Les indés de la farce
Une nouvelle année de lutte…

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Notre infâme communauté se retrouve sur notre Serveur Discord, on parle de fragrances, de bons plans etc. On s’affronte, on s’engueule, bref une putain d’ambiance !
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Météo 2025
2025 laissera-t-il 2024 sur le carreau ? L’industrie se frotte les mains de cette année passée avec de gros succès et un record de lancements. Les indépendants, les vrais, sont toujours en mode stagnant, certains regardent le game les mains dans les poches, d’autres se battent au quotidien. Le paysage de la parfumerie est composé de mille profils, le soleil brille pour tous mais disons le, certains ont plus besoin de crème solaire que d’autres !
De notre côté, pas de changement. On reste au même rang à supporter la belle parfumerie coûte que coûte. La niche des indépendants avance malgré tout, dans le sillage un peu maigre de cette pop niche qui attire la masse, c’est déjà ça de gratté.

Le changement c’est maintenant, etc.
Cette année qui débute doit être la croisée des chemins. Notre appui à cette parfumerie de niche ne sert qu’à promouvoir le beau, le vrai. On ne cherche pas à dessouder gratuitement les grandes marques. Si elles produisaient de belles choses, et ça n’arrive que trop rarement, La Parfumerie Podcast n’aurait aucune raison d’être. On va donc continuer à pousser, à dénoncer, à honorer notre engagement pour l’art olfactif.
On a évoqué l’émergence de l’intelligence artificielle dans l’industrie du parfum, la volonté de production à moindre coût, etc. Si la niche indépendante ne se renforce pas, c’est tout l’esprit du parfum qui va droit dans le mur. À cette heure-ci, cette branche ne sert que de faire-valoir à la merde. Ceux qui parlent de la niche comme étant de la « haute parfumerie », s’appuient sur un monde qui ne concerne en aucun cas ce qu’ils vendent à la fin de leur argumentaire.
On va se répéter :
Le partage et la communication doit servir à renverser la vapeur. La puissance du marketing des marques de merde n’a que la fronde populaire et la contre consommation pour lui tenir tête. On donne tout ce qu’on peut en ce sens, cinq ans passés à essayer de recadrer la rue, la masse, les proies de l’industrie.
À chaque fin de saison on cherche comment tenir un an de plus. L’énergie demandée face à l’ampleur du problème demande vraiment un dopage en intraveineuse pour persister. C’est au final l’évolution des projets qui nous donne la force (ça approche enfin!), le renouvellement, l’adaptation au game.

L’instinct de survie
Alors qu’on souhaite rester nous-mêmes le plus indépendant, on est confronté à tous ces faits et on se doit au moins de tisser des liens. C’est dans cette optique qu’on met en avant les parfumeries cette saison, étant le centre de tout ce qui se passe. La clientèle, les marques, les distributeurs, les réseaux sociaux… Les boutiques doivent être remises au centre du village.
On va continuer, après une petite parenthèse de deux ou trois épisodes, à donner de la voix aux points de vente qui font battre le cœur de la parfumerie, qui maintiennent le pouls en activité. On est là pour ça, un média autonome et indépendant, parti d’un désir de foutre un coup de pompe dans une fourmilière corrompue, pour mettre en lumière les maisons de l’ombre et mettre à l’ombre les blasons pailletés. La chasse continue cette année…
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
Classique ?
Le succès ou la longue durée de vie d’un parfum en font-ils un classique ? Les exemples de Bleu ou Le Mâle sont-ils comparables ?
Confier son parfum à quelqu’un d’autre ?
En s’asseyant dans une vraie parfumerie on part à l’aventure. On se laisse emporter vers des senteurs qu’on n’aurait jamais testé seul…
Com’ et générations
Les vieillards du game comme nous sont peu touchés par les parfums d’aujourd’hui, et les jeunes ne se retrouvent pas dans les anciens. Une question de message.
Pendant ce temps, en boutique…
Pendant que la guerre de la hype perdure sur TikTok, que les éclaboussures cachent la réalité, d’autres s’en tiennent à faire leurs courses en boutique…
Univers de marque
Goûter à un parfum suffit rarement avec une fiole de 2ml. Malgré les couleurs et le packaging, on plonge souvent dans le vide.
Persévérer…
Lorsqu’on se lance comme indépendant dans la création d’une marque de parfum il faut s’attendre à l’adversité, à être solide sur ses appuis…
L’écart se creuse
Malgré le flou ambiant et les frontières devenues poreuses entre les catégories commerciales de la parfumerie, l’écart se creuse en interne…
The revolution will not be televised
En 1971, Gil Scott-Heron avait prévenu, la révolution ne sera pas télévisée, n’attendez rien de l’industrie du parfum et de leurs suiveurs…
Parfums à la flotte…
Lorsqu’on parle de cahier des charges on pense aux gros calculs du mainstream, mais la pop niche n’est pas en reste…
Plus ça produit…
On a tendance à penser ces derniers temps que plus l’industrie pousse ses produits, plus c’est de la merde qui sort. Mais n’y a-t-il pas un souffle de vie ?
Le culte de la personnalité
Le temps a permis à l’industrie du parfum de cultiver les personnalités de ses parfumeurs, de surfer sur une popularité naissante, pourquoi pas ?
L’autarcie nécessaire
Lorsqu’on crée, on est ce qu’on appelle communément un artiste, et l’ennemi c’est toujours « l’autre ». Il faut souvent s’isoler pour être soi-même…
La passion vs le business
Vivre sa passion en se lançant dans la parfumerie n’est pas gagné d’avance, il faut savoir faire des maths et observer pour s’en sortir…
La chute vertigineuse de la parfumerie
Quelqu’un peut-il m’expliquer comment on peut avoir un Ambre Fétiche en 2007 et finir avec des Ambre Safrano 15 ans plus tard ?
Les funambules
L’Indépendance qu’on aime en parfumerie n’est pas forcément celle qui fait de l’argent, elle se bat pour vendre sans se vendre.
Mais que faire.. je ne sais plus à quel parfum me fier. Je garde les grands classiques de Guerlain, Cartier. J’avance à pas méfiants dans la parfumerie de niche. Je sens le gros piège. Trop de marketing et des prix parfois honteux. Je n’ai pas envie d’être la dinde de la mauvaise farce…