La maladie des nouveautés
Pression virtuelle sur les marques

Donnez de la force à vos gars ! Il a fallu 3 doubles espressos pour réaliser cette newsletter !
Notre infâme communauté se retrouve sur notre Serveur Discord, on parle de fragrances, de bons plans etc. On s’affronte, on s’engueule, bref une putain d’ambiance !
Nos Chaîne WhatsApp et Canal Telegram diffusent tous nos épisodes + des inédits croustillants de temps à autre.
Pas inscrit à la Newsletter de La Parfumerie Podcast ?! Ça prend 3 secondes :
L’hypnose

Quand on passe sa vie à ne même pas se chercher, à regarder les autres, on ne sera jamais soi-même. La petite bande de la niche n’en est plus à créer pour se démarquer depuis bien longtemps. Elle produit pour exister, elle produit pour avoir l’air d’être créative. Lancement après lancement, on ne sait jamais trop pourquoi, créant de maigres arguments d’argumentaires argumentants : « Notre maison fait des malabar, pas des chewing-gum ».
En réalité, ces marques multiplient les sorties pour faire comme les autres, sous une pression virtuelle appelée « le marché ». Il y a bien des tendances qui existent, forcément, il y a des distributeurs qui forcent la main, on le sait, mais il n’y a aucun besoin de lancer un parfum tous les ans. L’important c’est d’occuper l’espace social, pas de pousser les autres maisons sur les étagères des boutiques.
La prod à notre époque
On a papoté récemment avec Lionel Paillès du journal Le Monde (ça va ou quoi?) au sujet de la génération Z, de sa façon de consommer, de voir le parfum, etc. Ça m’a fait constater à quel point ces gamins sont bouffés par le consumérisme, le besoin d’accumuler. Ce contexte social fait aussi penser aux marques qu’il faut produire absolument, lancer des nouveautés pour survivre. Le prochain épisode en tout cas vous donnera notre avis sur la question………

Ce que l’on peut dire, et c’est aussi logique que vérifiable dans les faits, c’est que produire plus ne fait que diminuer la qualité des références. Au lieu de se donner du temps pour créer, on jette des histoires à des labos-usines pour avoir des jus à sortir. Aucun intérêt.
Le marketing, encore et toujours.
Finalement, au lieu d’être con quand on copie les autres, il serait peut-être temps d’avoir l’œil sur les meilleurs élèves. Lorsqu’on dit qu’il faut consacrer du budget au marketing au lieu de jeter des nouvelles références sur le marché comme des bouteilles à la mer, c’est aussi à cause du rendement inutile que ça apaise. Le marketing s’occupe de faire vivre les parfums et la marque en elle-même, il permet de prendre son temps sur les opus suivant.

Au lieu de suivre les golmons de la niche pétée, regardons les grosses cylindrées. Les enseignes passent leur temps à pomper les jus du mainstream mais ne veulent rien voir de leur étique de travail. Faites de bons jus, prenez votre temps et mettez un vrai community manager derrière vos comptes sociaux, faites équipe avec des jeunes loups de la réa vidéo, etc.
Le storytelling de la niche
L’histoire de la parfumerie de niche ressemble à une série Z. À un navet du cinéma français. Tout le monde fait la gueule, chacun pense être plus malin que les autres et tout le monde finit dans le ravin. On a entouré combien de cadavres à la craie en 6 saisons de podcast ? De belles marques, intelligentes, ont disparues. Mais certains pensent qu’en restant le plus con possible ils vont finir comme Frédéric Malle dans sa décapotable à New-York !
Bon courage à vous, on se capte à vos funérailles…
Et vous, vous êtes à l’affut des nouveautés ?
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
Briser la glace
Briser la glace D'un monde opaque à la Paris Perfume Week En lançant la Paris Perfume Week, l'équipe de Nez la revue permet au grand public de découvrir le vrai visage de la parfumerie...Donnez de la force à vos gars ! Il a fallu des triples espressos infernaux pour...
On se répète
On est en rupture avec l’industrie, on est niche, on est des artistes… quand va-t-on lire autre chose en parfumerie indépendante ?
La poésie bordel !
La poésie qui est censée se lire entre les lignes des formules des parfums n’est plus qu’un souvenir, il ne reste plus grand chose du beau…
Le luxe, des apparats aux contenus des flacons
Le luxe et la parfumerie sont indissociables depuis toujours. Mais certaines marques ont du mal à aller au-delà des dorures…
Les marques de merde
On nous demande pourquoi parler des marques de merde alors qu’on peut mettre en avant ce qui est beau ? Expliquons-nous…
De Montale à la vraie parfumerie
Lorsqu’on quitte des marques niquées comme Montale ou Mancera pour aller vers le haut, c’est qu’on a upgradé sa passion vers le vrai parfum !
La valeur des choses
Le parfum n’a de prix que ce qu’on veut en accepter. Les tarifs affichés ne visent que notre appréciation, emballage et flacon compris…
Prendre du recul
Lorsqu’on se noie régulièrement entre les sorties et le bla-bla des marques, il faut parfois prendre de la distance pour respirer et voir plus clair…
Dupes et duperies
Les dupes, copies de parfums, sont devenus pratiquement la norme en parfumerie de niche, au point où certains en ont fait leur angle d’attaque !
Rien dans l’flacon
La niche luxe n’a rien à proposer, ça devient carrément systématique de se faire n*quer au dessus des 250€, il est temps de dire non !
Les flux migratoires
La PP est devenue le carrefour des passionnés de parfum mais à gérer c’est un cauchemar. On a tout et n’importe quoi, bref on n’est plus chez nous !
Parfum et émotions
On a tous pris des claques en sentant certaines créations, et pour des raisons parfois troubles, on est secoué sans même comprendre…
Ta rue qui pue
Lorsqu’on sort de chez nous on comprend très vite qu’une époque n’est pas comme celle qui l’a précédée, va falloir qu’on se bouge !
L’espoir fait (sur)vivre !
Quand on déprime on peut voir tout en noir, mais il ne faut pas désespérer. Il y a parfois des évènements qui redonnent le sourire, heureusement.
Et si on changeait la PP ?
Lassés de la routine et du devoir, on aimerait changer de système, mais pas sans votre aval. Être sur un Podcast plus intuitif et spontané…
0 commentaires