Pendant ce temps, en boutique
L’expérience client ça se paie !

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Le sur-place ?
Combien de passionnés sont bernés par la hype et la guerre tiktokienne qui font rage depuis plusieurs années maintenant ? Leur passion se trouve être comme ce poisson rouge qui tourne en rond dans un bocal. Les mêmes marques, les mêmes parfums, les mêmes notes, les mêmes matières de merde. Mieux vaut acheter sur place que faire du sur-place : La boutique, rien de mieux !
En continuant notre série sur l’expérience client, on va pouvoir appuyer notre propos sur la nécessité d’acheter au bon endroit. Et on ne parle pas uniquement d’éviter les parfums de merde, car les publics et les attentes sont différents. On parle de trouver chaussure à son pied, tout simplement. Sans le bon interlocuteur on n’aura jamais le bon conseil, sans bon conseil on n’aura jamais l’achat qui nous convient.

Le prix ?
L’argument du moins cher est finalement le pire sur le marché gris. Autant le dire, payer un service c’est la moindre des choses. Avoir le conseil adéquat nous évite de perdre combien de centaines d’euros dans le vent ? Soit avec des achats éclatés sur le gris, soit avec des cartes bancaires par la fenêtre dans les supermarchés du parfum, à cause des décolletés, bien entendu.
L’expérience d’achat c’est le secret d’un paiement dans le mille ! Rien de mieux pour ça que de s’asseoir dans la bonne boutique, d’échanger avec le bon vendeur. On l’a déjà dit, on ne va pas se répéter.
Ceux qui se la coulent douce parmi les perfumistas sont ceux qui achètent en parfumerie, sans pression, sans se faire emballer par la hype passionnée ou celle des réseaux sociaux.
Le bourgeois ?
On est finalement bien loin des critiques qui disaient que ceux qui claquaient leur oseille en parfumerie étaient des bourgeois plein de fric ! Ils sont finalement ceux qui économisent le plus, loin de la banane des coffres de voitures. Ils remettent d’ailleurs le parfum à sa place : un objet de luxe qui se consomme comme tel.
Sephora a tellement rendu la parfumerie jetable que même lorsque les prix de la niche s’affolent on veut toujours payer comme si c’était des produits discount. Dès que la toile vibre, on fonce payer la dernière merde, sans considérer sa valeur puisque le plus important est de la posséder pour être validé auprès de son entourage. Un échec puisque l’erreur se multiplie sans limite et que les étagères des-dits collectionneurs s’embarrassent de produits inutiles.
Retour aux sources
Le parfum a toujours été un produit d’exception qui se consomme avec retenu. Autant dans son usage que dans son acte d’achat. La pluie d’images et de commentaires qui nous inonde sur nos téléphones est un paramètre nouveau dont il faut se préserver, où au moins à prendre avec un certain recul.
En continuant notre série sur les boutiques, on va pouvoir souligner leur importance pour nos portefeuilles, pour notre passion et notre intérêt à garder les pieds sur terre. S’emporter dans une tempête cardiaque de dépense démesurée ne mène qu’à la perte. D’argent, de temps, et l’essoufflement de notre amour pour le beau parfum.
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
Univers de marque
Goûter à un parfum suffit rarement avec une fiole de 2ml. Malgré les couleurs et le packaging, on plonge souvent dans le vide.
Persévérer…
Lorsqu’on se lance comme indépendant dans la création d’une marque de parfum il faut s’attendre à l’adversité, à être solide sur ses appuis…
L’écart se creuse
Malgré le flou ambiant et les frontières devenues poreuses entre les catégories commerciales de la parfumerie, l’écart se creuse en interne…
The revolution will not be televised
En 1971, Gil Scott-Heron avait prévenu, la révolution ne sera pas télévisée, n’attendez rien de l’industrie du parfum et de leurs suiveurs…
Parfums à la flotte…
Lorsqu’on parle de cahier des charges on pense aux gros calculs du mainstream, mais la pop niche n’est pas en reste…
Plus ça produit…
On a tendance à penser ces derniers temps que plus l’industrie pousse ses produits, plus c’est de la merde qui sort. Mais n’y a-t-il pas un souffle de vie ?
Le culte de la personnalité
Le temps a permis à l’industrie du parfum de cultiver les personnalités de ses parfumeurs, de surfer sur une popularité naissante, pourquoi pas ?
L’autarcie nécessaire
Lorsqu’on crée, on est ce qu’on appelle communément un artiste, et l’ennemi c’est toujours « l’autre ». Il faut souvent s’isoler pour être soi-même…
Les indés de la farce
Les chiffres des sorties sont chaque année en hausse, on voit l’industrie devenir une robotique à fric, il faut pousser les petites maisons.
La passion vs le business
Vivre sa passion en se lançant dans la parfumerie n’est pas gagné d’avance, il faut savoir faire des maths et observer pour s’en sortir…
La chute vertigineuse de la parfumerie
Quelqu’un peut-il m’expliquer comment on peut avoir un Ambre Fétiche en 2007 et finir avec des Ambre Safrano 15 ans plus tard ?
Les funambules
L’Indépendance qu’on aime en parfumerie n’est pas forcément celle qui fait de l’argent, elle se bat pour vendre sans se vendre.
Le rush de fin d’année
Ça y est c’est décembre, le compte à rebours est lancé et les jours s’égrainent vers le 25. Quelle grosse merde va finir sous le sapin ?
Vous reprendrez bien une banane ?
Pendant que les pétasses des réseaux sociaux veulent nous faire taire, on garde le cap sans baisser notre froc, sans baiser nos followers…
Que peut apporter une nouvelle marque ?
Au regard tout ce qui a été fait et de tout ce qui sort de nos jours, en quoi peut donc innover une jeune maison de parfum ?