L’énergie déployée
Ce qui saute aux yeux parfois chez les indépendants c’est que l’énergie dépensée dans les mathématiques serrées et les journées à abattre prennent parfois le pas sur une créativité vraie. On ne dit pas qu’il faut se jeter du haut d’une falaise en priant pour voler, mais il ne faut pas perdre le fil à mesure des équations. Faire du parfum comme les autres ne mènent nul part, il faut être soi-même avant tout, et pour être soi-même il ne faut pas s’oublier.
Les maisons qui sont debout des années après leur naissance ne le sont qu’en ayant fidélisé un public. Si cette fan base peut se passer de vous en trouvant aisément ailleurs ce qu’elle cherche, vous ne la retiendrez jamais ! Comme les meufs quoi…
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
Le culte de la personnalité
Le temps a permis à l’industrie du parfum de cultiver les personnalités de ses parfumeurs, de surfer sur une popularité naissante, pourquoi pas ?
L’autarcie nécessaire
Lorsqu’on crée, on est ce qu’on appelle communément un artiste, et l’ennemi c’est toujours « l’autre ». Il faut souvent s’isoler pour être soi-même…
Les indés de la farce
Les chiffres des sorties sont chaque année en hausse, on voit l’industrie devenir une robotique à fric, il faut pousser les petites maisons.
La passion vs le business
Vivre sa passion en se lançant dans la parfumerie n’est pas gagné d’avance, il faut savoir faire des maths et observer pour s’en sortir…
La chute vertigineuse de la parfumerie
Quelqu’un peut-il m’expliquer comment on peut avoir un Ambre Fétiche en 2007 et finir avec des Ambre Safrano 15 ans plus tard ?
Les funambules
L’Indépendance qu’on aime en parfumerie n’est pas forcément celle qui fait de l’argent, elle se bat pour vendre sans se vendre.
Le rush de fin d’année
Ça y est c’est décembre, le compte à rebours est lancé et les jours s’égrainent vers le 25. Quelle grosse merde va finir sous le sapin ?
Vous reprendrez bien une banane ?
Pendant que les pétasses des réseaux sociaux veulent nous faire taire, on garde le cap sans baisser notre froc, sans baiser nos followers…
Que peut apporter une nouvelle marque ?
Au regard tout ce qui a été fait et de tout ce qui sort de nos jours, en quoi peut donc innover une jeune maison de parfum ?
Critiquer, c’est l’ouvrir !
On a forcément un peu insisté dans l’épisode d’aujourd’hui, mais la critique est primordiale pour la survie de la parfumerie !
Que reste-t-il de la parfumerie ?
Il suffit de surfer un peu sur les réseaux sociaux pour se poser la question. Sommes-nous arrivés au point de non retour ?
Tous les coups sont permis
Catégories commerciales ou pas, tous les coups sont permis, la dictature des points de vente en est un exemple, il faut vaincre à tout prix !
Un champ d’expression ?
Les parfumeurs s’éclatent à répondre aux briefs des marques, mais est-ce que tout le monde se comprend vraiment ?
À qui profite le crime ?
On a parlé de concentration, en expliquant les nuances, mais certaines marques de éclatées au sol y croient quand même !
G funk era
On va reparler musique, ouais on a la tête dure. Notre critique de Violette Kew m’a beaucoup fait penser à une ère du rap…