Persévérer…

La création d’une marque de parfum est une souffrance

Lorsqu’on se lance comme indépendant dans la création d’une marque de parfum, il faut s’attendre à l’adversité, il faut être solide sur ses appuis…
Création de marque : persévérer pour réussir

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La passion qui donne des ailes

De toute évidence, les belles marques de passionnés se sont lancées quasiment toutes sur un coup de cœur. L’envie de vivre d’un art qui nous fait vibrer, de donner notre vision du parfum et d’y rencontrer un beau succès. Dans les faits, on déchante très vite. Entre les coûts qui nous font redescendre de notre nuage, forcé de revoir nos designs plus sobrement, les rencontres qui s’avèrent être mythos à l’arrivée, on apprend qu’en fait on est plus seul dans l’aventure qu’autre chose.

Mais puisqu’on est arrivé là (c’est-à-dire nul part!), autant continuer jusqu’au bout… On cherche de l’oseille partout, des contacts utiles qui comprennent notre vision (utopie, concentration extrait intense), et des encouragements galvanisateurs (mort…). Bref, on est seul.

Les murs invisibles qu'on rencontre en allant vers la création d'une marque de parfum

Persévérer face aux murs invisibles

Le mur le plus difficile à passer est clairement celui de la compréhension. Lorsqu’on se lance en parfumerie, se sont les proches qui sont le premier obstacle. Le parfum est flou, une opacité entretenue par l’industrie pour faire avaler les discours marketing les plus volumineux. Ce que coûte ce manque de clarté c’est justement qu’on a pas l’impression de parler la même langue que le reste de la planète. Du parfum ? Pour quoi faire ? T’es sûr ?

C’est au final un monologue qu’on chantonne, personne ne capte rien. C’est cette passion qui fait fuel et alimente nos premiers pas, on reste seul ou presque. La parfumerie reste un mystère pour tous, et ceux qui saisissent le game même en interne, ne la comprennent pas dans ses profondeurs. Ceci dit, la passion ne se s’explique pas, l’envie d’entreprendre y est liée, allons-y !

Persévérer face au plafond de verre

À la banque, c’est un mur horizontal qui s’étend au dessus de nos têtes. Le délit de faciès entre en jeu chez ceux qui coincent le chèque entre leurs doigts serrés. Le racisme, le classisme sont de mise, rien de nouveau dans l’Hexagone… Et là, les féministes sont en train de s’exciter en lisant ces lignes. Oui, les femmes ne sont pas en reste effectivement, les gros porcs (appelons un chat, un chat) sont sur le qui-vive pour rappeler aux pisseuses leur rang au sortir de la cuisine.

Racisme, sexisme, le plafond de verre lorsqu'on crée sa marque de parfum...

Cette réalité se retrouve dans le reste de l’industrie, la règle s’applique à tous les étages et on vous rappellera gentiment que si vous n’êtes pas Grassois, vous renvoyer à votre caste, ça va d’soi ! Heureusement, les allées parallèles sont remplies de bonnes âmes et c’est à ce moment qu’on se sent moins seul. Celles et ceux qui ont connue la traversée du désert vous donneront à boire à coup sûr.

Casser les murs pour réussir dans le parfum

Percez, vous verrez !

C’est toute cette expérience qui a motivé l’épisode sur l’entre-soi récemment. Traverser toute cette merde pour parler finalement comme les merdeux, leur sourire, les calculer, alors qu’au fond on sait très bien ce qu’ils pensent, ce qu’ils valent humainement… L’importance de se différencier c’est déjà se rappeler d’où l’on vient, ce qu’on a vécu pour arriver où nous sommes aujourd’hui, comprendre que nous avons une valeur que les autres n’ont pas : nous sommes Nous.

Les plus belles histoires de la parfumerie sont toujours guidées par les cœurs qui hurlent leurs verbes. Des profils différents. Même les marques de merde qui dirigent le game de nos jours étaient avant tout en marge, allez demander qui était Yves Saint Laurent ! Cette parfumerie de niche qui ne vaut plus grand chose maintenant cache des indépendants qui se cherchent peut-être, il faut leur dire de ne pas tomber dans le piège du papier calque. Puisqu’on a commencé seul, il faut être fort et être soi-même, il faut persister et signer.

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