Marques Dupe Parfum
Ils veulent rien foutre ! C’est tout…
Comment se fait-il qu’après plus de 20 ans de Niche certains continuent d’innover, et d’autres se branlent ?
Donnez de la force à vos gars ! Il a fallu plus de 5 cafés sombres pour réaliser cette newsletter !
20 ans d’indépendance créative
Plus de 20 ans sont passés en marge du mainstream. Loin de la fusillade de Sephora, des auteurs, et surtout des propriétaires de petites marques, ont cherché à proposer autre chose. On a vu des pièces maitresses naitre sur les rayons des parfumeries confidentielles, des OVNIs et des expériences en huit dimensions.
Malgré des coups de mou qui peuvent se comprendre de temps à autres, des marques ont montré à quel point on pouvait repousser les limites. Des Tabac Tabou, des Mito, des Iris Silver Mist, des Nuit de Bakélite, etc. Quand on veut, on peut.

Marketing lubrifiant
Lorsqu’on ne veut rien foutre et se concentrer sur la vente, c’est complètement possible aussi. Des putains de marques l’ont prouvé mainte et mainte fois. On vend des Pegasus comme si c’était du parfum de luxe, on balourde des Oud Orange par cartons comme si c’était révolutionnaire. Plus c’est gros, plus ça passe, c’est juste une question de com’.
Une fois de plus on va devoir dire un mot qui fâche. Les influenceurs YouTube et Insta sont des merdeux qui sont au service de la merde. La part de responsabilité de ces gens là est immense. L’art olfactif est à l’agonie depuis des années et eux viennent recommander et faire de la publicité (quasi gratuite) pour des excréments bien-odorants. Ensuite, ça vient grimacer des simagrées pour dire que la rue ne sait pas porter de bons parfum. Va crever grosse merde, c’est toi qui fait la pub de tous les navets de l’industrie !
Le changement, c’est maintenant !
Ces petites marques qui pondent des missiles sans rien dire, sans qu’on ne leur fasse aucun cadeau et aucune publicité, ont un mérite double. Zigzaguer entre les balles qu’on leur tire en les dénigrant parce qu’elle ne sont pas assez chères, le silence des sites majeurs sur les sorties de leurs références, et le manque de gains qui s’en suit… on se doit de leur rappeler qu’on est là !
C’est en ressentant Click Song et L’Ambre des Fleurs que je me dis tout ça. De belles œuvres singulières ! Quand donc ces mauviettes vont-elles se dire qu’il est tant de pousser les gens vers le beau et l’original ? Je crois qu’il est grand temps de mettre fin à leurs carrières usurpées. Non ces gens n’y connaissent rien, ce sont de simples acteurs, ils nuisent à la parfumerie et au public. Ils sont une gangrène.
Ouvrir sa gueule
On a commencé ce podcast en ouvrant notre gueule au maximum, on va devoir continuer. Contrairement à ce que beaucoup pense, nous sommes des gens très simples et pas difficiles du tout. Mais le service minimum c’est de produire du parfum, pas des sent-bons. Que les influs aillent se faire enfler ! On en a marre que tout ce cinéma stérile.
Balançons tout le monde dans le vide, à l’endroit même où sont produits leurs contenus. Ils ne respectent personne, pourquoi devrait-on les respecter ?
Il y a clairement des marques, celles mises en avant par la bouffonnerie visuelle, qui ne veulent rien foutre. On regarde les chiffres des voisins, ceux que se donnent de la peine, on reproduit, on publie. Tout ce qui monte doit redescendre, vous allez vite retomber sur terre.
Toutes les archives de la Newsletter Parfum :
Confier son parfum à quelqu’un d’autre ?
En s’asseyant dans une vraie parfumerie on part à l’aventure. On se laisse emporter vers des senteurs qu’on n’aurait jamais testé seul…
Com’ et générations
Les vieillards du game comme nous sont peu touchés par les parfums d’aujourd’hui, et les jeunes ne se retrouvent pas dans les anciens. Une question de message.
Pendant ce temps, en boutique…
Pendant que la guerre de la hype perdure sur TikTok, que les éclaboussures cachent la réalité, d’autres s’en tiennent à faire leurs courses en boutique…
Univers de marque
Goûter à un parfum suffit rarement avec une fiole de 2ml. Malgré les couleurs et le packaging, on plonge souvent dans le vide.
Persévérer…
Lorsqu’on se lance comme indépendant dans la création d’une marque de parfum il faut s’attendre à l’adversité, à être solide sur ses appuis…
L’écart se creuse
Malgré le flou ambiant et les frontières devenues poreuses entre les catégories commerciales de la parfumerie, l’écart se creuse en interne…
The revolution will not be televised
En 1971, Gil Scott-Heron avait prévenu, la révolution ne sera pas télévisée, n’attendez rien de l’industrie du parfum et de leurs suiveurs…
Parfums à la flotte…
Lorsqu’on parle de cahier des charges on pense aux gros calculs du mainstream, mais la pop niche n’est pas en reste…
Plus ça produit…
On a tendance à penser ces derniers temps que plus l’industrie pousse ses produits, plus c’est de la merde qui sort. Mais n’y a-t-il pas un souffle de vie ?
Le culte de la personnalité
Le temps a permis à l’industrie du parfum de cultiver les personnalités de ses parfumeurs, de surfer sur une popularité naissante, pourquoi pas ?
L’autarcie nécessaire
Lorsqu’on crée, on est ce qu’on appelle communément un artiste, et l’ennemi c’est toujours « l’autre ». Il faut souvent s’isoler pour être soi-même…
Les indés de la farce
Les chiffres des sorties sont chaque année en hausse, on voit l’industrie devenir une robotique à fric, il faut pousser les petites maisons.
La passion vs le business
Vivre sa passion en se lançant dans la parfumerie n’est pas gagné d’avance, il faut savoir faire des maths et observer pour s’en sortir…
La chute vertigineuse de la parfumerie
Quelqu’un peut-il m’expliquer comment on peut avoir un Ambre Fétiche en 2007 et finir avec des Ambre Safrano 15 ans plus tard ?
Les funambules
L’Indépendance qu’on aime en parfumerie n’est pas forcément celle qui fait de l’argent, elle se bat pour vendre sans se vendre.