Les Ambrés
Y’a pas de débat.
Donnez de la force à vos gars ! Il a fallu plus de 2 noisettes pour réaliser cette newsletter !
Parfum et climat
Dans les grandes capitales africaines ou arabes, pour citer ce qu’on connait, le climat change la perception qu’on a de nos parfums.
En voyageant depuis mardi j’ai dû à nouveau dû faire face à cette problématique. Les endroits bondés où la température monte et la pression est différente ne laissent que peu de chance aux petites fragrances à l’occidentale. On parle de parfum bien entendu, pas de grosses merdes dopées aux bois ambrés.
J’avais mis mon sublime Boxeuses de Lutens hier en centre ville. Autant dire que je l’ai à peine senti sur moi alors que je m’étais quand même tartiné en sachant où je m’étais les pieds.
Pétage de vertèbres
C’est en entrant dans un grand magasin un peu luxe que j’ai croisé un sillage, sans trouver d’ailleurs qui avait gravé l’air, plutôt marquant. Un bel Ambre peu écœurant, qui me faisait comprendre une équation simple. Les Ambrés froissent les cervicales à coup sûr. L’espace était conquis directement, sans résistance possible avec nos squelettiques fragrances.
Après tout, on doit bien reconnaître ça, rendre à César c’est la politique de La Parfumerie Podcast. Sur le terrain j’étais vaincu. Au point de me dire que si j’avais porté Ambre Khandjar il aurait fait moins le malin celui-là !
Épaisseur
Ici il fait chaud, particulièrement dans ces coins de la capitale où les âmes se bousculent au quotidien. Les Ouds explosent, les Ambres convainquent, les épais bouquets floraux questionnent l’atmosphère.
Ici il faut du sérieux pour attirer l’attention. Non pas bien sûr que le reste n’est pas sérieux mais ici il faut du gros volume. Pour demain, vu que dois revenir, je serai armé d’une saloperie.
J’ai mon flacon entier de Io non ho mani che mi accarezzino il volto. On verra mon laser découper l’air sans laisser quelque senteur vivre.
Blabla occidental
Je n’aime pas les Ambrés sur moi, mais franchement les croiser dans la rue est un vrai plaisir. Ils imposent une force et une aura que peu égalent en sensation. Quelques cuirs fâchés évidemment, mais pas avec autant de volume au final..
Je ne parle bien évidemment que de sillages et d’un contexte climatique assez particulier, mais ça rappelle comme toujours que l’occident est la seule partie du monde qui se croit seule. Ailleurs on vit, on envie rien, surtout pas de formules fluettes qui ne peuvent même pas servir d’apéro olfactif dans nos parages.
Ce qui en France repousse les gens dans le métro au point de gratter les quatre places rien que pour soi, ne sont ailleurs que des senteurs conventionnelles.
Bien au-delà des codes
Cette mission de merde hier m’a finalement permis quelques enquêtes nasales çà et là dans les dédales de Bamako. Entre fumées d’encens Wousoulan, sillages fracassant et diverses odeurs de cacahuètes grillées, l’olfaction n’a de frontières que celles qu’on s’est dressé soi-même.
Les Ouds que certains « critiques » attribuent aux vendeurs de sex-shops sont ici des incontournables compositions qui font exploser la vie. Les alentours, les mosquées, les boutiques, les intérieurs de voitures de luxe, se vautrent dans cette opulence olfactive et méprisent l’ignorance insistante des imbéciles. Je prend note.
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
Les funérailles du Gris
On assiste à la mort du marché gris, celle de son esprit indépendant du moins. La tendance c’est d’être con pour que les marques nous baisent…
Allumons nos cerveaux !
La rue est devenue un marché à ciel ouvert, nous sommes tous des clients téléguidés, il est grand temps d’ouvrir ls yeux…
Plat du jour
On vient d’enregistrer les premiers épisodes d’une série bien sale, avec beaucoup de piment et d’épices brûlantes, prévoir de l’eau fraîche !
La pop niche et les influenceurs
Ça fait un baille que le petit jeu entre les influenceurs et la pop niche sévit, chacun trouve son compte, quoi de plus normal…
Garcimore et Copperfield
La Niche c’est un peu un concours de magie organisé pour une chaîne du câble à l’ancienne. Chacun tente de convaincre le public…
Des munitions
Pendant que notre rédac’ était laminée par les galères techniques, on en a profité pour racheter des munitions. On va tirer à vue !
Les anciens du game gagnent toujours
On n’apprend pas au vieux singe à faire la grimace ! C’est un peu comme ça qu’il faut voir les anciens de la parfumerie, niche ou pas…
Niche social club
La parfumerie de niche se démocratise, n’importe qui peut se lancer en tant que marque, ce qui révèle des profils de plus en plus différents.
Briser la glace
Briser la glace D'un monde opaque à la Paris Perfume Week En lançant la Paris Perfume Week, l'équipe de Nez la revue permet au grand public de découvrir le vrai visage de la parfumerie...Donnez de la force à vos gars ! Il a fallu des triples espressos infernaux pour...
On se répète
On est en rupture avec l’industrie, on est niche, on est des artistes… quand va-t-on lire autre chose en parfumerie indépendante ?
La poésie bordel !
La poésie qui est censée se lire entre les lignes des formules des parfums n’est plus qu’un souvenir, il ne reste plus grand chose du beau…
Le luxe, des apparats aux contenus des flacons
Le luxe et la parfumerie sont indissociables depuis toujours. Mais certaines marques ont du mal à aller au-delà des dorures…
Les marques de merde
On nous demande pourquoi parler des marques de merde alors qu’on peut mettre en avant ce qui est beau ? Expliquons-nous…
De Montale à la vraie parfumerie
Lorsqu’on quitte des marques niquées comme Montale ou Mancera pour aller vers le haut, c’est qu’on a upgradé sa passion vers le vrai parfum !
La valeur des choses
Le parfum n’a de prix que ce qu’on veut en accepter. Les tarifs affichés ne visent que notre appréciation, emballage et flacon compris…