L’erreur est humaine
Juger une marque sur un faux pas
Certaines marques ont déjà produit un catalogue très fourni. Des références variées qui vont chercher des thématiques là où nul ne les attend. Il arrive aussi, dans un excès de confiance ou dû à de mauvais calculs, que la nouveauté soit un échec.
Kilian ? Quoi ?!
C’est avec surprise qu’on a entendu cette remarque. « on m’a dit que Kilian c’est de la Niche de débutant, que c’est pas comme avant » ! Ah bon ? mais… en quoi ? Sur quoi se base-t-on pour déclarer ça ? Il est vrai que la marque a eu un petit passage à vide, les parfums de sa première époque n’ont pas trouvé la même descendance dans les collections qui ont suivi. Et après ?
Kilian a eu l’occasion de se rattraper clairement, avec de belles choses, même si on reste un brin en dents de scie. Et même si l’on pourrait ne pas être attiré par ce qui est sorti après, tous les goûts sont dans la nature. Aucun parfum ne fera jamais l’unanimité !
Un parcours sans faute n’existe pas
On se demande bien qui peut venir clamer que sa collection est parfaite ? Les plus grands ont commis des erreurs et c’est normal. Chaque marque s’est vue finalement discontinuer des parfums après mûre réflexion. Le faux-pas est le cauchemar des directions artistiques, et c’est bien ça qui les poussent à faire de savants calculs pour ne pas se planter.
Quant aux parfumeurs eux-mêmes, sont-ils à l’abri de la faute ? N’a-t-on pas vu de nombreuses critiques les condamner en disant « je n’ai pas compris ce parfum, qu’est que c’est que ce brouillon » ? Et en quoi ça nuirait à la réputation de cet artiste ?
Une marque prend des risques
Lorsqu’un parfum sort, tout fraichement déposé sur les linéaires des parfumeries, la direction de la marque, les parfumeurs, les assistants, tout le monde tremble. Ce nouveau bébé va-t-il plaire ? L’incompréhension a fait mal à de nombreuses personnes…
L’exemple qui nous a le plus frappé est celui de Pierre Aulas à la sortie d’Aura de Thierry Mugler. Ayant participé activement à sa composition on l’a malmené sur les réseaux sociaux, dans la sphère du parfum. « On ne comprend pas ce parfum, c’est une grosse boule, qu’est-ce que c’est que ça » ?!
Au final, chez La Parfumerie en tout cas, on trouve qu’il est vraiment spécial, qu’il est très clivant, et qu’il y a une vraie prise de risque chez Thierry Mugler de vouloir le placer sur le marché du Mainstream. On saluera donc Pierre qui en a chié, et on a apprécié ses réponses qui forçaient le respect.
Prendre conscience de l’humanité des créateurs
Même si on en prend la route, les parfums ne sont pas encore créés par des robots ou une Intelligence Artificielle. Les créateurs, les équipes des marques, particulièrement celles de parfumeries de Niche, sont des êtres sensibles. Ils produisent ces créations de toute cette sensibilité et se trompent parfois.
Si les grandes marques mainstreams montrent un autre visage, souvent aux allures stoïques, elles n’en sont pas moins concernées. Ainsi on en appelle au bon sens. Une enseigne qui produit généralement de belles choses ne doit pas être roulée dans la boue pour une erreur. Elle se relèveront et produiront à nouveau de belles compositions, comme Dior. Naaaan on déconne bien sur !
Mettons à mal les mythos et les voleurs. Soutenons les marques émérites !
Soyons l’étincelle #MettonsLeFeuAuParfum ????
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