Avis Parfum : El d’Arquiste
Box Le Nez Insurgé x La Parfumerie Podcast
Composé par Rodrigo Flores-Roux | Ambré Fougère.
Écouter l’Avis de La Parfumerie sur El d’Arquiste :
El, le fougère sexy d’Arquiste
El est l’un des plus beau Fougères de ces dernières années. Si l’on se penche sur les merdouilles à la mode sorties du Mainstream, on se dira que ça n’est pas bien difficile de faire mieux… ok. Mais Arquiste a toujours ce petit truc en plus de parfaire ces fragrances, d’être classe sans perdre son âme. Pour ce parfum, on a donc un Fougère un peu à l’ancienne, avec des notes animales sexys qui donnent un gros plus à la compo.
Votre avis compte !
Donnez votre avis sur El par Arquiste :
Et envoyez-nous un commentaire
Faites-nous part de votre expérience avec ce parfum, chaque anecdote est un conseil !
Présentation : Le Zen.
Donnez de la force à vos gars ! Il nous a fallu 2 triples espressos pour réaliser cet avis !
Acapulco
El contextualise les années 70/80 à Acapulco au Mexique. La destination était à la mode, très prisée pour venir bronzer et profiter des nuits intenses de la ville. Si Ella, moitié de ce El, retranscrit l’ambiance des plages, ce dernier, lui, illustre l’ambiance des clubs, des nuits fastes, de la séduction.
Dans l’ombre d’Ella
El est un excellent parfum, rempli de qualité, de technique, des matières et d’une composition qui proposent quelque chose. Le plus grand problème de El s’appelle Ella, son pendant féminin lancé en même temps et primé d’un Fifi Award en 2017. Ella est une telle réussite qu’il fait une ombre indélébile à El.
On a pourtant bel et bien affaire à du lourd. Le masculin d’Arquiste est d’une grande beauté et apporte quelque chose, clairement.
Carlos Huber, propriétaire de la marque, est un architecte qui aime faire voyager dans le passé par ses fragrances. Acapulco est clairement un endroit qui a marqué sa vie, particulièrement en tant que latino-américain.
Très lié au parfumeur de Givaudan Rodrigo Flores-Roux, Huber a pu, sous son aile, développer une superbe collection. Allez sentir Nanban, Misfit, ou encore L’Etrog et vous saisirez de quoi on parle.
El porte tout ce désir de perfection qui transpire de Huber. Le parfum est efficace, armé d’un superbe côté vintage, de notes animales qui rendent la composition profonde et méchamment sexy. Bref, ça envoie du lourd.
El d’Arquiste mérite plus
On en avait logiquement parlé dans un épisode sur les marques et parfums souscotés, El mérite bien plus. En dehors même du fait qu’il est éclipsé par Ella, El est un gros parfum qui mérite qu’on s’y penche sérieusement.
Même s’il s’adresse, comme le dit Le Zen dans l’audio, aux plus de trente ans, ce parfum renferme un esprit qui traverse les âges, le temps, et qui sera toujours au rendez-vous dans vingt ans.
Au vu de la tendance des Fougères moderne, très justement nommés « Bois aromatiques », ce parfum apporte de la beauté au lieu de juste donner l’impression d’être frais, voir même de sentir le frigo comme dans l’ignoble cas d’un Y de Saint Laurent. On a la classe, une belle projection, un sillage aguicheur. Bref, on sent pas le shampoing.
Aussi, El ne sert pas de faire-valoir au sublime Ella. Il lui donne la réplique. Il propose autre chose dans un cadre particulier. Il est bien sûr clairement masculin, mais apporte aussi un complément qui se suffit facilement à lui-même. Ella est belle, sexy, envoûtante et arrogante; El est classe, dragueur, séduisant et animal.
Côté compo
À la formulation, Flores-Roux nous offre un Fougère aux accents Ambrés. On a donc du caractère et un énorme savoir-faire de la part d’un parfumeur très talentueux.
On est dans une pyramide avec ce qui caractérise typiquement les Fougères, mais on va donc au-delà. Laurier, Sauge sclarée, Romarin, un Géranium qui donne du grain et de la texture au parfum,, de la Cardamome, des feuilles de Cannelier, eau de Brouts, miel de Sarrasin, du Patchouli, absolu de Mousse de Chêne, et enfin les abominables Castoréum et Civette.
Tout est beau, l’évolution est magnifique, le sillage brisera quelques vertèbres sur le chemin, on est refait.
Côté compo
À la formulation, Flores-Roux nous offre un Fougère aux accents Ambrés. On a donc du caractère et un énorme savoir-faire de la part d’un parfumeur très talentueux.
On est dans une pyramide avec ce qui caractérise typiquement les Fougères, mais on va donc au-delà. Laurier, Sauge sclarée, Romarin, un Géranium qui donne du grain et de la texture au parfum,, de la Cardamome, des feuilles de Cannelier, eau de Brouts, miel de Sarrasin, du Patchouli, absolu de Mousse de Chêne, et enfin les abominables Castoréum et Civette.
Tout est beau, l’évolution est magnifique, le sillage brisera quelques vertèbres sur le chemin, on est refait.
El d’Arquiste mérite plus
On en avait logiquement parlé dans un épisode sur les marques et parfums souscotés, El mérite bien plus. En dehors même du fait qu’il est éclipsé par Ella, El est un gros parfum qui mérite qu’on s’y penche sérieusement.
Même s’il s’adresse, comme le dit Le Zen dans l’audio, aux plus de trente ans, ce parfum renferme un esprit qui traverse les âges, le temps, et qui sera toujours au rendez-vous dans vingt ans.
Au vu de la tendance des Fougères moderne, très justement nommés « Bois aromatiques », ce parfum apporte de la beauté au lieu de juste donner l’impression d’être frais, voir même de sentir le frigo comme dans l’ignoble cas d’un Y de Saint Laurent. On a la classe, une belle projection, un sillage aguicheur. Bref, on sent pas le shampoing.
Aussi, El ne sert pas de faire-valoir au sublime Ella. Il lui donne la réplique. Il propose autre chose dans un cadre particulier. Il est bien sûr clairement masculin, mais apporte aussi un complément qui se suffit facilement à lui-même. Ella est belle, sexy, envoûtante et arrogante; El est classe, dragueur, séduisant et animal.
Notre avis sur El d’Arquiste
C’est un parfum superbe, un Fougère sexy. Il fait le taf en étant technique et profond. Son côté animal est ultra séducteur, bref, une fragrance qui tue ! C’est une belle Eau de Parfum disponilble en 100ml et vendue au prix de 170€. Courrez sentir ça !
Voir El d’Arquiste sur le site du Nez Insurgé
Et vous, El de ce cher Arquiste, ça vous prend ?
Faites profiter le lecteur de votre expérience, lâchez un commentaire !
L’Ancien
Auteur / Animateur
Il est la voix lugubre de ce podcast, grande gueule qui aime à secouer l’industrie du parfum. Sur ces notes trempées à l’encre noire, on peut distinguer des listes de victimes enterrées de Paris à Oman. L’Ancien est celui que tu aimes détester, c’est cette note de cœur qui te dérange mais qui rend la composition si singulière.
La Parfumerie ne mâche pas ses mots dans ses avis Parfum
Absolue d’Osmanthe Extrait – Perris Monte Carlo
Vu tous les parfums sortis sur le même thème, difficile de produire du nouveau. Pourtant Perris y arrive avec Absolue d’Osmanthus Extrait !
Violette Kew – Le Jardin Retrouvé
Violette Kew par Le Jardin Retrouvé semble tirer ses racines de Bois de Violette de Lutens, mais arrive à le transcender intelligemment !
Comète – Chanel
Dans la continuité de la collection des Exclusifs, Chanel propose Comète, inspiré de la mythique collection « Bijoux de diamants »…
Per Sē – 27 87
Avec une identité très marquée, la marque espagnole 27 87 propose Per Sē, un parfum qui se veut illustrer « l’instant présent », on en parle…
Ahmar Danse – Tayshaba
Ahmar Danse est l’illustration des danses nuptiales soudanaises, un parfum addictif qui évoque une séduction ancestrale de la Nubie…
Cachemyrrhe – Tayshaba
Entre une envolée de Safran et une Myrrhe superbe, ce parfum évoque tout le caractère de la femme, entre douceur et feu intérieur…
Un bel amour d’été – Parfum d’Empire
Parfum d’Empire aborde une thématique souvent vu en parfumerie : le solaire, et pousse la composition un cran au-dessus, comme toujours…
L’Air du Désert Marocain – Andy Tauer
Andy Tauer représente le débrouillard autodidacte de la niche, mais son parfum L’Air du Désert Marocain montre jusqu’où peut aller une passion…
Ce Bangla Yāsaman par Isabelle Larignon…
Isabelle Larignon a réalisé une illusion de Jasmin pour Bangla Yāsaman, une recomposition qui va bien plus loin qu’un soliflore, un vrai récit.
0 commentaires